Rachmaninov par Frédéric D’Oria-Nicolas et Alexandre Kobrin
Plus de détails
Sergueï Rachmaninov (1873-1943) : Suites n° 1 op. 5 ; n° 2 op. 17 ; Danses Symphoniques op. 45. Frédéric d’Oria-Nicolas, Alexandre Kobrin, pianos. 4 CD Fondamenta Réf : FON-1302011 ; Enregistré du 21 au 24 février 2012 à l’Arsenal de Metz. Code-barre : 0 888837 085120. Livret en anglais et en français. Durée totale : non indiquée (environ 50” et 35”).
FondamentaA la première écoute de ces deux disques, on remarque tout d'abord l'exceptionnelle qualité du son. Pour mieux capter ceux des deux pianos, les artistes et leur équipe technique ont mis les moyens : 8 micros haut de gamme, 2 systèmes audio Devialet D-Premier et 126 mètres de câbles Absolue Creations Ul-tim, spécialement conçus pour l'occasion. Même pour les non-initiés de l'acoustique audio, même si tous ces noms sonnent comme des mots barbares, dès les premières notes de chaque disque, on distingue la différence. Les sons des deux pianos sont clairement distincts, on entend chaque note sans être couverte par d'autres, à tel point qu'on pourrait aisément reproduire toutes les notes en dictée musicale ! De plus, le coffret contient deux séries de deux CD des mêmes enregistrements, première série intitulée « fidelity mastering », version de référence pour les systèmes audio haute-fidélité ; et la seconde, « mobility mastering », pour des écoutes sur baladeur, ordinateur et auto radio.
Frédéric D'Oria-Nicolas et Alexandre Kobrin sont certes spécialistes de musiques russes, et jouent en duo depuis de nombreuses années, mais leur entente semble plus heureuse que jamais. A travers l'enregistrement on sent nettement l'écoute réciproque et attentive, imprégnée complètement de l'univers de Sergueï Rachmaninov. Chaque morceau est interprété avec beaucoup de caractère : dans la Première Suite, « Les Larmes » sont dominées par une tristesse mélancolique indescriptible que les artistes expriment à travers le motif répété ; dans « Pâques » les cloches de l'église orthodoxe retentissent lourdement, mais musicalement sans lourdeur, d'où la subtilité de l'exécution. Dans la Deuxième Suite, « Introduction » est une sorte de marche triomphale soulignée par des accords épais et des basses en octave, que l'on distingue avec une netteté incroyable ; « Valse » donne une touche de gaîté et d'élégance, et après un moment de douceur de « Romance » où les lignes mélodiques sont mises « en dehors » de manière évidente mais sans trop d'insistance (comme « La nuit…L'amour » de la Première Suite), les artistes mettent en conclusion les deux séries de Suites avec une « Tarentelle » énergique et dynamique, dotée d'un grand sens rythmique, qu'ils continuent d'explorer dans les Danses symphoniques.
La grande qualité d'interprétation est encore amplifiée par la technologie audio d'exception. Ces CD peuvent donc satisfaire à la fois les mélomanes et les inconditionnels de sons. Que demander de plus ?
Plus de détails
Sergueï Rachmaninov (1873-1943) : Suites n° 1 op. 5 ; n° 2 op. 17 ; Danses Symphoniques op. 45. Frédéric d’Oria-Nicolas, Alexandre Kobrin, pianos. 4 CD Fondamenta Réf : FON-1302011 ; Enregistré du 21 au 24 février 2012 à l’Arsenal de Metz. Code-barre : 0 888837 085120. Livret en anglais et en français. Durée totale : non indiquée (environ 50” et 35”).
Fondamenta