Jos van Immerseel et Claire Chevallier à 4 mains en terre romantique
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Johannes Brahms (1833-1897) : Danses hongroises WoO 1 ; Edvard Grieg (1843-1907) : Danses norvégiennes op. 35 ; Antonín Dvořák (1841-1904) : Danses slaves op. 46. Claire Chevallier et Jos van Immerseel, piano. 1 CD Alpha Classics. Enregistré au Concertgebouw Brugge (Belgique) en juillet 2015. Notice quadrilingue : néerlandais, français, anglais, allemand. Durée : 71’26.
AlphaBrahms, Grieg, Dvořák. Qu'y a-t-il de commun entre ces trois contemporains ? Sans doute une langue généreuse coulant à flots dès lors qu'il s'agit d'illustrer un répertoire populaire inspiré par les danses nationales ou régionales de l'Europe de l'éveil des nationalités. Avec ce CD, Jos van Immerseel et Claire Chevallier nous emmènent pour une épatante excursion en terre romantique.
Le répertoire pour piano à quatre mains a connu au XXe siècle une réelle popularité et enchantait les instrumentistes enthousiastes comme les riches particuliers. Pour notre plus grand plaisir, Jos van Immerseel, pianiste, claveciniste et chef d'orchestre belge renommé, fondateur du Collegium musicum (1964) s'associe à la franco-belge Claire Chevallier, également pianofortiste, élève de Bruno Rigutto à Paris. Ils s'emploient avec talent à faire revivre des musiques dont tous les publics raffolaient.
Dès l'écoute, il paraît évident que leur association fait merveille et donne vie, entrain et lumière à leur interprétation d'œuvres considérées parmi les plus connues de leurs auteurs. Leur virtuosité conviviale, leur sonorité généreuse, leur jeu dépourvu de lyrisme et d'afféterie inutiles, vise à mettre en relief ces partitions aux saveurs de terroir, flatteuses et emportées, et cependant non dénuées de parenté. Toutes furent d'ailleurs composées dans un laps de temps très resserré : 1878-1881.
Les Danses hongroises de Brahms (n° 11 à 21) sont sans doute redevables des musiques tziganes qu'il entendit lorsqu'il vivait à Vienne, d'où leur style marqué « alla zingares ». Plus au Nord, l'amour inconditionnel de la patrie transparaît au contact de chaque mesure des Danses norvégiennes, colorées et dansantes, d'Edvard Grieg, ô combien nationaliste mais également formé en Allemagne (Leipzig). Antonín Dvořák, à la demande de son éditeur Simrock, se lança dans l'élaboration des Danses slaves (bohémiennes et moraves) que Simrock voulait « comme les danses hongroises » de Brahms.
Par leur caractère populaire, bien davantage que nationaliste, ces œuvres reçoivent un délicieux traitement. Le nec plus ultra.
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Johannes Brahms (1833-1897) : Danses hongroises WoO 1 ; Edvard Grieg (1843-1907) : Danses norvégiennes op. 35 ; Antonín Dvořák (1841-1904) : Danses slaves op. 46. Claire Chevallier et Jos van Immerseel, piano. 1 CD Alpha Classics. Enregistré au Concertgebouw Brugge (Belgique) en juillet 2015. Notice quadrilingue : néerlandais, français, anglais, allemand. Durée : 71’26.
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