La ferveur des Donaueschinger Musiktage
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Donaueschingen. Festival Musiktage du 18 au 20-X-2024.
18-X : 16h : Aula, Fürstenberg-Gymnasium : Séverine Ballon (née en 1980) : Shared Sounds, pour dix performers et violoncelle.
18-X : 18h ; Donauhallen, Bartók Saal : Enno Poppe (né en 1969) : Streik, pour dix sets de batteries. Percussion Orchestra Cologne.
18-X : 20h : Baarsporthalle : Simon Steen-Andersen (né en 1976) : Grosso, pour quatuor amplifié, haut-parleur Leslie et orchestre (CM) ; Pascale Criton (né en 1954) : Alter, pour soprano et orchestre ; George Lewis (né en 1952) : The Reincarnation of Blind Tom, double concerto pour soliste humain, KI-pianiste et orchestre (CM). Yarn / Wire : Russel Greenberg, Sae Hashimoto, percussions ; Laura Barger, Julia Den Boer, claviers ; Juliet Fraser, soprano ; Roscoe Mitchell, saxophone soprano ; SWR Symphonieorchester ; Susanne Blumenthal, direction.
19-X : 11h : Strawinsky Saal : Mark Andre (né en 1964) : …selig ist…, pour piano et électronique (CM). Pierre-Laurent Aimard, piano ; SWR Experimentalstudio.
19-X : 12h30 : Museum Art.Plus : Elsa Biston (né en 1978) : aussi fragile que possible, installation-concert (CM). United Instruments of Lucilin ; Andrea Baglione, conception scénique.
19-X : 19h : Parc du Château : Carola Bauckholt (né en 1959) : My Light Lives in the Dark, pour contrebasse et électronique (CM) ; Lucia Kigler : mescarill, pour contrebasse et électronique (CM). Florentin Ginot, contrebasse ; Thomas Wegner, régie son.
20-X : Bartók Saal : 11h : Claudia Jane Scroccaro (née en 1984) : On the Edge, pour six voix solistes, chœur et électronique (CM) ; Michael Finissy (né en 1946) : Was frag ich nach der Welt, pour 24 voix a cappella (CM) ; Franck Bedrossian (né en 1976) : Feu sur moi, pour chœur et électronique (CM). SWR Vocalensemble ; SWR Experimentalstudio ; Yuval Weinberg, direction.
20-X : 17h : Baarsporthalle : Francisco Alvarado (né en 1984) : REW•PLAY•FFWD, pour orchestre et électronique (CM) ; Sara Glojnarić (née en 1991) : DING, DONG, DARLING!, pour orchestre et électronique (CM) ; Chaya Czernowin (née en 1957) : Unforeseen dusk : bones into wings, pour six voix solistes, orchestre et électronique (CM). Neue Vocalsolisten ; SWR Symphonieorchester ; direction Vimbayi Kaziboni.
Les salles de concert sont pleines, l'écoute à l'affût et la programmation des Donaueschinger Musiktage concentrée (quatre à cinq événements chaque jour), n'affichant cette année que des créations ! C'est ce qu'a souhaité la directrice Lydia Rilling pour sa deuxième édition qui ouvre un large éventail de propositions.
À la Baarsporthalle, immense espace d'une jauge de plus de 1000 places, toujours bondé pour les soirées d'orchestre, Grosso (entendez Concerto grosso) de Simon Steen-Andersen fait l'événement du concert d'ouverture des Musiktage. La nouvelle pièce du Danois réunit l'orchestre de la SWR (vents par trois) et l'ensemble Yarn/Wire (deux claviers, deux percussions) constituant le « concertino », sous la direction efficace de Susanne Blumenthal.
Une grosse boite noire – Leslie-haut-parleur – née des mains expertes du compositeur, est centrale, sur le devant de la scène, qu'on allume ou éteint. L'ingénierie est spectaculaire, dans les mains des solistes comme dans celles des trois percussionnistes de l'orchestre, avec nombre de petites percussions très intrigantes, des machines à vent, des plaques tonnerre, des accessoires (une perceuse électrique notamment), des stell-drums mis en résonance par une balle de ping-pong, des harmonicas et guimbardes géantes pour le concertino, un vibraphone avec moteur : ça souffle, ça gratte, ça tourne, ça crépite, ça gronde… la partition relève de l'art du micro-montage où les événements se juxtaposent ou se répètent avec une fluidité confondante et une tension énergétique toujours entretenue. Si les cordes pâtissent un rien de ce déploiement bruitiste autant que jouissif, les cuivres (trombones et trompettes avec sourdines wa-wa) sont des signaux actifs et donnent corps à des tutti flamboyants quand les bois font vaciller le son selon l'humour steen-andersennien. Une cadence est ménagée aux quatre solistes, les percussionnistes venant souvent assister les deux claviéristes pour traiter le son in situ. Pas de vidéo mais une importance accordée au geste qui produit le son dans ce nouvel opus où, comme il aime le faire, le compositeur déconstruit son modèle pour le réinventer avec son propre matériau et la fulgurance d'une imagination qui n'a rien perdu de son élan.
Entre le spectaculaire Grosso et l'univers sensible et délicat d'Alter de la compositrice Pascale Criton, il y a un entracte bienvenu… Alter pour soprano et orchestre est une réalisation qui met au centre du propos le questionnement, la solitude, l'attente… Certains pupitres de cordes ont été désaccordés (scordatura) pour éprouver la finesse microtonale et tisser une matière fragile et vibratoire. Elle se constitue par couches instrumentales dont l'acoustique des lieux ne permet pas toujours de saisir toute la richesse timbrale. Dans un temps long et une énonciation singulière, s'inscrit avec retenue, sur la toile mouvante de l'orchestre, la voix de Juliet Fraser qui chante en français, anglais, arabe ou maori. Elle dit son propre texte (en anglais) dans une seconde partie où les sonorités de l'orchestre sont filtrées (bruit blanc et résonance colorée) au profit du sens des mots prononcés : la voix est hypnotique, passant avec fluidité du registre parlé au chant dans une dernière partie qui gagne en profondeur et en intériorité.
Mêlant sonorités jazz et écriture symphonique, le double concerto The Reincarnation of Blind Tom de l'Américain George Lewis referme le concert. Il convoque un piano disklavier (technique Ircam) actionné par les doigts fantômes du pianiste aveugle (1848-1908) à qui Lewis veut rendre hommage ainsi que le saxophoniste Roscoe Mitchell, légende vivante du jazz « avant garde » des années 60 aux Etats-Unis. En alternance avec « son partenaire » ou en concomitance, Mitchell improvise sur son saxophone soprano d'étranges séquences qui dominent dans l'aigu les sonorités de l'orchestre. Le résultat est foisonnant autant qu'indiscipliné, qui n'évite ni la surcharge ni l'errance du propos et nous fait perdre le fil du discours et l'intérêt de l'écoute.
Une œuvre, un concert
Dans la salle Bartók des Donauhallen, un complexe luxueux où se concentre la majorité des concerts, dix sets de batterie et autant de percussionnistes (l'épatant Percussion Orchestra de Cologne) sont déployés en demi-cercle sur le plateau pour la création de Streik (Séquence) de l'Allemand Enno Poppe : restrictif, le dispositif est en lui-même un défi pour le compositeur féru de microtonalité qui aime spéculer sur les divisions infimes du ton. Aux instruments de la batterie avec grosse caisse, toms, caisse claire et cymbale charleston (tous des instruments à hauteur indéterminée), Poppe ajoute quelques petites percussions métalliques qui lui permettent de varier les hauteurs et les couleurs. Le compositeur travaille son matériau par registres, en modelant, sur les grosses caisses d'abord, ses figures mélodico-rythmiques portées par de légers processus. Il cherche la nuance, en passant de l'impact sur la peau au rebond avec baguette douce, puis en amenant progressivement les cymbales dont il mesure toujours la résonance. Plus que la spéculation sur le rythme et les mouvements de spatialisation que l'on aurait pu attendre, ce sont les dimensions verticale (du grave à l'aigu) et horizontale (profils mélodiques) qui l'intéressent. Jouant sur la complémentarité des instruments, il parvient à faire « chanter » les peaux dans le grave puis les cymbales dans une séquence où elles sont seules à résonner. L'invention est toujours à l'œuvre, la concentration des dix musiciens (non dirigés) optimale et la conduite formelle superbement maîtrisée avec d'habiles figures de relance qui mettent l'écoute en alerte durant les 55 minutes de la performance.
Une heure également ; c'est la durée approximative de …selig ist… (…est béni…), la nouvelle partition de Mark Andre (allemand d'adoption), pour piano et électronique. Dans la spacieuse salle Stravinsky des Donauhallen, Pierre-Laurent Aimard est au clavier (un Yamaha d'une nouvelle facture) entouré d'un dispositif d'écoute pour la partie électronique : des sons de synthèse, fragiles et instables, combinés avec des sons captés dans l'environnement naturel. Si elle n'est pas toujours perceptible, intrinsèquement liée à l'écriture de piano, l'électronique est constante ; elle modèle l'espace-temps de la musique, nimbe de résonance les accords du piano et donne plus de corps au registre grave, souvent sollicité, du clavier. L'œuvre s'inaugure par le choc mat des pédales de l'instrument, donnant le ton, souvent abrupt et tendu, du discours : jeu martelé, volontiers répétitif, dans les registres extrêmes de l'instrument qui contraste avec les sonorités plus fondues de la partie médiane ; elles se répandent en nappes colorées ou trilles liquides autour de polarités bien affirmées. Cette configuration se maintient durant toute l'œuvre qui semble fonctionner par cycles, réitérant les mêmes figures qui évoluent et se transforment jusqu'à une saturation de l'espace engendré par l'électronique. « Musique de la disparition », nous dit Mark Andre, l'œuvre s'achève par des résonances vrillées superbes obtenues dans les cordes de l'instrument par Pierre-Laurent Aimard dont le geste engagé et la performance impressionnent tout du long. La traversée est vertigineuse et ne laisse pas indifférent.
Voix et électronique
L'entrée dans la Bartók Saal se fait en musique ; le public est accueilli par les voix du SWR Vokalensemble réparties en quatre groupes sur les côtés latéraux et portées par la trame électronique ambiante réalisée par Claudia Jane Scrocarro (première femme à pénétrer le cénacle des réalisateurs en informatique musicale de l'Ircam) secondée, aux manettes, par l'équipe du SWR Experimentalstudio. On the Edge (A la marge), pour six voix solistes, chœur et électronique, la nouvelle œuvre de la compositrice, est écrit sur un texte de Mina Loy (extraits de Songs to Johannes) inspiré par l'histoire de femmes vivant en marge de la société. Les six chanteuses arrivent à tour de rôle par l'allée centrale pour venir s'installer sur le plateau autour du chef Yuval Weinberg. Durant cette lente déambulation où s'entendent des chants de berceuse, les voix semblent voyager dans l'espace, donnant parfois l'illusion d'être au-dessus de nos têtes ou à côté de nous. La partie soliste s'inscrit en relief sur un espace-temps dilaté qui mêle les voix du chœur à une partie électronique mouvante dans un équilibre sonore et une acoustique fort bien maîtrisés. L'immersion est totale et l'émotion à fleur de lèvres dans une des plus belles réalisations spatiales du festival.
De moindre envergure, mais ciselée au cordeau, la pièce de Franck Bedrossian Feu sur moi, emprunte son titre au vers d'Arthur Rimbaud extrait d'Une saison en enfer. Le compositeur multiplie les interventions solistes, parlées autant que chantées, accusant la dimension théâtrale du traitement du texte. L'écriture électronique est remarquable, par l'acuité des couleurs qu'elle imprime sur la toile sonore et l'impact dramatique qu'elle partage avec l'écriture vocale… Au point de réunir toutes les qualités d'une courte scène d'opéra !
Très/trop éloignée des préoccupations de ses jeunes collègues, la pièce du Britannique Michael Finissy, Was frag ich nach der Welt (2024) pour 24 voix a cappella, au demeurant très élaborée, tient difficilement sa place dans une telle programmation, coulant son écriture vocale dans la rhétorique du siècle passé.
Musique installée
« Il est important pour moi d'associer mon engagement social à ma pratique artistique », confie la violoncelliste et compositrice Séverine Ballon. Co-produit par la Villa Médicis, où elle a été pensionnaire de 2023 à 2024, et la SWR, Shared sounds (Sons partagés) est la restitution d'un projet qu'elle a mené avec des réfugiés de Donaueschingen. Ils sont une dizaine à se produire sur le plateau où sont suspendus des instruments à cordes (trois guitares et des violons) tandis que des plaques de terre cuite tapissent le fond de scène sous les lumières de Jennifer Montesantos. Discrète et légèrement en retrait, Séverine Ballon est assise avec son violoncelle, jouant a minima pour apporter une touche de couleur ou partager les mots et les gestes, les sons et les chants des dix participants. Ils se subdivisent en deux ou trois groupes pour mieux enchaîner les actions sonores : passer un archet sur un fil accroché aux guitares qu'ils tendent d'une main, percuter les plaques de terre cuite, parler, siffler, fredonner puis chanter à tour de rôle dans leur mélos singulier, suivant d'un œil les indications de la cheffe placée à l'extérieur du plateau. Ils finiront par superposer toutes ces actions dans un joyeux désordre qui ne manque ni de fantaisie ni de poésie, avant de quitter le plateau en sifflotant.
La conception est beaucoup plus sophistiquée, requérant la fée électricité et la programmation informatique dans « aussi fragile que possible », l'étonnante installation, courant sur deux salles du musée de Donaueschingen, de la compositrice et artiste sonore Elsa Biston qui accueille le public durant les quatre jours du festival. Des fûts de métal, des cymbales à même le sol, du papier aluminium prêt à frétiller, une peau tendue avec une baguette au-dessus, etc, et un enchevêtrement de fils qui font passer le courant, au sol dans la première salle, au plafond dans la seconde où tout est suspendu pour vibrer dans l'air.
« Mon désir est de donner une voix au fragile, à l'incertain, à l'hésitant », explique Elsa Biston, invitant le visiteur à porter son attention sur les variations infimes de choses minuscules pour appréhender le monde qui nous entoure autrement. L'expérience d'écoute est en deux temps : avec les musiciens de United Instruments of Lucilin (flûte, violon, percussion et saxophone) dont le jeu produit des réactions en chaîne au sein de l'installation ; avec les visiteurs ensuite, invités à manipuler les objets et à tendre l'oreille aux moindres variations produites par leur vibration à mesure qu'ils sont manipulés : un enchantement !
Black-out
Magique, également, ce détour par la forêt sous les dernières lueurs du crépuscule pour aller entendre le concert en plein air de Florentin Ginot et sa contrebasse amplifiée, assistés par le technicien du son Thomas Wegner.
Deux couronnes de haut-parleurs sont disposées autour de la scène centrale et deux nouvelles œuvres pour contrebasse et électronique sont à l'affiche : My Light Lives in the Dark de l'Allemande Carola Blauckholt s'inscrit dans un temps long et modèle des textures sombres auxquelles l'archet expert de l'interprète et l'aura électronique donnent tout leur relief. Sous le geste réactif et précis du contrebassiste, Mescarill de l'artiste sonore allemande Lucia Kilger dessine ses figures dans l'espace démultipliées par le mouvement circulaire de l'électronique : une animation nocturne peu commune dans le parc du château où les ondes sonores semblaient stimuler le cri des oies et le chant des merles.
Le final à la Baarsporthalle
On retrouve le SWR Symphonieorchester sous la direction du chef Zimbabwéen Vimbayi Kaziboni pour le rituel concert de clôture du dimanche à 17h. Trois œuvres sont à l'affiche, en lice pour le prix de la meilleure pièce orchestrale de cette 103ᵉ édition, qui sera remis par l'un des musiciens en fin de soirée.
Du compositeur chilien, installé en France, Francisco Alvarado, REW•PLAY•FFWD, le titre de sa nouvelle pièce pour orchestre et électronique en réfère aux anciennes cassettes audio et à leur manipulation – rembobinage, lecture, avancée rapide, enregistrement, etc. Elles dictent les trajectoires orchestrales de la partition, avec ses patinages, bouclages, accélérations, ralentissements spectaculaires, étirement et contraction du temps, plénitude du son ou filtrage et distorsion. À jardin la guitare électrique souvent jouée avec un archet modèle des sons étranges tandis que l'électronique s'immisce dans l'orchestre et en renforce les effets. Le challenge est de taille et l'aventure aussi ludique que risquée pour le grand orchestre (vents par trois) que l'on aurait souhaité parfois plus nerveux.
Le chef a mis une oreillette pour la pièce de la compositrice serbe Sara Glojnarić. DING, DONG, DARLING! : c'est une autre aventure pour l'orchestre qui doit se conformer au déroulé de la « bande » (sons sur support) qui défile et à laquelle il ajoute son revêtement sonore. Des breaks sont heureusement ménagés au cours de cette trajectoire « speedy » pour relâcher la tension avant la reprise inéluctable : la partition relève davantage du défi virtuose – pour le chef comme pour les musiciens – que des finesses de l'orchestration.
Fêtée au festival Manisfeste 2024, la compositrice israélienne Chaya Czernowin a réuni l'orchestre et les Neue Vocalsolisten de Stuttgart dans sa nouvelle pièce Unforseen dusk : bones into wings (« Crépuscule imprévu : les os transformés en ailes »). Le rapport est organique entre les voix (sans texte), les couleurs instrumentales et le paysage sonore que dessinent les sons sur support : souffle, glissements, longues tenues, chuintement sont autant d'actions sonores tant instrumentales que vocales quand la basse Andreas Fischer et ses sons « fry » rejoignent les cuivres graves de l'orchestre : c'est à un voyage dantesque que l'auditeur est convié, traversé de phénomènes étranges, parcours tout à la fois sauvage et poétique, réel et virtuel, où sons et couleurs se muent en images « familières et étrangères », nous dit la compositrice qui invoque ici la synesthésie. Investis dans leur partie respective, les Neue Vocalsolisten Stuttgart et l'Orchestre de la SWR sont en parfaite synergie, tenus de main de maître par Vimbayi Kaziboni.
Remis par la basse Andreas Fischer, le prix de la meilleure œuvre orchestrale revient à Sara Glojnarić pour DING, DONG, DARLING!.
Crédit photographique : © Donaueschinger Musiktage
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Donaueschingen. Festival Musiktage du 18 au 20-X-2024.
18-X : 16h : Aula, Fürstenberg-Gymnasium : Séverine Ballon (née en 1980) : Shared Sounds, pour dix performers et violoncelle.
18-X : 18h ; Donauhallen, Bartók Saal : Enno Poppe (né en 1969) : Streik, pour dix sets de batteries. Percussion Orchestra Cologne.
18-X : 20h : Baarsporthalle : Simon Steen-Andersen (né en 1976) : Grosso, pour quatuor amplifié, haut-parleur Leslie et orchestre (CM) ; Pascale Criton (né en 1954) : Alter, pour soprano et orchestre ; George Lewis (né en 1952) : The Reincarnation of Blind Tom, double concerto pour soliste humain, KI-pianiste et orchestre (CM). Yarn / Wire : Russel Greenberg, Sae Hashimoto, percussions ; Laura Barger, Julia Den Boer, claviers ; Juliet Fraser, soprano ; Roscoe Mitchell, saxophone soprano ; SWR Symphonieorchester ; Susanne Blumenthal, direction.
19-X : 11h : Strawinsky Saal : Mark Andre (né en 1964) : …selig ist…, pour piano et électronique (CM). Pierre-Laurent Aimard, piano ; SWR Experimentalstudio.
19-X : 12h30 : Museum Art.Plus : Elsa Biston (né en 1978) : aussi fragile que possible, installation-concert (CM). United Instruments of Lucilin ; Andrea Baglione, conception scénique.
19-X : 19h : Parc du Château : Carola Bauckholt (né en 1959) : My Light Lives in the Dark, pour contrebasse et électronique (CM) ; Lucia Kigler : mescarill, pour contrebasse et électronique (CM). Florentin Ginot, contrebasse ; Thomas Wegner, régie son.
20-X : Bartók Saal : 11h : Claudia Jane Scroccaro (née en 1984) : On the Edge, pour six voix solistes, chœur et électronique (CM) ; Michael Finissy (né en 1946) : Was frag ich nach der Welt, pour 24 voix a cappella (CM) ; Franck Bedrossian (né en 1976) : Feu sur moi, pour chœur et électronique (CM). SWR Vocalensemble ; SWR Experimentalstudio ; Yuval Weinberg, direction.
20-X : 17h : Baarsporthalle : Francisco Alvarado (né en 1984) : REW•PLAY•FFWD, pour orchestre et électronique (CM) ; Sara Glojnarić (née en 1991) : DING, DONG, DARLING!, pour orchestre et électronique (CM) ; Chaya Czernowin (née en 1957) : Unforeseen dusk : bones into wings, pour six voix solistes, orchestre et électronique (CM). Neue Vocalsolisten ; SWR Symphonieorchester ; direction Vimbayi Kaziboni.