« À la frontière du fantastique et du cabaret, un spectacle-chaos écrit pour huit artistes noires » indique le Festival d’Avignon pour présenter « Carte noire nommée désir », la pièce de Rébecca Chaillon, metteuse en scène et performeuse afro-militante noire, qui était donnée à Avignon ces derniers jours. L’auteure interroge sur la place des femmes noires dans la société française et sur les stéréotypes sexistes et racistes véhiculés. Une thématique qui dérange et qui n’a pas été du goût de tout le monde, puisque les interprètes ont subi des agressions verbales et physiques tant dans la rue que pendant les représentations où l’une d’elle a même reçu un coup ! Dans un communiqué de soutien aux artistes, le festival « affirme qu’il est inacceptable de laisser sous silence ces déferlements de haine » et se dit « fier de présenter et d’accompagner ce spectacle qui a marqué cette 77e édition. Cœur battant des idées et des débats, le Festival d’Avignon, reste une fête mais aussi un combat, un combat pour la démocratie. » (NF)
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