Le chorégraphe Jan Fabre renvoyé devant le tribunal correctionnel pour harcèlement sexuel
En 2018, une vingtaine de danseuses et danseurs, ex-collaborateurs du chorégraphe et plasticien belge Jan Fabre et de sa compagnie Troubleyn avaient publié une lettre dénonçant des humiliations et du chantage à caractère sexuel, au sein de sa compagnie. Jan Fabre s'était alors déclaré prêt à collaborer à toute enquête qui serait ouverte sur le sujet.
D'après le quotidien belge Le Soir, une enquête a effectivement été ouverte par l'Auditorat du travail d'Anvers. Après trois années d'investigation, l'instance belge a renvoyé l'affaire devant le tribunal correctionnel d'Anvers. Une première audience est prévue le 21 septembre, au cours de laquelle Jan Fabre sera entendu pour des faits de « violence » et de « harcèlement sexuel au travail », concernant une douzaine d'employés de Troubleyn, ainsi que pour des faits d'attentat à la pudeur envers une personne. (DG)