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Maison de la danse, Lyon. 24-IX-23. Dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon. Dimitris Papaoiannou : Ink. Création (concept, mise en scène, décors, costumes, lumières) : Dimitris Papaioannou. Homme habillé : Dimitris Papaioannou. Homme nu : Šuka Horn. Musique : Kornilios Selamsis. Son : David Blouin. Lumière : Lucien Laborderie, Stephanos Droussiotis. Productrice créative et déléguée, assistante à la mise en scène : Tina Papanikolaou. Metteur en scène associé : Haris Fragoulis. Directrice des répétitions : Pavlina Andriopoulou. Entraînement physique des interprètes : Šuka Horn. Photographies + cinématographie : Julian Mommert. Musique enregistrée : Teodor Currentzis & musicAeterna orchestra. La pièce a été nommée par Aggelos Mendis. Les pieuvres ont été créées par Nectarios Dionysatos. Associé en conception visuelle : Evangelos Xenodochidis.
Dimitris Papaoiannou revient à la Biennale de la Danse de Lyon avec Ink, créé en 2020 pendant le confinement, un duo laborieux qui génère de belles images, dont on voit trop les problèmes de tuyauterie.
Il y a l'homme du dessus (habillé et debout, Dimitris Papaoiannou) et l'homme du dessous (nu et rampant, Šuka Horn), se glissant comme un têtard sous les plaques de Plexiglas. Le fil rouge du spectacle est la lutte entre l'homme du dessus et l'homme du dessous, dans une succession d'images, où reviennent les obsessions du chorégraphe grec Dimitris Papaioannou pour l'eau, la domination et la monstruosité.
Dimitris a conçu ce duo pendant le confinement, ce qui conduit à une louable économie de moyens (bâche en plastique, système d'arrosage automatique, sphère en verre et boule à facettes). Il remonte sur scène pour la première fois depuis 10 ans et se met en scène dans le rôle d'un démiurge, faisant naître ou disparaître un Être de l'eau, qui se révèle être un noyé translucide et aussi ectoplasmique que les poulpes servant de cache sexe ou extirpés d'un bocal.
En 2019, Dimitris Papaoioannou fut l'un des premiers chorégraphes étrangers à la compagnie à créer un spectacle pour le Tanztheater Wuppertal. Si le duo Ink est fort éloigné de Since she, le créateur rend néanmoins hommage à Pina Bausch, à travers la boule à facettes et la musique des années 30 qui anime la créature.
Malgré leur puissance, cette succession d'images ne suffit pas à tisser un fil narratif et dramaturgique, et aucune proposition chorégraphique forte n'émerge d'un face-à-face inégal entre le chorégraphe et son double. Les éléments de la scénographie : tuyau d'arrosage, plaques de plexiglass, poulpes servent d'accessoires prétextes à des jeux d'eau qui tournent un peu en rond.
Crédits photogrpahiques : Dimitris Papaioannou, Ink, 2020 © Julian Mommert
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Maison de la danse, Lyon. 24-IX-23. Dans le cadre de la Biennale de la danse de Lyon. Dimitris Papaoiannou : Ink. Création (concept, mise en scène, décors, costumes, lumières) : Dimitris Papaioannou. Homme habillé : Dimitris Papaioannou. Homme nu : Šuka Horn. Musique : Kornilios Selamsis. Son : David Blouin. Lumière : Lucien Laborderie, Stephanos Droussiotis. Productrice créative et déléguée, assistante à la mise en scène : Tina Papanikolaou. Metteur en scène associé : Haris Fragoulis. Directrice des répétitions : Pavlina Andriopoulou. Entraînement physique des interprètes : Šuka Horn. Photographies + cinématographie : Julian Mommert. Musique enregistrée : Teodor Currentzis & musicAeterna orchestra. La pièce a été nommée par Aggelos Mendis. Les pieuvres ont été créées par Nectarios Dionysatos. Associé en conception visuelle : Evangelos Xenodochidis.