Plus de détails
Ludwig van Beethoven : Symphonies n° 1 à 9 ; Messe op. 86 ; Ouverture de Léonore n° 3 op. 72. Hector Berlioz : Symphonie fantastique op. 14 (avec répétitions). Johannes Brahms : Symphonies n° 1 à 4. Benjamin Britten : War Requiem op. 66. Anton Bruckner : Symphonies n° 3, n° 4, n° 6, n° 7, n° 8 et n° 9 ; Messe n° 3. Emmanuel Chabrier : España. Rodion Chtchedrine : Le Testament d’Heiligenstadt de Beethoven ; Carmen-Suite. Dimitri Chostakovitch : Symphonies n° 5, n° 6, n° 7, n° 9 et n° 10 ; Concerto pour piano, trompette et cordes n° 1. Antonín Dvořák : Symphonie n° 8 ; Ouverture de Carnaval op. 92 ; Stabat Mater op. 58. Georges Enesco : Rhapsodie roumaine op. 11 n° 1. George Gershwin : Rhapsody in Blue. Charles Gounod : Messe solennelle en l’honneur de Saint-Cécile. Joseph Haydn : Sinfonia Hob.Ia:7 ; Symphonie n° 88 ; Messe “Harmoniemesse” Hob.XXII:14. Giya Kancheli : Dixit. Franz Liszt : Rhapsodie hongroise n° 2 (orch. Karl Müller-Berghaus). Witold Lutosławski : Concerto pour orchestre. Gustav Mahler : Symphonies n° 1 à 9. Misato Mochizuki : Nirai. Modeste Moussorgski : Les Tableaux d’une Exposition. Wolfgang Amadeus Mozart : Requiem K. 626. Arvo Pärt : Berliner Messe. Francis Poulenc : Stabat Mater FP 148 ; Concerto pour orgue, cordes et timbales FP 93. Sergueï Rachmaninov : Les Cloches op. 35 ; Danses symphoniques op. 45. Maurice Ravel : Rapsodie espagnole. Ottorino Respighi : Les Pins de Rome P 141. Wolfgang Rihm : Requiem-Strophen. Camille Saint-Saëns : Symphonie n° 3 op. 78. Arnold Schoenberg : Gurre-Lieder. Franz Schubert : Symphonies n° 3 et n° 8 ; Messe n° 2 D. 167. Robert Schumann : Symphonie n° 1 op. 38. Raminta Šerkšnyté : Fires. Jean Sibelius : Finlandia op. 26 ; Suite Karelia op. 11 ; Symphonie n° 2. Johannes Maria Staud : Maniai. Richard Strauss : Quatre Interludes symphoniques d’Intermezzo op. 72 ; Don Juan op. 20 ; Ein Heldenleben op. 40 ; Also sprach Zarathustra op. 30 ; Burleske pour piano et orchestre AV 85 ; Eine Alpensinfonie op. 64 ; Rosenkavalier-Suite AV 145 ; Till-Eulenspiegel op. 28 (avec répétitions) ; Quatre derniers Lieder AV 150. Igor Stravinsky : Symphonie de Psaumes ; Petrouchka (version 1947) ; Le Sacre du Printemps ; L’Oiseau de feu (suites de 1919 et 1945). Josef Suk : Sérénade pour orchestre à cordes. Karol Szymanowski : Symphonie n° 3 op. 27. Alexander Tchaïkovski : Symphonie n° 4 op. 78. Piotr Ilitch Tchaïkovski : Symphonies n° 5 (avec répétitions) et n° 6 ; Francesca da Rimini op. 32 ; Roméo et Juliette ; La Dame de Pique (opéra intégral). Edgar Varèse : Ionisation ; Amériques. Giuseppe Verdi : Requiem. Jörg Widmann : Con brio.
Interprètes : Priska Eser, Christiane Karg, Krassimira Stoyanova, Genia Kühmeier, Emily Magee, Sally Matthews, Erin Wall, Malin Hartelius, Anja Harteros, Michaela Knab, Mia Persson, Twyla Robinson, Christine Brewer, Anna Prohaska, Tatiana Pavlovskaya, Mojca Erdmann, Luba Orgonášová, Tatiana Serjan, Pelageya Kurinaya, Deborah Voigt, sopranos ;
Karen Cargill, Elisabeth Kulman, Larissa Diadkova, Oksana Volkova, Olga Savova, Marina Prudenskaja, mezzo-sopranos ;
Gabriele Weinfurter, Mihoko Fujimura, Lioba Braun, Gerhild Romberger, Judith Schmid, Bernarda Fink, Nathalie Stutzmann, Janina Baechle, altos ;
Michael Schade, Maximilian Schmitt, Mark Padmore, Ilker Arcayürek, Christian Elsner, Bernard Schneider, Rafal Bartmiński, Johan Botha, Oleg Dolgov, Misha Didyk, Vadim Zaplechny, Mikhail Makarov, Saimir Pirgu, Stig Andersen, Herwig Pecoraro, ténors ;
Michael Volle, Christian Gerhaber, Alexei Markov, Hanno Müller-Brachmann, Alexei Shishlyaev, barytons ;
Luca Pisaroni, Adam Plachetka, Tomasz Slawinski, barytons-basses ;
Stanislav Trofimov, Liang Li, Franz-Josef Selig, Ain Anger, Gustáv Beláček, Anatoli Sivko, Orlin Anastassov, basses ;
Max Hanft, Ivetka Apkala, orgues ; Denis Matsuev, Yefim Bronfman, Daniil Trifonov, pianos ; Andreas Röhn, Anton Barakhovsky, violons ; Nimrod Guez, alto ; Hannes Läubin, trompette ;
Chœur d’Enfants de Tolz, Chœur d’Enfants de l’Opéra de Bavière, Chœur de la Radio MDR, Chœur d’Etat de Lettonie, Chœur et Orchestre symphonique de la Radio de Bavière, direction : Mariss Jansons. 68 CD dont 11 SACD plus 2 DVD BR Klassik. Enregistrés en public, à l’Herkulesaal der Residenz, la Philharmonie am Gasteig de Munich, au Vatican, à Rome, au Suntory Hall de Tokyo, au Carnegie Hall de New York, au Musikverein de Vienne, à l’Abbaye de Waldsassen, en Bavière entre 2003 et 2019. Notice en anglais et allemand. Durée totale : environ 83 heures et 30 minutes
Disparu le 1er décembre 2019, Mariss Jansons laisse une discographie d'une importance considérable sur le plan artistique. Le très beau coffret édité par BR Klassik met en lumière les dernières années de la carrière du chef d'orchestre letton qui prit la direction de la phalange bavaroise en 2003. Un testament musical, assurément, avec en prime, quelques concerts inédits. Peu de déceptions – toutes relatives – pour tant de merveilles !
Que ce soient les années passées à Léningrad sous l'ère soviétique puis à Oslo, Pittsburg et au Concertgebouw d'Amsterdam, Mariss Jansons a été admiré sinon vénéré par tous les artistes qu'il a côtoyés et, en premier lieu, ses confrères chefs d'orchestre. Révélé en Occident en 1971, lorsqu'il fut lauréat du Concours Karajan, il mena une carrière marquée par une forme d'humilité vis-à-vis des œuvres et la quête incessante d'un raffinement sonore, deux points communs avec son aîné, au Concertgebouw, Bernard Haitink. Dans aucun des répertoires les plus violemment expressifs qu'il ait dirigés (de Mahler à Chostakovitch en passant par la musique contemporaine), il ne fit preuve d'un quelconque narcissisme. Il apparut davantage comme un “accompagnateur” des musiciens, que le “Dirigent” que l'on pouvait attendre. Les concerts à Munich – que l'on mettra parfois en regard avec les mêmes œuvres gravées au Concertgebouw dont le chef assumait également les destinées – et les tournées à l'étranger révèlent une association pour le moins étonnante : celle d'un musicien d'une subtilité extrême face à l'un des orchestres les plus puissants et typés de la scène internationale. Une confrontation explosive qui produisit, souvent, des interprétations de référence.
BR Klassik séduit le mélomane avec des bandes de concerts inédites. C'est le cas des Symphonies n° 3, n° 4, n° 6 et n° 8 de Mahler, mais aussi du Requiem de Mozart, de la Berliner Messe de Pärt, du Concerto n° 1 pour piano et trompette ainsi que la Symphonie n° 9 de Chostakovitch. Ajoutons la Messe n° 3 de Bruckner, Roméo et Juliette de Tchaïkovski, et L'Oiseau de feu de Stravinsky. Concernant Mahler, nous disposons, de fait, d'un cycle complet. Mises en perspective avec les symphonies gravées pour la plupart avec Oslo ou le Concertgebouw, le RSO de Bavière offre des versions parfois plus abouties. C'est le cas de la Symphonie n° 9 dont chaque phrase semble portée dans une démarche testamentaire. La Symphonie n° 6 est tout aussi remarquable, tendue comme un arc avec des tempi rapides. Les couleurs de l'orchestre sont exaltées. Jansons enferme la Symphonie n° 5 dans une sorte de désolation qui concentre les chocs extrêmes. Il creuse les sons, mettant à nu les harmonies. L'orchestre possède les moyens d'une ambition aussi personnelle. La Symphonie n° 4 respire avec beaucoup d'élégance, de naturel et de fraîcheur. Nous sommes plus mitigés quant à la Symphonie n° 3 qui manque cruellement de “cœur”, de vibrations. Du finale, il ne subsiste, hélas, que le caractère grandiose. Légère déception, également, pour la Symphonie n° 1, si proche de celle d'Oslo et moins convaincante qu'à Amsterdam. L'écoute de la Symphonie n° 7 avec des ralentendos incompréhensibles et des accents nerveux déroute. Dans Bruckner, la Symphonie n° 7 apparaît davantage comme une démonstration d'efficacité orchestrale. Cela s'arrange avec des œuvres à la densité moins “spirituelle” telles que les Symphonies n° 3 et n° 6. Les cordes (quelles cordes graves et quels cuivres !) portent les tensions à un paroxysme rarement atteint. Deux lectures parmi les plus belles de ces dernières années.
Les deux autres intégrales consacrées à Brahms et surtout Beethoven impressionnent. Pour cette dernière, à chaque symphonie est associée une commande passée à un compositeur : paraphrases, en somme, d'esthétiques radicalement différentes les unes des autres et réunies en un hommage des plus réjouissants, allant de l'élégance stravinskienne (Rodion Chtchedrine) aux jeux de timbres et de rythmes multiples (Maria Staud). Les captations en concert et à Tokyo, sont d'une intensité et d'une urgence inouïes. Une seconde version de la Symphonie n° 9 est d'ailleurs proposée. Captée au Vatican, elle est plus accomplie encore que celle de l'intégrale. Les micros très proches restituent à la fois la concentration, mais aussi la puissance typée de l'orchestre. Que d'attraits dans ces pupitres rutilants même si la distribution (Krassimira Stoyanova, Lioba Braun, Michael Schade, Michael Volle) ne se hisse pas au niveau de l'orchestre ! Dans Brahms, la prise de risques, si peu assumée de nos jours, est à chaque instant. Il suffit d'écouter le finale de la Symphonie n° 2, d'une folle virtuosité et à la limite du tempo.
Au gré des écoutes, il nous faut mentionner quelques perles avant les déceptions. Ainsi, le Concerto pour orchestre de Lutosławski met en valeur l'indépendance et la personnalité des solistes. Dans cette écriture à la fois fouillée et robuste, le RSO de Bavière n'a aucun équivalent. Les solistes se déchaînent : une ivresse sonore ! Choc identique avec la Symphonie Alpestre d'une puissance dont on ne trouve guère d'équivalent. Le grain des cordes lorsque cela est nécessaire, le caractère organique et vivant de la masse granitique du son, l'éclat aveuglant des cuivres sont fascinants. Autre exemple marquant : la Symphonie n° 8 de Dvořák dans laquelle les pupitres changent dans l'instant d'atmosphère, passant d'une légèreté ensoleillée à une noirceur et une dureté d'attaque sidérantes. Il en va de même avec Schubert et Schumann dont les lectures s'inscrivent parmi les références.
Passons aux symphonies de Chostakovitch. L'impact physique se découvre progressivement dans les symphonies n° 6 et n° 9. Irrésistible ! Les opus déjà parus (n° 5, n° 6, n° 7, n° 10) et chroniqués font partie des grandes lectures actuelles aux côtés des versions de Gergiev, Storgårds et Noseda. L'interprétation des œuvres de Tchaïkovski se refuse à tout sentimentalisme, assumant une dureté parfois des timbres, une intransigeance dans le maintien des tempi : le modèle de Mravinsky reste en mémoire. Quel contraste avec la souplesse de la direction dans la Dame de Pique dont le seul bémol réside dans une distribution vocale en-deçà de la qualité instrumentale. Les pièces de Stravinsky manquent d'un élan charnel, de la griserie (Sacre du printemps, Oiseau de feu), mais aussi de violence expressive. Jansons passe à côté de la puissance incantatoire de la Symphonie de Psaumes. On sera plus réservé encore quant à la lecture de la Symphonie Fantastique de Berlioz, d'une distanciation qui frise le contresens. Il est rare, dans cette édition, que la captation desserve l'interprétation. C'est le cas dans le programme Haydn capté à la basilique Waldsassen. Le son est trop épais – basses indistinctes – malgré le travail de Jansons sur les nuances. Les accents du Menuet dans la Symphonie n° 88, sont grossis de manière ridicule. L'interprétation de l'Harmoniemesse souffre d'un style massif (le DVD est finalement plus instructif). Idem avec le Requiem de Mozart, d'une rigueur grandiose, mais dont l'urgence et peut-être même de la foi nécessaires font défaut.
Soulignons, pour conclure, l'ajout (remarquable) de répétitions et de deux DVD (Haydn et Schoenberg). Enfin, la durée particulièrement généreuse du coffret devrait occuper quelques week-ends…
Plus de détails
Ludwig van Beethoven : Symphonies n° 1 à 9 ; Messe op. 86 ; Ouverture de Léonore n° 3 op. 72. Hector Berlioz : Symphonie fantastique op. 14 (avec répétitions). Johannes Brahms : Symphonies n° 1 à 4. Benjamin Britten : War Requiem op. 66. Anton Bruckner : Symphonies n° 3, n° 4, n° 6, n° 7, n° 8 et n° 9 ; Messe n° 3. Emmanuel Chabrier : España. Rodion Chtchedrine : Le Testament d’Heiligenstadt de Beethoven ; Carmen-Suite. Dimitri Chostakovitch : Symphonies n° 5, n° 6, n° 7, n° 9 et n° 10 ; Concerto pour piano, trompette et cordes n° 1. Antonín Dvořák : Symphonie n° 8 ; Ouverture de Carnaval op. 92 ; Stabat Mater op. 58. Georges Enesco : Rhapsodie roumaine op. 11 n° 1. George Gershwin : Rhapsody in Blue. Charles Gounod : Messe solennelle en l’honneur de Saint-Cécile. Joseph Haydn : Sinfonia Hob.Ia:7 ; Symphonie n° 88 ; Messe “Harmoniemesse” Hob.XXII:14. Giya Kancheli : Dixit. Franz Liszt : Rhapsodie hongroise n° 2 (orch. Karl Müller-Berghaus). Witold Lutosławski : Concerto pour orchestre. Gustav Mahler : Symphonies n° 1 à 9. Misato Mochizuki : Nirai. Modeste Moussorgski : Les Tableaux d’une Exposition. Wolfgang Amadeus Mozart : Requiem K. 626. Arvo Pärt : Berliner Messe. Francis Poulenc : Stabat Mater FP 148 ; Concerto pour orgue, cordes et timbales FP 93. Sergueï Rachmaninov : Les Cloches op. 35 ; Danses symphoniques op. 45. Maurice Ravel : Rapsodie espagnole. Ottorino Respighi : Les Pins de Rome P 141. Wolfgang Rihm : Requiem-Strophen. Camille Saint-Saëns : Symphonie n° 3 op. 78. Arnold Schoenberg : Gurre-Lieder. Franz Schubert : Symphonies n° 3 et n° 8 ; Messe n° 2 D. 167. Robert Schumann : Symphonie n° 1 op. 38. Raminta Šerkšnyté : Fires. Jean Sibelius : Finlandia op. 26 ; Suite Karelia op. 11 ; Symphonie n° 2. Johannes Maria Staud : Maniai. Richard Strauss : Quatre Interludes symphoniques d’Intermezzo op. 72 ; Don Juan op. 20 ; Ein Heldenleben op. 40 ; Also sprach Zarathustra op. 30 ; Burleske pour piano et orchestre AV 85 ; Eine Alpensinfonie op. 64 ; Rosenkavalier-Suite AV 145 ; Till-Eulenspiegel op. 28 (avec répétitions) ; Quatre derniers Lieder AV 150. Igor Stravinsky : Symphonie de Psaumes ; Petrouchka (version 1947) ; Le Sacre du Printemps ; L’Oiseau de feu (suites de 1919 et 1945). Josef Suk : Sérénade pour orchestre à cordes. Karol Szymanowski : Symphonie n° 3 op. 27. Alexander Tchaïkovski : Symphonie n° 4 op. 78. Piotr Ilitch Tchaïkovski : Symphonies n° 5 (avec répétitions) et n° 6 ; Francesca da Rimini op. 32 ; Roméo et Juliette ; La Dame de Pique (opéra intégral). Edgar Varèse : Ionisation ; Amériques. Giuseppe Verdi : Requiem. Jörg Widmann : Con brio.
Interprètes : Priska Eser, Christiane Karg, Krassimira Stoyanova, Genia Kühmeier, Emily Magee, Sally Matthews, Erin Wall, Malin Hartelius, Anja Harteros, Michaela Knab, Mia Persson, Twyla Robinson, Christine Brewer, Anna Prohaska, Tatiana Pavlovskaya, Mojca Erdmann, Luba Orgonášová, Tatiana Serjan, Pelageya Kurinaya, Deborah Voigt, sopranos ;
Karen Cargill, Elisabeth Kulman, Larissa Diadkova, Oksana Volkova, Olga Savova, Marina Prudenskaja, mezzo-sopranos ;
Gabriele Weinfurter, Mihoko Fujimura, Lioba Braun, Gerhild Romberger, Judith Schmid, Bernarda Fink, Nathalie Stutzmann, Janina Baechle, altos ;
Michael Schade, Maximilian Schmitt, Mark Padmore, Ilker Arcayürek, Christian Elsner, Bernard Schneider, Rafal Bartmiński, Johan Botha, Oleg Dolgov, Misha Didyk, Vadim Zaplechny, Mikhail Makarov, Saimir Pirgu, Stig Andersen, Herwig Pecoraro, ténors ;
Michael Volle, Christian Gerhaber, Alexei Markov, Hanno Müller-Brachmann, Alexei Shishlyaev, barytons ;
Luca Pisaroni, Adam Plachetka, Tomasz Slawinski, barytons-basses ;
Stanislav Trofimov, Liang Li, Franz-Josef Selig, Ain Anger, Gustáv Beláček, Anatoli Sivko, Orlin Anastassov, basses ;
Max Hanft, Ivetka Apkala, orgues ; Denis Matsuev, Yefim Bronfman, Daniil Trifonov, pianos ; Andreas Röhn, Anton Barakhovsky, violons ; Nimrod Guez, alto ; Hannes Läubin, trompette ;
Chœur d’Enfants de Tolz, Chœur d’Enfants de l’Opéra de Bavière, Chœur de la Radio MDR, Chœur d’Etat de Lettonie, Chœur et Orchestre symphonique de la Radio de Bavière, direction : Mariss Jansons. 68 CD dont 11 SACD plus 2 DVD BR Klassik. Enregistrés en public, à l’Herkulesaal der Residenz, la Philharmonie am Gasteig de Munich, au Vatican, à Rome, au Suntory Hall de Tokyo, au Carnegie Hall de New York, au Musikverein de Vienne, à l’Abbaye de Waldsassen, en Bavière entre 2003 et 2019. Notice en anglais et allemand. Durée totale : environ 83 heures et 30 minutes