À propos de Laurent Marty
Fruit des amours illégitimes de Maya l’abeille et l’Ours du Seigneur Annaud, je dus très jeune quitter l’alvéole familiale pour échapper à l’essaim des paparazzi qui faisaient leur miel des potins familiaux. Fuyant dard-dard, je trouvai refuge au plus profond des sombres solitudes montagnardes, où mon seul contact avec les humains était, aux derniers feux du crépuscule, le son plaintif et déchirant du Alpenhorn du berger appelant ses troupeaux, loin, là-bas, dans les alpages. C’est ainsi que naquit, au creux de ma nostalgie bucolique et sauvage, mon amour de la musique, et du miel. On notera, d’ailleurs, l’importance que prit le Halpenhorn dans la musique de cet autre montagnard bourru, Strauss. N’est-ce point Strauss qui, un soir de mélancolie ou de fête de la bière, écrivit ces vers fameux : « Ah! qu’il est plaintif et déchirant, le son du Halpenhorn, le soir au fond des bois de la Kratzenbouilberg »? Mais, prenant mon bâton de pélerin, je quittais un jour mon doux Venusberg sur les appels de Christophe Le Gall, qui, d’un simple pot de miel, sut me circonvenir. Vous pourrez donc dorénavant butiner mes articles tout à la fois sur Concertonet, où vous trouverez quelques critiques de mon dard acéré, et sur Res Musica, où je me consacrerai plutôt à des articles de fond sur l’histoire de la musique. Arrivé au terme de cette brève présentation, il ne me reste plus qu’à remercier ma chienne Fifi qui, en aboyant chaque fois que Mireille Mathieu meuglait dans le poste, m’a donné mon premier exemple de critique musicale, exemple qui, depuis, m’a toujours guidé sur le chemin du juste et du beau. Fifi, je ne t’oublierai pas!
Accéder à son site →