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Montpellier Danse, 28-VI-22.
Le Corum. Batsheva Dance Company : 2019. Chorégraphie : Ohad Naharin
Avec : Chen Agron, Billy Barry, Yael Ben Ezer, Matan Cohen, Ben Green, Chiaki Horita, Sean Howe, Chun Woong Kim, Londiwe Khoza, Shir Levy, Adrienne Lipson, Ohad Mazor, Eri Nakamura, Gianni Notarnicola, Igor Ptashenchuk,
Yoni (Yonatan) Simon, Hani Sirkis, Amalia Smith. Lumière : Avi Yona Bueno (Bambi). Son : David (Dudi) Bell. Costumes, stylisme : Eri Nakamura. Bijoux : Liron Etzion, Keren Wolf. Bande sonore et musique originale : Maxim Waratt. Décors : Gadi Tzachor. Musique : Uzi Rosenblat (accordéon), Noa Ayali (violoncelle), Card Games by Yarmi Kadoshi interprétée par Moshe Cohen, Locust Star par Neurosis, Boukyou par Hako Yamasaki, Hine ma tov umanaim par Moshe Yakobson, Bashana Haba`a – Ehud Manor/Nurit Hirsh, Ana le Habibi par Rahbani Brothers/Fairuz, Saibai par Hako Yamasaki, Maqlooba par V.F.M. style, You, Me and the Next War – Hanoch Levin/Maxim Waratt, LaKova Sheli – folk song, Caspian By Asadi. Conseil musical, mastering : Nadav Barnea. Assistant d’Ohad Naharin et Eri Nakamura : Ariel Cohen.
Ce spectacle est dédié à Eliav Naharin (1927-2018)
Théâtre La Vignette. Michèle Murray : Empire of Flora.
Direction artistique, chorégraphie : Michèle Murray. Musique : Lolita Montana (DJ set). Collaboration artistique : Maya Brosch, Marie Leca. Création lumière : Catherine Noden. Costumes : Lucie Patarozzi. Création, interprétation : Alexandre Bachelard, Baptiste Ménard, Manuel Molino, Julien-Henri Vu Van Dung
Deux salles, deux ambiances, réminiscences du clubbing et de la fête, à Montpellier Danse, avec 2019, la création d'Ohad Naharin pour la Bastsheva Dance Company et Empire of Flora, de Michelle Muray.
Original dispositif bi frontal pour 2019 d'Ohad Naharin, avec un catwalk, ce podium allongé des défilés de mode, qui devient un espace de jeu minimaliste pour une Batsheva Dance Company en folie. 2019 est un spectacle sophistiqué, avec une parfaite maîtrise du rythme, de la vitesse survitaminée à l'extrême lenteur où le ralenti des mouvements correspond à l'étirement de la musique. Il parie sur la physicalité et l'ultra présence de la troupe de danseurs, gonflée à bloc tout au long de la représentation.
Ballet choral qui se transmet comme une onde d'un bout à l'autre de la scène, 2019 s'affirme en mettant en valeur des fortes personnalités comme dans le tanztheater (Ohad Naharin assume-t-il une filiation avec Pina Bausch ?). On admire la séquence inspirée du voguing sur des platform shoes de drag queen sur un chant d'amour (ou une complainte en arabe complètement décalée avec ce que l'on voit sur scène). Elle témoigne, comme toutes les autres séquences du spectacle, d'un habile travail d'équilibre entre les unissons et les soli/duo et les singularités de chaque danseur ou danseuse.
La force de ce spectacle réside aussi dans sa bande-son incandescente et sensible, ces voix multiples en hébreu ou en arabe qui forment comme un baume, une prière universelle jusque dans le sommeil et le rêve.
Michèle Murray met le masculin au club
Pour Empire of Flora, sa nouvelle création à Montpellier Danse, la chorégraphe franco-américaine Michèle Murray, montpelliéraine depuis plusieurs années, a confronté sur la scène du Théâtre La Vignette un quatuor masculin à un DJ set de la jeune Lolita Montana. Chacun évolue dans son univers, et les rencontres entre la danse et la musique se font incidemment, au détour de certains unissons ou d'une accélération soudaine.
Quatre très bons danseurs, quatre masculinités différentes sur le plateau nu. Avec une attention soutenue à chaque geste, une qualité de mouvement et une énergie féline, les quatre danseurs se jaugent, s'affrontent, se comparent, comme dans un défilé de mode. À côté d'eux, la DJ mixe un set dont l'intensité croît puis décroît. Il y a une certaine vanité dans ce défilé fascinant des apparences masculines, de la pose à la posture. Mais Michèle Murray ne tombe pas dans ce piège, maintenant la loupe sur le seul mouvement, dans une objectivité imperturbable.
Crédits photographiques : 2019 © Ascaf ; Empire of Flora © Ronan Muller
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Montpellier Danse, 28-VI-22.
Le Corum. Batsheva Dance Company : 2019. Chorégraphie : Ohad Naharin
Avec : Chen Agron, Billy Barry, Yael Ben Ezer, Matan Cohen, Ben Green, Chiaki Horita, Sean Howe, Chun Woong Kim, Londiwe Khoza, Shir Levy, Adrienne Lipson, Ohad Mazor, Eri Nakamura, Gianni Notarnicola, Igor Ptashenchuk,
Yoni (Yonatan) Simon, Hani Sirkis, Amalia Smith. Lumière : Avi Yona Bueno (Bambi). Son : David (Dudi) Bell. Costumes, stylisme : Eri Nakamura. Bijoux : Liron Etzion, Keren Wolf. Bande sonore et musique originale : Maxim Waratt. Décors : Gadi Tzachor. Musique : Uzi Rosenblat (accordéon), Noa Ayali (violoncelle), Card Games by Yarmi Kadoshi interprétée par Moshe Cohen, Locust Star par Neurosis, Boukyou par Hako Yamasaki, Hine ma tov umanaim par Moshe Yakobson, Bashana Haba`a – Ehud Manor/Nurit Hirsh, Ana le Habibi par Rahbani Brothers/Fairuz, Saibai par Hako Yamasaki, Maqlooba par V.F.M. style, You, Me and the Next War – Hanoch Levin/Maxim Waratt, LaKova Sheli – folk song, Caspian By Asadi. Conseil musical, mastering : Nadav Barnea. Assistant d’Ohad Naharin et Eri Nakamura : Ariel Cohen.
Ce spectacle est dédié à Eliav Naharin (1927-2018)
Théâtre La Vignette. Michèle Murray : Empire of Flora.
Direction artistique, chorégraphie : Michèle Murray. Musique : Lolita Montana (DJ set). Collaboration artistique : Maya Brosch, Marie Leca. Création lumière : Catherine Noden. Costumes : Lucie Patarozzi. Création, interprétation : Alexandre Bachelard, Baptiste Ménard, Manuel Molino, Julien-Henri Vu Van Dung