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Kurt Weill (1900-1950) : Kleine Dreigroschen-Musik (suite de Der Dreigroschenoper) ; Ernst Toch (1887-1964) : Egon und Emilie, Op. 46 ; Erwin Schulhoff (1894-1942) : H. M. S Royal Oak, Jazzoratorium sur un texte de Otto Rombach. Elena Vink et Asa Olsson, sopranos ; Bernard Loonen, tenor ; Daniel Reuss et Chaim Levano, narrateurs ; Capella Amsterdam, Ebony Band, direction : Werner Herbers. 1 SACD Channel Classics. Référence : CCS 25109. Code barre : 7 23385 25109. Notice de présentation en : anglais et allemand. Texte chanté et : anglais, traduction en : allemand. Durée : 69’24
Channel ClassicsComposé de musiciens issus du Concertgebouw d'Amsterdam, l'Ebony Band, fondé en 1990, est spécialisé dans l'interprétation des œuvres méconnues de la première moitié du XXe siècle.
On lui doit de magnifiques programmes thématiques autour des compositeurs «dégénérés», des futuristes russes ou de l'avant-garde mexicaine… Pour ce nouveau volume, Werner Herbers lance ses troupes dans les eaux troubles et contestataires de la république de Weimar.
L'album commence avec les déhanchements sarcastiques de la suite de l'Opéra de quatre sous de Kurt Weill. Programmant la «Grande suite» et sa grosse vingtaine minutes de musiques, l'Ebony Ensemble fait ressortir les côtés modernistes et gouailleurs de cette partition. Les solistes du meilleur orchestre du monde s'amusent et offrent une palette de nuances et d'intentions qui laissent toute concurrence très loin derrière eux.
Natif de Vienne, Ernst Toch a émigré aux Etats-Unis dès l'arrivée au pouvoir des nazis. C'est aux USA qu'il acquiert une grande reconnaissance et obtient un prix Pultizer et un Grammy Award. Dans les années 1920, Toch est un compositeur déjà reconnu, joué au festival de Donaueschingen et aux Etats-Unis. Le créateur cherche à unifier Nouvelle objectivité et style romantique. Sa courte satyre lyrique Egon et Emilie (1928) est basée sur un texte humoristique narrant la dépression nerveuse de la diva Emilie délaissée par son compagnon Egon.
Figure de proue des modernistes et compositeur génial, Erwin Schulhoff fut brisé par le nazisme, arrêté et interné au camp de Wülzburg, il y mourut de la tuberculose en 1941. Dans les années 1920, le compositeur est emporté par la vague moderniste et ne cesse d'expérimenter au confluent du jazz et du dadaïsme. Le Jazzoratorium H. M. S Royal Oak est une œuvre expérimentale et hybride tirée d'une histoire vraie : la dispute entre des officiers de marine du H. M. S Royal Oak à propos d'une musique jouée par un ensemble dans le mess des officiers. En une demie-heure, le compositeur explore toutes les ficelles de l'absurde expérimental. Œuvre prémonitoire du destin de Schulhoff ? Le H. M. S Royal Oak, géant des mers de 189 mètres de long, sera coulé par les Allemands au large de l'Ecosse, en 1939. L'équipe vocale et instrumentale s'ébroue avec joliesse dans ce petit chef d'œuvre d'humour et de musique.
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Kurt Weill (1900-1950) : Kleine Dreigroschen-Musik (suite de Der Dreigroschenoper) ; Ernst Toch (1887-1964) : Egon und Emilie, Op. 46 ; Erwin Schulhoff (1894-1942) : H. M. S Royal Oak, Jazzoratorium sur un texte de Otto Rombach. Elena Vink et Asa Olsson, sopranos ; Bernard Loonen, tenor ; Daniel Reuss et Chaim Levano, narrateurs ; Capella Amsterdam, Ebony Band, direction : Werner Herbers. 1 SACD Channel Classics. Référence : CCS 25109. Code barre : 7 23385 25109. Notice de présentation en : anglais et allemand. Texte chanté et : anglais, traduction en : allemand. Durée : 69’24
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