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Haitink et l’Orchestre de la Radio bavaroise : une n°7 de Bruckner comme une évidence…

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Anton Bruckner (1824-1896) : Symphonie n° 7 en mi majeur. Orchestre de la Radio bavaroise, direction : Bernard Haitink. 1 CD BR Klassik. Enregistré « live » le 19 et le 21 novembre 1981 dans l’Herkulessaal de la Résidence à Munich. Notice de présentation en anglais et en allemand. Durée : 63:48

 

Année anniversaire oblige, le label BR Klassik continue d'exhumer des inédits de dirigeant l' dans Bruckner. Heureuse initiative dont témoigne ce bel enregistrement du maestro dans la Symphonie n° 7.

Après les Symphonies n° 4, 5, 6, 8 et 9, c'est maintenant au tour de la célèbre Symphonie n° 7 (1884) d'avoir les faveurs du disque avec cet enregistrement datant de novembre 1981, capté « live » dans l'Herkuklessaal de Munich. Une fois de plus l'interprétation de sonne comme une évidence : par son sens de l'architecture, par l'irradiante plénitude des thèmes, par la clarté de l'organisation des plans sonores, comme par la transparence de texture d'un BRSO dont il serait outrageant de vanter les mérites reconnus de longue date.

L'Allegro inaugural débute dans un climat recueilli dont la verticalité et la ferveur vont progressivement s'affirmer, alternant attente et urgence sur un tempo assez lent, faisant intervenir des cordes très lyriques, des bois d'une rondeur impressionnante et des cuivres bien contenus qui vont donner toute leur ampleur rayonnante dans une coda grandiose soutenue par des timbales oppressantes. L'Adagio, véritable marche funèbre dédiée à la mémoire de Wagner, fait une large place aux sonorités graves de deuil (cordes et tubas wagnériens) dans une progression poignante de désolation, de profondeur d'intonation et de tension douloureuse, sans qu'une vaine tentative de consolation aux cordes ne parvienne à interrompre son inexorable marche vers une coda solennelle et affligée, clamée par quatre tuben. Dans un saisissant contraste, le Scherzo, très rythmique, encadrant un trio lyrique plus apaisé, est conduit suivant une dynamique haletante, sans une once de confusion. Le Final énoncé avec énergie, affirme une fois encore la virtuosité de l'orchestre bavarois et la maestria de la direction, laissant ensuite place à un vaste choral cuivré avant que la coda victorieuse n'achève en beauté cette belle interprétation.

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Anton Bruckner (1824-1896) : Symphonie n° 7 en mi majeur. Orchestre de la Radio bavaroise, direction : Bernard Haitink. 1 CD BR Klassik. Enregistré « live » le 19 et le 21 novembre 1981 dans l’Herkulessaal de la Résidence à Munich. Notice de présentation en anglais et en allemand. Durée : 63:48

 
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