Franz Schmidt (1874-1939), le dernier grand romantique autrichien
Le 11 février 1939 disparaissait l'un des plus éminents compositeurs autrichiens de la première moitié du XXe siècle. Disparition passée pratiquement sous silence du fait des conditions historiques catastrophiques de l'époque.
Hitler dirigeait en dictateur une Allemagne qui avait absorbé l'Autriche en 1938 mais dont l'immense majorité de la population germanique tolérait, acceptait ou défendait l'action politique et sociale. L'imminence d'un conflit européen devenait de plus en plus menaçante voire certaine. Nous verrons le positionnement de Franz Schmidt à cet égard. Avancer son nom de nos jours revient à évoquer principalement le symphoniste singulier dont l'œuvre néanmoins est loin de bénéficier de la renommée qui lui revient logiquement.
L'héritage musical laissé par ce compositeur s'est enrichi des apports du classicisme viennois, de certains caractères empruntés à Franz Liszt et Johannes Brahms (variations) et aussi de son maître le très singulier Anton Bruckner. Mais au-delà de ces immenses références Franz Schmidt est parvenu à élaborer un langage souvent personnel et fort. Ainsi est-il bien à part entière «un maître après Brahms et Bruckner» comme l'a précisé son premier biographe Carl Nemeth.
Lire l'étude complète : Franz Schmidt, le dernier grand romantique autrichien (23 pages):
– sa vie, son œuvre
– Franz Schmidt symphoniste
– la discographie, la bibliographie
– son catalogue d'œuvre