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Un deuxième week-end entre tradition et modernité à Musica

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Strasbourg. Festival Musica.
27-IX-2024. 19h00. Théâtre du Maillon. Ted Hearne (né en 1982) : The Source. Mise en scène : Daniel Fish ; livret : Mark Doten ; conception lumière : Christopher Kuhl, associé à Bryan Ealey ; conception vidéo : Jim Findlay, Daniel Fish ; conception scénique : Jim Findlay ; collaborateur vidéo et mise en scène : Jeff Sugg ; conception de traitements vocaux : Rohan Chander et Philip White ; María Muñoz Lopez, violon ; Marion Abeilhou, alto ; Antoine Martynciow, violoncelle ; Taylor Levine, guitare ; Greg Chudzik, basse électrique ; Ron Wiltrout, batterie ; Rohan Chander, électronique ; Eliza Bagg, Mikaela Bennett, Isaiah Robinson et Jonathan Woody, voix ; Nathan Koci, clavier et direction.
22h00. Salle de la Bourse. Jennifer Walshe (née en 1974) : Some notes on martian sonic aesthetics vols. I & II (2034-2051). Jennifer Walshe, performance, Nick Roth, saxophone, Vanessa Porter, percussions, Lee Patterson, électronique.

28-IX-2024. 11h00. La POKOP. Benjamin Dupé (né en 1976) : La Prédiction des oscillations. Daniele Schön, violoncelle, voix parlée ; Benjamin Dupé, électronique musicale en direct, voix parlée ; Julien Frénois, son et direction technique, N.N., lumières.
14h00. 14h00. TJP – petite scène. Jeanne Candel : Fusées. Jeanne Candel, Vladislav Galard, Sarah Le Picard, Jan Peters, Claudine Simon, concept ; Jeanne Candel, mise en scène ; Margot Alexandre, Jan Peters, Claudine Simon, performance ; Sarah Jacquemot-Fiumani, régie.
19h00. Salle des fêtes. Karlheinz Stockhausen (1928-2007) : Sirius. Suzanne Stephens-Janning, direction artistique ; Kathinka Pasveer, son ; Sophia Körber, soprano ; Damien Pass, basse ; Johanna Stephens-Janning, clarinette basse ; Paul Hübner, trompette.
22h00. Église Saint-Paul. Moor Mother (née en) : Havre de Grace to Le Havre. Moor Mother, conception, musique et performance ; Aquiles Navarro, trompette ; Simon Sieger, flûte, orgue et percussions ; Pelicanto, Chœur LGBTQ+ d’Alsace.

29-IX-2024. 10h00. Salle de la Bourse. François Sarhan (né en 1972) : Log Book. François Sarhan, conception, musique et performance ; Zafraan Ensemble : Martin Posegga, saxophone ; Emmanuelle Bernard, violon ; Josa Gerhard, alto ; Jakob Krupp, contrebasse, basse électrique ; Daniel Eichholz, percussions ; Clemens Hund-Göschel, synthétiseur, piano ; Sofia Surgutschowa, management.
16h30. Cité de la musique et de la danse. François Sarhan (né en 1972) : Quatuor n°1 « Bobok ». Helmut Lachenmann (né en ) : quatuor à cordes n°3 « Grido ». Arnold Schoenberg (1874-1951) : quatuor à cordes n°2. Quatuor Diotima : Yun-Peng Zhao, violon ; Léo Marillier, violon ; Franck Chevalier, alto ; Alexis Descharmes, violoncelle. Axelle Fanyo, soprano.

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Un grand écart entre les XXᵉ et XXIᵉ siècles, entre et Moor Mother, entre Arnold Schoenberg et , tel est le pari – réussi ! – de Musica à la fin de sa deuxième semaine, qui interroge à la fois la spiritualité, les folles ambitions spatiales de l'humanité, les horreurs de la guerre avec et la poésie du quotidien de .

Comment évoquer dans un spectacle les exactions de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan, et plus largement les horreurs de la guerre, la violence et le mensonge d'État, sans tomber dans la dénonciation politique tapageuse, le sensationnalisme des images ou le pathos ? C'est l'objectif de l'oratorio The Source (2017) du compositeur américain et du metteur en scène Daniel Fish. Le public est encadré et surplombé par quatre grands écrans qui diffusent en continu des dizaines de visages en gros plan. L'orchestre se distingue en transparence derrière l'un des écrans, tandis que les chanteurs et chanteuses sont répartis parmi les spectateurs. Le dispositif est enfermant, écrasant et un peu angoissant. Les visages, tour à tour concentrés, sévères, interrogatifs, dégoûtés ou attristés, mais sans expression nettement tranchée qui nous aiderait à comprendre ce qui se joue, ne nous observent pas : leur regard plonge un peu plus bas, mais vers quoi ? Les textes, chantés par les voix des quatre solistes, passées au filtre de l'auto-tune, dans des traitements en direct très soignés et une écriture vocale raffinée, évoquent sans les commenter les informations que l'analyste du renseignement militaire Chelsea Manning a fait fuiter à WikiLeaks : bavures, assassinats de civils, actes de torture… WikiLeaks les a montrés au monde, nous avons pu voir, et nous sommes entourés de regards. La pop côtoie l'écriture savante. De l'orchestre émergent tout particulièrement batterie, guitare, basse et clavier électriques, afin de servir l'hybridation chère au compositeur, qu'il revendique comme un acte transgressif contre le racisme et la logique de classes. En fin de spectacle, tout s'arrête brusquement pour laisser place aux images du raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad, cette terrible bavure militaire qui fit au moins dix-huit victimes innocentes et douze blessés, dix minutes diffusées telles quelles, dans leur réalité glaçante. Nous comprenons alors que nous les observons à notre tour, après les dizaines de visages qui nous ont encadrés précédemment. C'est indéniablement la partie la plus poignante du spectacle, sans musique. En effet, pendant l'heure qui a précédé, la violence des textes n'a jamais été illustrée par le flux sonore, caractérisé par une certaine légèreté vaporeuse et plutôt en demi-teintes, sans véritable climax, accompagné d'images monotones fondées sur un même procédé, immuable et unique. En contraste, la violence des images prises depuis l'hélicoptère Apache est sans équivoque.

« 5… 4… 3… 2… 1… Ignition! » La performeuse et conceptrice de spectacle nous raconte dans Some notes on martian sonic aesthetics vols. I & II (2034-2051), créé en 2023, comment s'est développée la musique sur Mars, en fonction des contraintes fortes : vivre dans un environnement bruyant et agressif au milieu des machines et s'adapter aux terribles conditions de vie imposées sur la planète. Accompagnée par trois musiciens s'exprimant devant un grand écran au milieu d'un bric-à-brac d'objets et d'une forêt de micros, elle propose une musique bruitiste, en contrepoint des images générées par IA qui défilent. D'abord convaincus ou tout au moins intrigués par la proposition musicale, les spectateurs basculent progressivement dans la nausée, voire l'horreur. En effet, au-delà de la proposition narrative initiale, en forme de reportage, c'est notre monde actuel et notre folie qui sont pointés du doigt dans le récit qui suit, à travers la métaphore de notre fuite vers l'espace, alors que nous avons détruit notre propre monde. De nombreuses références littéraires et des images de synthèses représentent un voyage faussement poétique vers ce nouvel Eldorado fantasmé. La démonstration est bouleversante et crue, « comme dans une publicité », abjecte. est autant mordante et acide qu'elle sait nous faire pleurer avec elle sur notre propre bêtise. Un spectacle exceptionnel.

Une belle surprise nous attend le samedi matin à la POKOP avec le compositeur et le scientifique et violoncelliste Daniele Schön. La Prédiction des oscillations (création) est un spectacle de « théâtre musical et scientifique expérimental » soigneusement équilibré, agréable et instructif. Musique, expériences sonores et informations scientifiques sont distillées avec humour par les deux performeurs dans une jovialité cordiale et contagieuse. Le public est régulièrement invité à participer au jeu. Après avoir rapidement retracé l'histoire des modélisations fantasmées du cerveau et de la pensée – comme un réseau hydraulique du temps des Romains, comme un engrenage mécanique à la Renaissance ou comme un réseau informatique plus récemment – Daniele Schön nous indique que ces modèles sont inopérants, et surtout qu'on ne sait que bien peu de choses malgré toutes les avancées sur le sujet. Des volontaires dans le public testent alors en musique la transmission générationnelle, d'autres expérimentent la version musicale du test de Stroop (sur des voix graves et aigües qui nous trompent en disant l'inverse de ce qu'elles sont), on se lance tous dans un « couplage musical collectif » puis on finit par comprendre que le cerveau ne fait pas de calcul, n'a pas de carte-mémoire qui stocke ou déstocke.  illustre musicalement « l'avalanche des neurones » qui s'écoule devant nous, comme un sablier géant, puis Daniele Schön explique que se remémorer, c'est comme retrouver des traces dans le sable. Au sortir de la salle, des étudiantes et étudiants en neurologie de l'Université de Strasbourg répondent avec enthousiasme à toutes nos questions sur le cerveau. Il y a de la poésie dans cette science.

Ce spectacle aurait d'ailleurs pu tout à fait s'insérer dans Mini Musica, le rendez-vous de la création musicale pour le jeune public, qui bat son plein ce week-end. Fusées, de (2024) est une des œuvres programmées. Avec ses quatre interprètes remplis d'énergie, le spectacle est drôle, réjouissant, mais aussi plein d'interrogations, en écho avec le spectacle de Jennifer Walshe la veille : mais quelle est cette folle arrogance d'envoyer des hommes dans le cosmos ? C'est la pianiste Claudine Simon qui assure la performance musicale. Elle est malheureusement sous-employée, il y aurait tant d'autres espaces encore où insérer la musique, quel dommage ! En revanche, la présence des enfants est bien réelle dans la salle. C'est une réussite que de parvenir si bien à sensibiliser un jeune public aux spectacles de création, un pari sur l'avenir.

Sirius (1975/1977) de , génère des sentiments contrastés. Oui, il s'agit d'une grande œuvre de ce compositeur, vif inventeur de formes et de concepts, alors encore en pleine possession de ses moyens, fantasque mais génial. Pour ne rien gâcher, l'interprétation est fabuleuse d'intensité et d'engagement, les quatre interprètes nous convainquent dans leurs tenues blanche, rouge, bleue et dorée et leurs maquillages scintillants sous un ciel d'étoiles projetées au plafond du Palais des fêtes. La voix de basse de impressionne tout particulièrement par sa puissance et la force de sa conviction, mais aucun des interprètes ne démérite : ils et elles nous emportent totalement, la soprano , pleine d'expressivité, la clarinettiste et le trompettiste , parfaitement opérants aux manettes de ce « space opera sacré », comme le qualifie le philosophe Lambert Dousson. Et puis d'un autre côté, cette œuvre peut paraître extrêmement datée, ne serait-ce que par son électronique d'un autre temps, mais aussi par sa folie, sa démesure, sa prétention… Stockhausen n'avait peur de rien, pas même du ridicule. Oui, nous sommes bien dans les années soixante-dix, qui vont aussi générer le premier épisode de Star Wars (que nous adorons aussi, ne le cachons pas). Michel Chion a écrit que pour apprécier la science-fiction, il faut garder son âme d'enfant et accepter de se prêter au jeu. Stockhausen, en revanche, ne prenait pas son travail pour un jeu. C'est peut-être aussi cela qui est beau. Le sous-titre seul de son œuvre interroge sur ce que l'on doit en penser : « Concert intergalactique ». Tout un programme…

Avec son concert très attendu, programmé par le public du festival, l'artiste américaine Moor Mother achève à la suite de Stockhausen de placer la soirée sous le signe du rituel, mais dans un tout autre style. Accompagnée pour les premiers morceaux par la chorale LGBTQ+ d'Alsace Pelicanto, sa performance en spoken words débute en effet comme une cérémonie religieuse, qu'elle dirige comme le ferait une preacher. On se laisse prendre peu à peu par l'énergie, surtout lorsque son musicien à tout jouer Simon Sieger rejoint l'orgue de l'Église Saint-Paul, qui soit dit en passant offre un magnifique écrin au concert, et lance une première basse vrombissante à l'instrument, qui sera suivie plus tard d'une belle improvisation. Malheureusement, le concert est inégal dans son ensemble, et l'énergie s'étiole régulièrement, au fil des petites séquences collées un peu à la va-vite qui le constituent, sans liant. Il y a peu de contacts entre les musiciens, à l'image d'un long solo de trompette d'Aquiles Navarro, pas de véritable symbiose, sauf quand Sieger, descendu de la tribune de l'orgue, revient sur scène et use d'un chant guttural saisissant en contrepoint des sons électroniques bruitistes de Moor Mother. Ce concert, pourtant trop court, manque singulièrement d'unité.

Dès 10h, le dimanche matin, le public du festival est accueilli par des viennoiseries, des boissons chaudes et des jus de fruit à la Salle de la Bourse pour un concert de quatre heures, dans lequel chacun peut entrer et sortir à sa guise. , dans le rôle du récitant, présente son Log Book en compagnie du Zafraan Ensemble (violon, alto, sax baryton + alto, clavier électrique + piano, percussions). Initié en 2019 le jour de son anniversaire (le 30 septembre), il s'agit d'un journal intime qui s'émerveille des détails parfois insignifiants de la vie quotidienne. Il court chronologiquement jusqu'au mois de septembre 2024 (nous sommes alors à la veille d'un nouvel anniversaire du compositeur). Chaque jour choisi dans ce calendrier est accompagné d'une courte séquence musicale descriptive. Tour à tour, ces séquences sont de couleur jazz ou rock, elles font parfois référence à la valse, à des sonorités plus bruitées, elles présentent des citations et peuvent rappeler ça et là les fous engrenages rythmiques de Stravinski. Leur diversité et leur richesse sont saisissantes. En dépit de la consigne, nous n'avons pas envie d'en rater une miette. Elles sont à chaque fois illustrées en arrière-plan sur un écran par un dessin dont le style rappelle une enluminure médiévale ou les cadavres exquis des surréalistes. Ces images ont été initialement esquissées par le compositeur, avant d'être habillées et achevées par une IA. Un jeu de carte est d'ailleurs présenté à l'entrée de la salle, lié à l'œuvre (on doit y deviner à quelle carte correspond une musique entendue) : le jeu comprend plus de quatre-vingt cartes et séquences musicales associées, quand le concert n'en présente qu'un peu plus d'une cinquantaine. Voici quelques exemples de ces séquences musicales et narratives : une machine à laver un peu détraquée, un rêve, une patate cuisinée, une crotte de chien qui énerve une vieille dame, un feu d'artifice, l'enfant Fjodor, dont on suit la voix, les rires, les chants et l'appréhension du monde, des déambulations du compositeur dans les villes de Berlin et de Prague, la météo marine, qui revient régulièrement, ainsi que l'évocation d'un cadenas dont on a perdu le code, sur lequel un vendeur essaye méthodiquement toutes les combinaisons de 9999 à 0053 (le sésame), etc. Ce cabinet de curiosités, à la fois fantastique et banal, nous happe littéralement jusqu'au début de l'après-midi et nous ne boudons pas notre plaisir. Sa séquence conclusive, chaotique, remplie de samples, de paroles, de musiques, de discours et de citations, s'achève sur la phrase : « Mais tu dois apprendre à fermer tes oreilles. » Bien au contraire, les nôtres furent grandes ouvertes pendant ces 4h d'intense bonheur sonore et poétique. On en redemande !

Après l'avant-première du film d'Andreas Morell Arnold Schoenberg : l'inlassable visionnaire, en partenariat avec Arte, le entre en scène pour un programme interprété avec la maîtrise chirurgicale et analytique qu'on leur connaît. « Bobok », le premier quatuor de , sonne à nos oreilles bien plus bartokien que Schoenbergien avec ses glissandi répétés, ses trémolos et ses ostinatos sarcastiques. « Grido », troisième quatuor d' (2001), laisse éclater l'immense technicité de Diotima, jamais dénuée d'une sensibilité expressive qu'ils parviennent à insuffler à cette partition intensément complexe, à laquelle ils donnent vie. Leur interprétation est dédiée à Rohan de Saram, premier violoncelliste du Quatuor Arditti, qui créa l'œuvre, et dont on apprend qu'il vient de mourir. Enfin, l'ensemble est rejoint par la soprano dont la voix, autant cuivrée que veloutée, puissante et sentimentale à souhait, fonctionne à merveille dans le Quatuor n°2 d'Arnold Schoenberg (1907-1908). Ainsi s'achève le dernier concert auquel nous assistons à Musica. Ce post-romantisme déliquescent annonce, certes, nombre de langage musicaux à venir, mais à la réentendre, cette musique composée il y a plus d'un siècle est maintenant devenue tout bonnement classique.

Crédits photographiques : © Thaïs Breton ; Log Book © Musica

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Strasbourg. Festival Musica.
27-IX-2024. 19h00. Théâtre du Maillon. Ted Hearne (né en 1982) : The Source. Mise en scène : Daniel Fish ; livret : Mark Doten ; conception lumière : Christopher Kuhl, associé à Bryan Ealey ; conception vidéo : Jim Findlay, Daniel Fish ; conception scénique : Jim Findlay ; collaborateur vidéo et mise en scène : Jeff Sugg ; conception de traitements vocaux : Rohan Chander et Philip White ; María Muñoz Lopez, violon ; Marion Abeilhou, alto ; Antoine Martynciow, violoncelle ; Taylor Levine, guitare ; Greg Chudzik, basse électrique ; Ron Wiltrout, batterie ; Rohan Chander, électronique ; Eliza Bagg, Mikaela Bennett, Isaiah Robinson et Jonathan Woody, voix ; Nathan Koci, clavier et direction.
22h00. Salle de la Bourse. Jennifer Walshe (née en 1974) : Some notes on martian sonic aesthetics vols. I & II (2034-2051). Jennifer Walshe, performance, Nick Roth, saxophone, Vanessa Porter, percussions, Lee Patterson, électronique.

28-IX-2024. 11h00. La POKOP. Benjamin Dupé (né en 1976) : La Prédiction des oscillations. Daniele Schön, violoncelle, voix parlée ; Benjamin Dupé, électronique musicale en direct, voix parlée ; Julien Frénois, son et direction technique, N.N., lumières.
14h00. 14h00. TJP – petite scène. Jeanne Candel : Fusées. Jeanne Candel, Vladislav Galard, Sarah Le Picard, Jan Peters, Claudine Simon, concept ; Jeanne Candel, mise en scène ; Margot Alexandre, Jan Peters, Claudine Simon, performance ; Sarah Jacquemot-Fiumani, régie.
19h00. Salle des fêtes. Karlheinz Stockhausen (1928-2007) : Sirius. Suzanne Stephens-Janning, direction artistique ; Kathinka Pasveer, son ; Sophia Körber, soprano ; Damien Pass, basse ; Johanna Stephens-Janning, clarinette basse ; Paul Hübner, trompette.
22h00. Église Saint-Paul. Moor Mother (née en) : Havre de Grace to Le Havre. Moor Mother, conception, musique et performance ; Aquiles Navarro, trompette ; Simon Sieger, flûte, orgue et percussions ; Pelicanto, Chœur LGBTQ+ d’Alsace.

29-IX-2024. 10h00. Salle de la Bourse. François Sarhan (né en 1972) : Log Book. François Sarhan, conception, musique et performance ; Zafraan Ensemble : Martin Posegga, saxophone ; Emmanuelle Bernard, violon ; Josa Gerhard, alto ; Jakob Krupp, contrebasse, basse électrique ; Daniel Eichholz, percussions ; Clemens Hund-Göschel, synthétiseur, piano ; Sofia Surgutschowa, management.
16h30. Cité de la musique et de la danse. François Sarhan (né en 1972) : Quatuor n°1 « Bobok ». Helmut Lachenmann (né en ) : quatuor à cordes n°3 « Grido ». Arnold Schoenberg (1874-1951) : quatuor à cordes n°2. Quatuor Diotima : Yun-Peng Zhao, violon ; Léo Marillier, violon ; Franck Chevalier, alto ; Alexis Descharmes, violoncelle. Axelle Fanyo, soprano.

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