Raretés baroques à Musique en chemin
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La Romieu. Collégiale Saint-Pierre. 18-VII-2024. 14e Festival Musique en Chemin. Œuvres de Guillaume Costeley (1531-1506), Pierre Clereau (1er tiers du XVIe siècle- 1570), Claude Le Jeune (entre 1525 et 1530-1600), Violeta Cruz (née en 1986), Michelangelo Rossi (1601-1656), Heinrich Schütz (1595-1672), Tomás Luis de Victoria (1548-1611), Alexandros Markéas (né en 1965), Pascal de l’Estocart (1537-ca 1587), Caroline Marçot (née en 1974), John Dowland (1563-1626). Ensemble La Main Harmonique : Nadia Lavoyer ; Judith Derouin, sopranos ; Frédéric Bétous, contre-ténor ; Steve Zheng, ténor ; Marc Bunel, basse ; Chœur Ambrosia. Direction : Frédéric Bétous
La Romieu. Cloître de la collégiale. 19-VII-2024. Œuvres de Santiago de Murcia (1673-1739), Luis de Briceño (v. 1581-v. 1636), Étienne Moulinié (1599-1676), Gaspar Sanz (1640-1710), José Marin (1619-1699). Ensemble La Nébuleuse : Gabriel Rignol, guitare baroque ; Pierre-Baptiste Brioude-Dhénain, guitare baroque et colascione ; Imanol Iraola, chant et percussions
La Romieu. Collégiale Saint-Pierre. 20-VII-2024. Œuvres de Girolamo Frescobaldi (1583-1643), Luzzasco Luzzaschi (1545-1607), Gullio Caccini (1551-1618) ; Extraits du manuscrit Carlo G. Perrine Devillers, soprano ; Matthieu Boutineau, orgue
La Romieu. Cloître de la collégiale. 20-VII-2024. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : 1er mouvement du Trio en Si bémol majeur KV254 ; Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Scherzo du trio op. 49 en ré mineur ; Antonin Dvorák (1841-1904) : extraits du trio Dumky ; Joaquín Turina (1882-1949) : Trio N° 2 op. 76 ; Astor Piazzola (1921-1992) : Morceaux choisis. Jean-Frédéric Neuburger, piano ; Sarah Nemtanu, violon ; Grégoire Korniluk, violoncelle.
La Romieu. Collégiale Saint-Pierre. 10-VIII-2024. Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Psaume 51 Tilge, Höchster, meine Sünden BWV 1083 ; Air Wie lieblich klingt es in den Ohren extrait de la Cantate BWV 133 ; Air Wie furchtsam wankten meine Schritte extrait de la Cantate BWV 33 ; Georg Philipp Telemann (1681-1767) : Concerto pour flûte à bec en do Majeur TWV 51:C1. Éva Plouvier, soprano ; Lucile Rentz, mezzo. Les Passions Orchestre Baroque de Montauban. Flûte à bec et direction ; Jean-Marc Andrieu
Ayant élu domicile dans la magnifique ancienne sauveté de La Romieu, au cœur des vallons gersois et sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, le festival Musique en chemin a de nouveau su attirer un public nombreux et passionné pour sa quatorzième édition.
L'âme en est l'ensemble La Main Harmonique, qui s'est fait une spécialité des polyphonies de la Renaissance et du premier baroque, mais les préoccupations actuelles de l'écologie et des relations sociales sont également au cœur de la démarche de ce festival où la convivialité est un maître mot. Avec le programme « Sortilège », l'ensemble déploie son répertoire de prédilection en y intégrant quelques pièces contemporaines commandées à de jeunes compositrices, Violeta Cruz et Caroline Marçot. L'intention est de lier le propos intemporel des madrigaux de la Renaissance, c'est-à-dire les relations humaines et les sentiments amoureux, à ceux plus actuels concernant l'actualité et les préoccupations écologiques.
Harmonie de la nature et de l'amour
Selon leur virtuosité polyphonique coutumière, les chantres de La Main Harmonique évoquent la nature et l'amour avec des pièces de Guillaume Costeley, Pierre Clereau et Claude Le Jeune. En perspective des tourments amoureux de Michelangelo Rossi et de deux madrigaux italiens de jeunesse de Heinrich Schütz, la pièce Sauge paysage poivre pouvoir commandée par l'ensemble à la compositrice colombienne Violeta Cruz évoque une nature en péril.
Préparé par Frédéric Bétous, le chœur Ambrosia développe un son spécifique fait d'une belle virtuosité vocale dans des répertoires exigeants depuis une grande dizaine d'années. Il rejoint La Main Harmonique pour une superbe séquence sacrée avec un florilège de motets de Tomás Luis de Victoria, dont le sublime O magnum mysterium, auxquels répond l'interrogation anxieuse de Lune et ombre d'Alexandros Markéas, ce compositeur franco-grec, proche de La Main Harmonique. Les sopranos Nadia Lavoyer et Judith Derouin y développent d'impressionnants aigus sur un faux bourdon.
Le voyage se poursuit avec quatre chants ou psaumes, peut-être issus des Octonaires de la vanité du monde du compositeur réformé Pascal de l'Estoquart, actif à Lyon, Genève et Bâle. Le musicologue Marc Honegger disait de lui : « La hardiesse de son écriture harmonique et les nombreux figuralismes qui interviennent dans la conduite des voix, le désignent comme l'un des musiciens français les plus italianisés de la seconde moitié du XVIe siècle. Mais par le caractère exclusivement spirituel de ses œuvres, la rudesse et l'austérité qui en émanent, L'Estoquart reste bien dans la tradition de musiciens huguenots ». Du pain béni pour les musiciens du soir où selon leur usage, les chantres de La Main Harmonique soutiennent les pupitres du chœur.
Le parcours s'achève avec trois chansons ou ayres du très introspectif John Dowland, ce grand compositeur anglais de la même époque, qui faute de trouver une place à la cour d'Angleterre parcourut l'Europe pendant une bonne partie de sa vie. On en a fait le compositeur par excellence de la mélancolie, très en vogue dans l'Angleterre élisabéthaine, mais il s'agissait peut-être d'une posture. Le chœur Ambrosia s'y montre d'une belle homogénéité.
Jubilations espagnoles de La Nébuleuse
Le lendemain, l'ensemble La Nébuleuse formé de Gabriel Rignol à la guitare baroque, Jean-Baptiste Brioude-Dhénain à la guitare baroque et au colascione et Imanol Iraloa au chant et percussion, présentait Viaje España, un programme de musique baroque espagnole sous le cloître de la collégiale. Cet ensemble fondé par le luthiste Gabriel Rignol en 2021 réunit des musiciens issus du Conservatoire national supérieur de Lyon. Avec des effectifs instrumentaux peu communs, il propose de visiter le répertoire européen du XVIIe siècle, notamment des œuvres méconnues et souvent inédites.
Accompagnés aux percussions ibériques (tambour, castagnettes), cordes pincées (guitare baroque, colascione ou colachon) et au chant, c'est un festival de rythmes bien marqués et ensoleillés comme des fandango, canarias, orilla, zarambeques, tarentelles, chaconnes, passacailles, canciònes, souvent endiablées, parfois mesurées et tout-à-fait jubilatoires. La virtuosité de Gabriel Rignol répond à la rythmique de Pierre-Baptiste Brioude Dhénain, dont le colascine développe des basses impressionnantes, soutenant l'agilité hidalguesque d'Imanol Iraola.
C'était la première fois que l'ensemble donnait ce nouveau programme de raretés issues de musiques populaires ou émanant de compositeurs espagnols qui ont voyagé en Europe et dans le Nouveau monde. Certains sont prêtres comme Gaspar Sanz ou José Marin, qui était également chanteur, voleur et assassin, comme un certain nombre à la cour de Madrid, dont les mœurs étaient pour le moins relâchées à la fin du XVIIe siècle. Malgré les longs différends entre les Habsbourg d'Espagne et les Bourbons, aux XVIe et XVIIe siècles, les danses espagnoles pénétrèrent en France comme la chaconne, la sarabande ou la pavane espagnole et l'on chantait des villanelles espagnoles. Dans les ballets de cour, les Espagnols étaient ridiculisés, mais on ne dansait pas moins sur leurs rythmes. Dans les années 1620, la France connut une mode espagnole, favorisée par le mariage du jeune roi Louis XIII avec l'infante Marie-Thérèse. D'où cette Canciòn à la reyna de Francia de Luis de Briceño, lui-même installé à Paris où il développa une méthode d'apprentissage de la guitare. Vers 1629, Étienne Moulinié, Intendant des musiques du frère du roi Gaston d'Orléans, puis Intendant et maître de musique des États du Languedoc, proposa quelques pièces avec tablatures de guitare dans son 3e Livre d'Airs de cour avec tablature de luth et de guitare. La guitare trouva enfin ses lettres de noblesse en France lorsque le cardinal Mazarin appela l'italien Francesco Corbetta pour enseigner l'instrument au jeune Louis XIV, qui l'apprécia beaucoup et en joua longtemps, ainsi que du théorbe.
Au cours de ce joyeux récital, on apprécie particulièrement une grande Passacaille de Santiago de Murcia, la Grande chaconne de Luis de Briceño, ainsi que le lamento Que dulcemente Suena de Luis Marin, qui évoque Monteverdi, ou encore une tarentelle effrénée de Murcia, dont l'ostinato est addictif.
Les trois compères se complètent à merveille dans ces œuvres rares, que le public découvre avec un plaisir palpable.
Perrine Devillers et Matthieu Boutineau dans l'Italie baroque intime
On se souvient que la collégiale romévienne s'est dotée l'an dernier d'un orgue italien anonyme du XVIIIe siècle, découvert en pièces détachées dans l'atelier d'un facteur normand. Pourvu de ses tuyaux d'origine, il a été totalement reconstruit par le facteur Pierre Vialle, qui a restitué un bel instrument à tempérament mésotonique, à cinq octaves courtes sur un clavier unique, sans pédalier.
Le samedi, en milieu de journée, Matthieu Boutineau, claviériste et lui-même facteur de clavecin à Dôle, s'est réjoui de ce petit joyau, qu'il a fait chanter dans son répertoire naturel du début du XVIIe siècle avec la soprano Perrine Devillers, spécialisée dans cette musique. Leur récital est organisé autour de pièces de Frescobaldi, extraites du Premier livre de toccate, des Fiori musicali et des pièces sacrées où l'orgue et le plain chant alternent, mais aussi des airs de Luzzasco Luzzaschi et Giulio Caccini, dont l'air éponyme du récital Amarilli mia bella.
Mais la curiosité de ce récital consiste dans l'interprétation de plusieurs pièces du mystérieux Manuscrit Carlo G, un recueil de pièces liturgiques virtuoses pour une ou deux voix avec accompagnement d'orgue, découvert sur une brocante près de Vienne, en 2000. Vendu aux enchères, il a été acquis par un particulier tenant à rester anonyme, mais qui a autorisé la numérisation et la diffusion du manuscrit sur Internet. Une goutte d'eau séchée a effacé le nom du compositeur, dont on ne peut lire que Carlo Gra…
Selon le musicologue italien Arnaldo Morelli, l'ouvrage aurait été rédigé à Bologne dans les deux premières décennies du XVIIe siècle, destiné à l'usage des couvents féminins de la ville. Ces trois cent pages de monodies sont notées pour continuo et les parties chantées comportent les diminutions, ce qui est très rare à cette époque. La plupart d'entre elles est issue du livre biblique du Cantique des cantiques. Experte de ce répertoire qu'elle interprète avec une grande finesse et une aisance confondante, Perrine Devillers peut être considérée comme spécialiste de cet ouvrage puisqu'elle a participé à son enregistrement avec l'ensemble Profetti della Quinta sous la direction d'Elam Rotem (Glossa GCD922516).
Intermède romantique
Changement de répertoire en début de soirée où le trio formé de Jean-Frédéric Neuburger au piano, Sarah Nemtanu au violon et Grégoire Korniluk au violoncelle investit le cloître pour une plongée entre classicisme et romantisme selon un programme original. C'est la diversité de leur parcours qui les a réunis autour d'un même amour pour la musique de chambre et le trio avec piano.
C'est la première fois qu'ils proposent ce programme en public, composé d'extraits d'œuvres qu'ils apprécient particulièrement, un peu comme au XIXe siècle. Le 1er mouvement du Trio en si bémol majeur KV 254 de Mozart offre toute la vivacité d'une œuvre de jeunesse bien connue et justement appréciée pour sa fraîcheur. Comme souvent chez Mozart, l'ouvrage s'avère beaucoup moins facile qu'il n'y paraît, mais ils s'y délectent ensemble. Le Scherzo du Trio N°1 en ré mineur op. 49 de Mendelssohn, si cher à Schumann, rappelle l'ouverture du Songe d'une nuit d'été par son tempo vif et sautillant et son espiègle légèreté. C'est autour des Trios de Mendelssohn que le trio s'est formé.
Viennent ensuite trois mouvements du Trio N° 7 en mi mineur op. 90 « Dumky » d'Antonin Dvorak, le premier en mi mineur, puis majeur, le quatrième en ré mineur, puis majeur et le finale en ut mineur, puis majeur.
Le Trio N° 2op. 76 en si mineur de Joaquín Turina est l'unique ouvrage interprété dans son intégralité lors de ce concert. Composé en 1933, il a été créé la même année à Groningue aux Pays-Bas. Ce trio qui s'inspire de l'impressionnisme français, très rarement jouée, est l'une des dernières œuvres du compositeur. Cette musique fluide et expressive se souvient de Ravel, dont il était contemporain. Les trois compères la défendent avec engagement et brio. Afin de détendre le public après une importante concentration, le trio achève le concert par des « Morceaux choisis » d'Astor Piazzola, dont un bel arrangement de l'Hiver, puis l'Été extraits de ses Saisons.
Stabat Mater Bach ou Pergolèse ?
Trois semaines plus tard, le festival s'achevait à la collégiale avec Les Passions Orchestre Baroque de Montauban pour une œuvre tout aussi rare, Tilge, Höchster, meine Sünden BWV 1083 de JS Bach, à savoir sa transcription du célèbre Stabat Mater de Pergolèse.
L'ouvrage requiert une petite formation comprenant une soprano, une alto, deux violons, un alto, un violoncelle et un orgue positif. Les musiciens des Passions savent tirer toute l'expressivité d'un tel effectif.
En chef toujours élégant et attentionné, Jean-Marc Andrieu a augmenté le programme de deux airs extraits de cantates afin de mettre en valeur ses deux solistes : l'aria Wie lieblich klingt es in den Ohren de la Cantate de Noël BWV 133 pour la soprano Éva Plouvier et l'aria Wie furchtsam wankten meine Schritte de la Cantate BWV 33 pour l'alto Lucile Rentz. L'hésitation s'exprime par les pizzicati des cordes avant que le chrétien ne retrouve la confiance.
Le chef montalbanais se sépare rarement de sa flûte à bec dont il nous régale d'un très virtuose Concerto en do majeur de Telemann. Ce concerto de la maturité pousse la flûte dans les aigus et les ruptures de rythme de façon impressionnante.
Mais l'œuvre phare de ce programme est la cantate ou plutôt le motet Tilge, Höchster, meine Sünden BWV 1083 que l'on entend rarement, tant au concert qu'au disque. Composé à Naples en 1736, le Stabat Mater de Pergolèse remporta un succès immédiat et fit rapidement le tour d'Europe pour être encore très joué aujourd'hui. Toujours curieux de la musique de son temps, Johann Sebastian Bach en eut connaissance à Leipzig et il en proposa sa propre transcription dans les années 1740. Mais le texte de la déploration de la Vierge au pied de la croix ne pouvant convenir en terre luthérienne, Bach adopte le texte du Psaume 51 (le Miserere mei de la liturgie catholique), versifié et rimé en vingt strophes par un auteur anonyme, qui ne pouvait être qu'un fin musicien pour correspondre aussi parfaitement à la musique de Pergolèse. On est en droit de s'interroger s'il ne s'agit pas de la plume de Bach lui-même, d'autant plus qu'au soir de sa vie et au sommet de son art, il sublime le lamento sur la douleur de la Vierge, qui devient une poignante contrition du pécheur devant son Dieu. Il faut parfaitement connaître l'ouvrage pour discerner les nuances, mais Bach touche aux organes vitaux de l'œuvre, il enrichit, infléchit le sens et l'intègre à son propre langage.
Les changements sont de l'ordre de l'adaptation de la prosodie du mot, de la variation et de l'enrichissement polyphonique du commentaire. Il inverse les mouvements 13 et 14, intègre des appogiatures et des mélismes avec une partie très élaborée de violon alto.
Une si longue méconnaissance de l'ouvrage semble étonnante mais ce n'est qu'en 1946 que Karl Straube a découvert une partition incomplète à la Staatsbibliothek de Berlin. Les autres parties instrumentales complètes ont été découvertes dans la même bibliothèque en 1962 parmi d'autres liasses, et la première publication n'intervient qu'en 1989.
Tant en duo que dans les parties solistes, Éva PLouvier et Lucile Rentz font assaut de virtuosité et de sensibilité, tandis que l'orchestre les soutient d'une présence délicate. La direction attentionnée et toute en souplesse de Jean-Marc Andrieu fait merveille dans cette œuvre virtuose.
Crédits photos : © Alain Huc de Vaubert et Festival Musique en chemin
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La Romieu. Collégiale Saint-Pierre. 18-VII-2024. 14e Festival Musique en Chemin. Œuvres de Guillaume Costeley (1531-1506), Pierre Clereau (1er tiers du XVIe siècle- 1570), Claude Le Jeune (entre 1525 et 1530-1600), Violeta Cruz (née en 1986), Michelangelo Rossi (1601-1656), Heinrich Schütz (1595-1672), Tomás Luis de Victoria (1548-1611), Alexandros Markéas (né en 1965), Pascal de l’Estocart (1537-ca 1587), Caroline Marçot (née en 1974), John Dowland (1563-1626). Ensemble La Main Harmonique : Nadia Lavoyer ; Judith Derouin, sopranos ; Frédéric Bétous, contre-ténor ; Steve Zheng, ténor ; Marc Bunel, basse ; Chœur Ambrosia. Direction : Frédéric Bétous
La Romieu. Cloître de la collégiale. 19-VII-2024. Œuvres de Santiago de Murcia (1673-1739), Luis de Briceño (v. 1581-v. 1636), Étienne Moulinié (1599-1676), Gaspar Sanz (1640-1710), José Marin (1619-1699). Ensemble La Nébuleuse : Gabriel Rignol, guitare baroque ; Pierre-Baptiste Brioude-Dhénain, guitare baroque et colascione ; Imanol Iraola, chant et percussions
La Romieu. Collégiale Saint-Pierre. 20-VII-2024. Œuvres de Girolamo Frescobaldi (1583-1643), Luzzasco Luzzaschi (1545-1607), Gullio Caccini (1551-1618) ; Extraits du manuscrit Carlo G. Perrine Devillers, soprano ; Matthieu Boutineau, orgue
La Romieu. Cloître de la collégiale. 20-VII-2024. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : 1er mouvement du Trio en Si bémol majeur KV254 ; Félix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Scherzo du trio op. 49 en ré mineur ; Antonin Dvorák (1841-1904) : extraits du trio Dumky ; Joaquín Turina (1882-1949) : Trio N° 2 op. 76 ; Astor Piazzola (1921-1992) : Morceaux choisis. Jean-Frédéric Neuburger, piano ; Sarah Nemtanu, violon ; Grégoire Korniluk, violoncelle.
La Romieu. Collégiale Saint-Pierre. 10-VIII-2024. Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Psaume 51 Tilge, Höchster, meine Sünden BWV 1083 ; Air Wie lieblich klingt es in den Ohren extrait de la Cantate BWV 133 ; Air Wie furchtsam wankten meine Schritte extrait de la Cantate BWV 33 ; Georg Philipp Telemann (1681-1767) : Concerto pour flûte à bec en do Majeur TWV 51:C1. Éva Plouvier, soprano ; Lucile Rentz, mezzo. Les Passions Orchestre Baroque de Montauban. Flûte à bec et direction ; Jean-Marc Andrieu