Les ministres, de la Culture, Roselyne Bachelot, et du Travail, Elisabeth Borne, ont annoncé conjointement le mardi 11 mai que l’année blanche serait prolongée de quatre mois, jusqu’au 31 décembre 2021, afin de maintenir le niveau d’indemnisation des intermittents le temps que l’ensemble des activités de spectacle vivant ait retrouvé un niveau normal. Par ailleurs, les intermittents qui, faute de périodes travaillées suffisantes, ne parviendraient pas à renouveler leurs droits à allocations disposeront de trois filets de sécurité pour accéder à une indemnité pendant toute l’année 2022.
Les jeunes professionnels de moins de 30 ans qui démarrent leur carrière vont bénéficier d’un accompagnement renforcé. Le nombre d’heures minimum pour avoir accès au régime d’intermittence sera abaissé à 338 heures, pendant une durée de 6 mois. Ils pourront également bénéficier des mesures prévues dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution ». Enfin, trois dispositifs d’aide à l’emploi bénéficieront de moyens complémentaires à hauteur de 30 millions d’euros et les droits aux indemnités journalières maladie et maternité seront maintenus jusqu’au 31 décembre 2021 pour ceux dont les droits ont expiré, avec rétroactivité.
Des mesures de soutien pour accompagner la reprise des lieux culturels seront par ailleurs annoncées prochainement. (DG)