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Paris. Opéra Bastille. Amphithéâtre Olivier Messiaen. 10-V-2025 Danseurs Chorégraphes. Ballet de l’Opéra de Paris.
Il en va de nous. Chorégraphie : Rubens Simon. Musique : Arthus Raveau. Scénario Quentin : Martin Laprade. Voix : Valentine Daruty, Enzo Messinanou, Claire Chazal, Vassili Schneider, Diego Andres, Lucia Passaniti. Piano : Hélène Tysman. Lumières : Tom Klefstad
Avec Apolline Anquetil, Hortense Millet-Maurin, Tosca Auba, Aurélien Gay, Corentin Dournes, Manuel Giovani.
À perte de vue et au-delà. Chorégraphie :
Maxime Thomas. Musiques : Serge Gainsbourg « Les Goémons » ; Gabriel Fauré, Élégie en ut mineur, op. 24. Lumières : Tom Kiefstad
Avec Gladys Foggea, artiste invitée ; Maxime Thomas
Jupiter. Chorégraphie : Manuel Garrido. Musique : Gustav Holst, The Planets Suite, Op. 32: IV. Jupiter. Lumières : Tom Klefstad. Costumes : Keto Dancewear
Avec Clara Mousseigne, Elizabeth Partington, Rémi Singer-Gassner, Manuel Garrido
0’00. Chorégraphie : Axel Ibot. Musique : Paul Fleury. Costumes : Charlie Le Mindu. Lumières : Tom Kiefstad. Avec Enzo Saugar
Minuit. Chorégraphie : Yvon Demol. Musique : Evgueni Galperine, This Town will burn before dawn, The wheel has come full circle, La lettre d’un disparu, Cold front. Costumes : Charlie Le Mindu. Lumières : Tom Klefstad
Avec Apolline Anquetil, Milo Avêque, Keita Bellali, Nathan Bisson, Naïs Dubosca, Seojun Yoon
Les interprètes du Ballet de l'Opéra de Paris ont eu carte blanche pour créer une courte chorégraphie dans le cadre de Danseurs Chorégraphes à l'Amphithéâtre Bastille. Cinq signatures très différentes à découvrir !
Trois couples à différents âges de l'amour… Le concept a déjà été utilisé brillamment par Jerome Robbins dans In the night. Il est aujourd'hui décliné par Rubens Simon dans Il en va de nous, une pièce ensoleillée et un peu bavarde, utilisant exclusivement la technique classique. La bande son alterne entre lectures de poèmes et dialogues amoureux dans le noir, tandis que la pianiste Hélène Tysman accompagne les parties dansées sur une partition d'Arthus Raveau.
S'ensuit un duo inclusif et très émouvant avec Gladys Foggea, danseuse guadeloupéenne en fauteuil et Maxime Thomas, qui prouve que handicap et danse ne sont pas incompatibles. Ce duo a été écrit en hommage à la romancière Maryse Condé, disparue l'année dernière. A perte de vue et au-delà est un très beau moment, plébiscité par les spectateurs. Une raison de plus pour nous réjouir que cette soirée Danseurs chorégraphes ait de nouveau été organisée depuis l'année dernière, après dix ans d'interruption.
Atmosphère futuriste avec Jupiter, le quatuor original de Manuel Garrido, présenté juste après, sur la Planets suite de Gustave Holtz. Académiques orange très design et maquillages appuyés, cette suite de planètes, très bien écrite et chorégraphiée, avec d'excellents interprètes, nous transporte sur Jupiter avec élan et précision. En plus, c'est dynamique et vitaminé !
Encore plus futuriste, la seconde peau pailletée peinte sur le corps d'Enzo Saugar, signée de Charlie Le Mindu pour le court solo sur pointes d'Axel Ibolt, inspiré de La Mort du Cygne et baptisée 0'00. Une performance étonnante et fascinante, magnifiquement éclairée par Tom Klefstad, qui signe toutes les lumières de cette soirée Danseurs chorégraphes.
Mais le seul danseur chorégraphe en mesure de créer un univers fantastique et inquiétant est Yvon Demol avec Minuit. Il met en scène une armée de nonnes dominatrices en collants noir et fixe-chaussettes, des costumes également conçus par Charlie Le Mindu, pour un sextuor inventif et surprenant où les genres se mêlent et les corps s'arqueboutent. Vénéneuse et sophistiquée, interprétée par des danseurs et danseuses méconnaissables aux sourcils effacés par du fond de teint, cette création aurait largement sa place dans les principaux concours de chorégraphie, comme Danse élargie ou Sobanova Dance Awards. On attend la suite avec impatience !
Crédits photographiques : © Julien Benhamou / Opéra national de Paris
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Paris. Opéra Bastille. Amphithéâtre Olivier Messiaen. 10-V-2025 Danseurs Chorégraphes. Ballet de l’Opéra de Paris.
Il en va de nous. Chorégraphie : Rubens Simon. Musique : Arthus Raveau. Scénario Quentin : Martin Laprade. Voix : Valentine Daruty, Enzo Messinanou, Claire Chazal, Vassili Schneider, Diego Andres, Lucia Passaniti. Piano : Hélène Tysman. Lumières : Tom Klefstad
Avec Apolline Anquetil, Hortense Millet-Maurin, Tosca Auba, Aurélien Gay, Corentin Dournes, Manuel Giovani.
À perte de vue et au-delà. Chorégraphie :
Maxime Thomas. Musiques : Serge Gainsbourg « Les Goémons » ; Gabriel Fauré, Élégie en ut mineur, op. 24. Lumières : Tom Kiefstad
Avec Gladys Foggea, artiste invitée ; Maxime Thomas
Jupiter. Chorégraphie : Manuel Garrido. Musique : Gustav Holst, The Planets Suite, Op. 32: IV. Jupiter. Lumières : Tom Klefstad. Costumes : Keto Dancewear
Avec Clara Mousseigne, Elizabeth Partington, Rémi Singer-Gassner, Manuel Garrido
0’00. Chorégraphie : Axel Ibot. Musique : Paul Fleury. Costumes : Charlie Le Mindu. Lumières : Tom Kiefstad. Avec Enzo Saugar
Minuit. Chorégraphie : Yvon Demol. Musique : Evgueni Galperine, This Town will burn before dawn, The wheel has come full circle, La lettre d’un disparu, Cold front. Costumes : Charlie Le Mindu. Lumières : Tom Klefstad
Avec Apolline Anquetil, Milo Avêque, Keita Bellali, Nathan Bisson, Naïs Dubosca, Seojun Yoon