En parallèle de l'exposition Choré-graphies au Musée des beaux-Arts de Besançon, le Frac Franche-Comté met les corps à l'épreuve au fil de trois expositions sous le titre « Corps sans graphie ». Conçu en 2013 par l'architecte japonais Kengo Kuma, le bâtiment ultra moderne et bien intégré à son environnement, dominé par la citadelle et bordé par le Doubs, regroupe le Conservatoire et le Fonds régional d'art contemporain en une Cité des arts. Des chorégraphes ont été accueillis dans ces lieux industriels réhabilités avec succès : François Chaignaud (en résidence), Emmanuelle Huynh, Yuval Pick, DD Dorvillier. « Un homme qui dort » de Laurent Goldring entend interroger sur le rapport des corps à l'espace et « dénoncer les représentations normées » au travers de corps contraints dans des vidéos-performances qui ne laissent pas indifférent. Son impressionnante installation Cesser d'être un (2020), acquise par le Frac en 2021, peut devenir l'objet de performances chorégraphiques. La collection permanente donne à voir également des « corps insensés » au travers d'œuvres sur différents supports montrant la différence et l'étrangeté. Enfin, c'est au tour du corps des visiteurs d'être sollicité et de devenir acteur dans l'exposition sonore interactive de l'artiste et chorégraphe Alex Cecchetti. (NF)
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