Né en 1932, le musicologue Jean Mongrédien est décédé le 16 mars 2025.
Professeur émérite à la Sorbonne, où il a été titulaire de la chaire d'histoire de la musique française aux XVIIIe et XIXe siècles et doyen du département de musique et de musicologie, Jean Mongrédien a été par ses publications (sur l'opéra et la musique religieuse principalement) et son enseignement, une figure marquante du monde de la musique.
On lui doit des ouvrages comme La Musique en France des Lumières au romantisme 1789-1830 (Flammarion, 1986) ; La musique en France à l'Époque Romantique 1830-1870 (Flammarion, 1991) ou encore Le Théâtre-Italien de Paris 1801-1831 (Symétrie/Palazzetto Bru Zane, 2008).
Evoquant la musique de François-Adrien Boieldieu, Jean Mongrédien affirmait : « Un chant simple et sans ornement est plus signifiant sur le plan de l'expression dramatique qu'une harmonie savante et compliquée. »
Un géant de la musicologie. On lui doit une étude magistrale du Théâtre-Italien de Paris, où, accessoirement, on voit l’émergence du terme « diva » forgé pour La Pasta à l’occasion de la Création à Paris de Semiramide de Rossini, début janvier 2026.