L’éternelle jeunesse du legs d’Antal Doráti des Mercury Living Presence
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The Mono Recordings. Béla Bartók : Concerto pour orchestre ; Suite du Mandarin merveilleux. Ludwig van Beethoven : Symphonies n° 4, n° 5 et n° 8 ; Ouvertures d’Egmont, Coriolon et Leonore III. Hector Berlioz : Symphonie Fantastique ; Le Carnaval romain. Alexandre Borodine : Symphonie n° 2. Johannes Brahms : Ouverture Tragique (versions mono et stéréo) ; Ouverture pour une Fête académique (versions mono et stéréo) ; Symphonie n° 3. Benjamin Britten : The Young Person’s guide to the Orchestra (version avec et sans narrateur). Aaron Copland : Symphonie n° 3. Claude Debussy : Nocturnes. George Gershwin : Porgy & Bess, A Symphonic Picture. Alberto Ginastera : Variations concertantes. Morton Gould : Spirituals. Zoltán Kodály : Variations sur le chant populaire hongrois “Le Paon”. Felix Mendelssohn : Symphonie n° 4 “Italienne”. Wolfgang Amadeus Mozart : Symphonie n° 40. Maurice Ravel : Pavane pour une infante défunte ; Alborada del gracioso ; Daphnis et Chloé. Ottorino Respighi : Pins de Rome ; Fontaines de Rome ; Fêtes romaines ; Vitraux d’église. Nikolaï Rimski-Korsakov : Shéhérézade. Franz Schubert : Symphonie n° 8. Johann Strauss II : Weiner Blut ; Wein, Weib und Gesang ; Geschichten aus dem Wienerwald ; Kaiser-Walzer. Richard Strauss : Ein Heldenleben. Igor Stravinsky : L’Oiseau de feu ; Petrouchka ; Sacre du printemps. Piotr Iliytch Tchaïkovski : Roméo et Juliette ; Ouverture “1812” ; Capriccio Italien ; Symphonie n° 5 ; Casse-Noisette, ballet intégral ; Casse-Noisette, suite ; Le Lac des cygnes, ballet intégral ; La Belle au bois dormant, ballet intégral.
Orchestre symphonique de Minneapolis, direction : Antal Doráti. 1 coffret de 31 CD Eloquence. Enregistré au Northrop Auditorium de l’Université du Minnesota, Minneapolis et à l’Orchestra Hall de Chicago, entre février 1951 et décembre 1955. Notice de présentation en anglais. Durée totale : 24 heures 54 minutes
The Stereo Recordings. Isaac Albéniz : Iberia (orch. Arboz). Béla Bartók : Concerto pour violon n° 2 ; Suite n° 2 Sz. 34 ; Esquisses hongroises Sz. 97 ; Danses populaires roumaines Sz. 68. Ludwig van Beethoven : Symphonie n° 3. Ernest Bloch : Sinfonia Breve. Johannes Brahms : Symphonie n° 2. Aaron Copland : Rodeo ; El Salon Mexico ; Danzon cubano. Manuel de Falla : Interlude et danse n° 1 de La Vie Brève. Leo Delibes : Coppélia. Antal Doráti : Symphonie ; Nocturne et capriccio pour hautbois et quatuor à cordes. Antonín Dvořák : Danses slaves op. 46 et op. 72. Paul Felter : Contrasts for orchestra. George Gershwin : An American in Paris. Zoltán Kodály : Hary Janos. Modeste Moussorgski : Tableaux d’une exposition ; Prélude et danse des esclaves perses de la Khovanstchina. Jacques Offenbach : Gaîté parisienne (arr. Manuel Rosenthal). Wayne Peterson : Free Variations for orchestra. Sergueï Prokofiev : Symphonie n° 5. Nikolaï Rimski-Korsakov : Schéhérazade. Sergueï Rachmaninov : Concerto pour piano n° 2. Préludes op. 3 n° 2 et op. 23 n° 6. Ottorino Respighi : Les Pins de Rome. Giaochino Rossini : Ouvertures de La Gazza ladra, La Scala di seta, La Cenerentola, Il Barbieri di Siviglia, L’Italiana in Algeri, Il Signor Bruschino. Gunther Schuller : Seven Studies on themes of Paul Klee. Bedřich Smetana : Ouverture et extraits de La Fiancée vendue. Eduard Strauss : Doctrine op. 79 ; Bahn frei ! op. 45. Johann Strauss I : Lorelei-Rhein-Klänge op. 154. Johann Strauss II : Frühlingsstimmen op. 410 ; Egyptischer Marsch op. 335 ; Eljen a Magyar op. 332 ; Wiener Bonbons op. 307 ; Champagner-Polka op. 211 ; Künstlerleben op. 316 ; Rosen aus dem Süden op. 388 ; Eine Nacht in Venedig ; Graduation Ball (arr. Antal Doráti). Josef Strauss : Aquarellen op. 258 ; Sphärenklänge op. 235. Richard Strauss : Suite du Chevalier à la rose op. 59 ; Till Eulenspiegel op. 28 ; Don Juan op. 20 ; Mort et Transfiguration op. 24. Igor Stravinsky : Petrouchka ; Le Sacre du printemps. Piotr Iliytch Tchaïkovski : Ouverture “1812” ; Capriccio Italien ; Marche slave ; Valse et Polonaise d’Eugène Onéguine ; Francesca da Rimini. Bonus : interview d’Antal Doráti. The Magic of the Bells.
Yehudi Menuhin, violon ; Roger Lord, hautbois ; Quatuor Allegri ; Laura Spelman Rockefeller Memorial Carillon ; Kamiel Lefèvere, carillon ; Orchestre symphonique de Minneapolis, direction : Antal Doráti. 1 coffret de 30 CD Eloquence. Enregistré au Northrop Auditorium de l’Université du Minnesota, Minneapolis et Carnegi Hall de New York, entre novembre 1955 et avril 1960. Notice en anglais. Durée totale : 20 heures 22 minutes
On ne dira jamais à quel point l'entreprise de la directrice artistique de Mercury Classics, Wilma Cozart Fine (1927-2009) et de son époux, l'ingénieur du son de génie Robert Fine (1922-1982) marqua avec éclat le passage historique de l'ère de la monophonie à celle de la stéréophonie. De l'édition Mercury Living Presence, deux nouveaux coffrets dédiés à Antal Doráti paraissent. De remarquables témoignages dont on goûtera jusqu'à la reproduction des pochettes d'origine.
Antal Doráti (1906-1988) fut non seulement un immense chef d'orchestre hongrois dont les témoignages – plus de 600 disques dont l'intégrale des 104 symphonies de Haydn – furent captés pour l'essentiel en studio, mais aussi un remarquable compositeur. Sa discographie reflète les différentes postes qu'il occupa, nourrissant de l'héritage de sa culture magyare (il fut disciple de Bartók et de Kodaly), les orchestres qu'il dirigea. Un nombre important des gravures de Doráti en stéréo fut distribué au début des années 90 par Universal au sein de trois coffrets qui offrirent un kaléidoscope sonore du label américain. Pour les parutions actuelles, Thomas Fine a réalisé un superbe travail de remastérisation.
Rappelons qu'entre 1924 et 1941, Doráti passa successivement de répétiteur à l'Opéra de Budapest à assistant de Fritz Busch à Dresde. Dans les années trente, il fut nommé directeur musical des Ballets de Monte Carlo. Exilé aux États-Unis – naturalisé américain en 1943 – il fut à la tête de l'American Ballet Theatre avant de prendre en mains les destinées des orchestres de Dallas, Minneapolis (l'actuel Minnesota Orchestra), Washington DC et Detroit. En Europe, il dirigea également les symphoniques de Londres, de la BBC et de Stockholm.
Le coffret des enregistrements monophoniques qui paraît sous étiquette Eloquence réunit des premières parutions en CD à l'exception des pièces de Respighi, Ginastra, Britten, Copland, de l'Oiseau de feu de Stravinsky du Lac des Cygnes de Tchaïkovski avec Minneapolis (sans oublier les fameux Kodaly et Bartók avec Chicago). En tout six albums de rééditions sur les trente-et-un que comprend le coffret. Autant dire que l'auditeur peut être conquis par une telle manne. Le premier constat est la quantité impressionnante – elle ne varie guère à l'ère stéréophonique – de ballets réunis, dont le public nord-américain était si friand à l'époque. Le second constat est l'évolution même de l'orchestre. Par définition, la stéréophonie modifie radicalement la perception des couleurs, des dynamiques et de la profondeur des pupitres. En stéréo, la définition révèle de manière imparable, les défauts de justesse et de mise en place. A l'évidence, d'une technique à l'autre, l'Orchestre de Minneapolis a progressé par “nécessité”, assurant un travail acharné : ce qui était permis à l'ère de la monophonie ne l'était plus avec la stéréophonie. Qui plus est, la fin des années 50 mettait en concurrence Minneapolis avec les grands orchestres américains et européens d'une qualité musicale supérieure et portés par la flamboyance des prises de son de nouvelles techniques promues par RCA Victor (firme avec laquelle Doráti avait déjà travaillé lorsqu'il dirigeait le Symphonique de Dallas) et Decca. Pour sa part, Mercury utilisait, en alternance, un micro Neumann U-47 et un Schoepes M201, deux outils extraordinaires, aujourd'hui “vintage” et que les preneurs de son collectionnent précieusement.
Le répertoire du ballet tient une place essentielle dans la carrière de Doráti. Les trois chefs-d'œuvre de Tchaïkovski se placent d'emblée au sommet de cette somme en monophonie. Le chef possédait une compréhension viscérale de cette musique, la dirigeant comme un acteur de théâtre, définissant chaque personnage avec une saveur inouïe. Peu de cycles en stéréo (Ashkenazy, Dutoit, Gergiev, Jansons, Previn) atteignirent, par la suite, ce niveau de délicatesse et d'engagement au disque. Sur un plan général, il est instructif de garder en mémoire les diverses gravures de Doráti, des monos de Mercury aux Decca de la période du Symphonique de Detroit : spontanéité et prises de risques permanentes avec les premières, “luxe” calculé avec les secondes. Dans le coffret mono, l'orchestre est poussé dans ses retranchements, qu'il s'agisse de Daphnis et Chloé de Ravel avec des chœurs passablement vieillots ou du Sacre du printemps, de l'Oiseau de feu. Les sonorités souvent criardes des bois et cuivres – la justesse délicate des cordes dans le Concerto pour orchestre de Bartók – rivalisent difficilement avec les témoignages de la même époque (Ansermet, Beinum, Fricsay, Markevitch, Monteux pour Stravinsky et Karajan, Kubelik, Reiner pour Bartók). Concurrence également sur le plan interprétatif dans les Beethoven et Brahms certes plus réussis grâce à une assise rythmique remarquable. La clarté des plans sonores étonne tout autant chez Strauss (Ein Heldenleben). Ne nous illusionnons pas : la rivalité avec les formations germanique est rarement en faveur de Minneapolis. Les cordes peuvent être parfois dures (Symphonie Italienne de Mendelssohn), mais aussi d'une saveur et d'une brillance splendide comme dans la Symphonie n° 40 de Mozart. Le chef hongrois évite toutes les surcharges et les accentuations qu'il imposera à la fin de sa carrière chez Decca et dans les mêmes répertoires (Copland, Bartók, Stravinski, etc.). Les deux volumes consacrés au Symphonique de Chicago sont à part (Symphonie n° 8 de Schubert, Roméo et Juliette de Tchaïkovski, Variations Le Paon de Kodaly et suite du Mandarin merveilleux de Bartók). Les pupitres se révèlent d'un tout autre niveau qualitatif. On le savait déjà pour le même label et sous la baguette de Kubelik (Moussorgski, Bartók, Smetana, etc.). Enfin, quelques pièces regroupées en un CD sont destinées au public américains. Il s'agit de narrations abordant de manière pédagogique, les ballets de Tchaïkovski et le Till Eulenspiegel de Strauss.
Dans ce premier coffret, Doráti joue pleinement sur l'impact physique, mettant à profit un son percutant, la recherche d'une émotion puissante et immédiate. Il faut “briller”, en mettre “plein les oreilles”, ce que les directeurs artistiques américains – aidés par le marché de la Hi-fi de très haut de gamme – ont poursuivi dans les années 80 avec un label comme Telarc. Si Minneapolis ne démérite nullement en mono, nul doute que ces bandes ont été “vampirisées” par le coffret réalisé dans la décennie suivante.
Précisément, le coffret consacré aux gravures en stéréo qui paraît simultanément, reprend les enregistrements de Doráti parus dans les trois volumes de l'édition Mercury, mentionnés plus haut. S'y ajoutent toutefois la Symphonie de Doráti dont on oublie qu'il fut aussi un excellent compositeur, ainsi que des pièces des américains Gunther Schuller, Wayne Peterson et Paul Fetler. A noter aussi un CD pour le moins “exotique”, consacré à The Magic of The Bells, les carillons de l'église de Riverside de New York. Les prises de son Mercury sont éclatantes de vie, offrant un maximum de présence : l'iconique Ouverture “1812” de Tchaïkovski avec ses coups de canons vous garantit un conflit tonnant avec vos voisins… Le haut médium et les aigus sont très valorisés, renforçant la très importante nomenclature de la petite harmonie. Les violons sont moins aigres qu'en monophonie, mais leur pâte sonore dans les pages les plus lyriques fait diablement songer aux B.O. des musiques de films hollywoodiens de l'époque. Doráti accentue le foisonnement des orchestrations. Cela manque souvent de finesse, mais on se régale en pensant à l'âge canonique de ces captations proprement sidérantes. Au sommet de cette réédition : Hary Janos de Kodaly, l'incontournable Concerto pour violon n° 2 de Bartók avec Menuhin, mais aussi Rodéo, El Salon Mexico et Danzon Cubano de Copland. Ajoutons diverses œuvres de Tchaïkovski, les Danses slaves de Dvořák, les Tableaux d'une exposition de Moussorgski et, bien évidemment, le Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninov avec Byron Janis. Un incunable !
A noter, dans le coffret stéréo, une interview d'Antal Doráti qui évoque son arrivée à Minneapolis et ses ambitions pour la formation après le départ de son prédécesseur, Dimitri Mitropoulos.
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The Mono Recordings. Béla Bartók : Concerto pour orchestre ; Suite du Mandarin merveilleux. Ludwig van Beethoven : Symphonies n° 4, n° 5 et n° 8 ; Ouvertures d’Egmont, Coriolon et Leonore III. Hector Berlioz : Symphonie Fantastique ; Le Carnaval romain. Alexandre Borodine : Symphonie n° 2. Johannes Brahms : Ouverture Tragique (versions mono et stéréo) ; Ouverture pour une Fête académique (versions mono et stéréo) ; Symphonie n° 3. Benjamin Britten : The Young Person’s guide to the Orchestra (version avec et sans narrateur). Aaron Copland : Symphonie n° 3. Claude Debussy : Nocturnes. George Gershwin : Porgy & Bess, A Symphonic Picture. Alberto Ginastera : Variations concertantes. Morton Gould : Spirituals. Zoltán Kodály : Variations sur le chant populaire hongrois “Le Paon”. Felix Mendelssohn : Symphonie n° 4 “Italienne”. Wolfgang Amadeus Mozart : Symphonie n° 40. Maurice Ravel : Pavane pour une infante défunte ; Alborada del gracioso ; Daphnis et Chloé. Ottorino Respighi : Pins de Rome ; Fontaines de Rome ; Fêtes romaines ; Vitraux d’église. Nikolaï Rimski-Korsakov : Shéhérézade. Franz Schubert : Symphonie n° 8. Johann Strauss II : Weiner Blut ; Wein, Weib und Gesang ; Geschichten aus dem Wienerwald ; Kaiser-Walzer. Richard Strauss : Ein Heldenleben. Igor Stravinsky : L’Oiseau de feu ; Petrouchka ; Sacre du printemps. Piotr Iliytch Tchaïkovski : Roméo et Juliette ; Ouverture “1812” ; Capriccio Italien ; Symphonie n° 5 ; Casse-Noisette, ballet intégral ; Casse-Noisette, suite ; Le Lac des cygnes, ballet intégral ; La Belle au bois dormant, ballet intégral.
Orchestre symphonique de Minneapolis, direction : Antal Doráti. 1 coffret de 31 CD Eloquence. Enregistré au Northrop Auditorium de l’Université du Minnesota, Minneapolis et à l’Orchestra Hall de Chicago, entre février 1951 et décembre 1955. Notice de présentation en anglais. Durée totale : 24 heures 54 minutes
The Stereo Recordings. Isaac Albéniz : Iberia (orch. Arboz). Béla Bartók : Concerto pour violon n° 2 ; Suite n° 2 Sz. 34 ; Esquisses hongroises Sz. 97 ; Danses populaires roumaines Sz. 68. Ludwig van Beethoven : Symphonie n° 3. Ernest Bloch : Sinfonia Breve. Johannes Brahms : Symphonie n° 2. Aaron Copland : Rodeo ; El Salon Mexico ; Danzon cubano. Manuel de Falla : Interlude et danse n° 1 de La Vie Brève. Leo Delibes : Coppélia. Antal Doráti : Symphonie ; Nocturne et capriccio pour hautbois et quatuor à cordes. Antonín Dvořák : Danses slaves op. 46 et op. 72. Paul Felter : Contrasts for orchestra. George Gershwin : An American in Paris. Zoltán Kodály : Hary Janos. Modeste Moussorgski : Tableaux d’une exposition ; Prélude et danse des esclaves perses de la Khovanstchina. Jacques Offenbach : Gaîté parisienne (arr. Manuel Rosenthal). Wayne Peterson : Free Variations for orchestra. Sergueï Prokofiev : Symphonie n° 5. Nikolaï Rimski-Korsakov : Schéhérazade. Sergueï Rachmaninov : Concerto pour piano n° 2. Préludes op. 3 n° 2 et op. 23 n° 6. Ottorino Respighi : Les Pins de Rome. Giaochino Rossini : Ouvertures de La Gazza ladra, La Scala di seta, La Cenerentola, Il Barbieri di Siviglia, L’Italiana in Algeri, Il Signor Bruschino. Gunther Schuller : Seven Studies on themes of Paul Klee. Bedřich Smetana : Ouverture et extraits de La Fiancée vendue. Eduard Strauss : Doctrine op. 79 ; Bahn frei ! op. 45. Johann Strauss I : Lorelei-Rhein-Klänge op. 154. Johann Strauss II : Frühlingsstimmen op. 410 ; Egyptischer Marsch op. 335 ; Eljen a Magyar op. 332 ; Wiener Bonbons op. 307 ; Champagner-Polka op. 211 ; Künstlerleben op. 316 ; Rosen aus dem Süden op. 388 ; Eine Nacht in Venedig ; Graduation Ball (arr. Antal Doráti). Josef Strauss : Aquarellen op. 258 ; Sphärenklänge op. 235. Richard Strauss : Suite du Chevalier à la rose op. 59 ; Till Eulenspiegel op. 28 ; Don Juan op. 20 ; Mort et Transfiguration op. 24. Igor Stravinsky : Petrouchka ; Le Sacre du printemps. Piotr Iliytch Tchaïkovski : Ouverture “1812” ; Capriccio Italien ; Marche slave ; Valse et Polonaise d’Eugène Onéguine ; Francesca da Rimini. Bonus : interview d’Antal Doráti. The Magic of the Bells.
Yehudi Menuhin, violon ; Roger Lord, hautbois ; Quatuor Allegri ; Laura Spelman Rockefeller Memorial Carillon ; Kamiel Lefèvere, carillon ; Orchestre symphonique de Minneapolis, direction : Antal Doráti. 1 coffret de 30 CD Eloquence. Enregistré au Northrop Auditorium de l’Université du Minnesota, Minneapolis et Carnegi Hall de New York, entre novembre 1955 et avril 1960. Notice en anglais. Durée totale : 20 heures 22 minutes