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« Klaus Mäkelä – Vers la flamme » de Bruno Monsaingeon

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Paris. Auditorium du Louvre. 12-IV-2024, 20h. Bruno Monsaingeon : Klaus Mäkelä – Vers la flamme (2023). Idéale Audience Group, Arte France, AVROTOS. Durée : 52 min.

Déjà riche d'une multitude de portraits d'interprètes parmi les plus prestigieux, le cinéaste s'est lancé dans celui de , projeté en avant-première française à l'auditorium Michel-Laclotte du Louvre, dans le cadre des Journées internationales du film sur l'art – 2024.  Opus 100 : tout un symbole ! Et toujours la passion à 100 % ! Le film est suivi d'une discussion entre Bruno et Guillaume Monsaingeon. On peut le voir dès maintenant sur Arte.TV puis sur la chaîne Arte.

C'est une longue histoire d'amour. Ou plutôt deux. Celle bien sûr d'un jeune homme prodige de 28 ans qui, né dans un milieu musical, s'adonne très tôt au chant et au violoncelle avant de s'emparer de la baguette et d'embrasser une carrière internationale. Celle aussi d'un documentariste, lui-même violoniste, habitué à saisir la musique au moment où les artistes la font. Et à donner autant d'importance à la beauté de l'exécution qu'à la présence toujours un peu mystérieuse du génie. Ainsi fait-on la musique comme l'amour : dans une action ne nécessitant pas toujours la parole. C'est d'ailleurs un credo de , formé à la direction à l'Académie Sibelius d'Helsinki par Jorma Panula (présent à l'image), selon qui « less is more », pour reprendre les mots de l'architecte Mies van der Rohe. Laisser parler la musique elle-même : c'est bien ce que font le chef et le cinéaste. Très bien construit et de manière chronologique, «  – Vers la flamme » (2023) fait alterner des scènes de répétitions ou de concerts avec des moments d'entretien du maestro avec le réalisateur, ce dernier étant hors champ et muet. Beaucoup d'intervenants autour du musicien, tous de fervents complices. Les passages les plus émouvants restent ceux où le bienveillant Mäkelä parle avec les musiciens de l'Orchestre de Paris et ceux du Quatuor Arod (en tant que violoncelliste dans le Quintette de Schubert), car il vit la musique avant tout comme un partage, avec le public également. Le voir disséquer une partition pour mieux  en comprendre la conception est aussi un instant magique. Un beau diable bondissant, toujours souriant, partout à l'aise et très attachant : c'est ce que donne à voir ce documentaire peut-être un peu trop hagiographique.

Crédits photographiques : © Arte TV

Lire notre interview :

Le cinéaste Bruno Monsaingeon, lauréat ICMA 2024

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Paris. Auditorium du Louvre. 12-IV-2024, 20h. Bruno Monsaingeon : Klaus Mäkelä – Vers la flamme (2023). Idéale Audience Group, Arte France, AVROTOS. Durée : 52 min.

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2 commentaires sur “« Klaus Mäkelä – Vers la flamme » de Bruno Monsaingeon”

  • Claire dit :

    Bonjour, je souhaiterais trouver plsusieurs films de Bruno Monsaingeon, dont celui-là, Richter l’insoumis et d’autres encore. Pouvez vous me dire où je peux les truver ? vous remerciant d’avance, cordialement.
    Claire

  • Resmusica dit :

    Bonjour, la disponibilité de ces documentaires est en fait aléatoire. Vous pouvez en ce moment retrouver le documentaire « Klaus Mäkelä – Vers la flamme » en ligne sur les plateformes medici.tv ou mezzo.tv.

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