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Musiques de Grieg arrangées pour nyckelharpa et orgue

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Edvard Grieg (1843-1907) : Danses norvégiennes, op. 35 n° 1, n° 2 et n° 3 ; Première rencontre (Deux Mélodies op. 53) ; Ballade, op. 24 ; Je t’aime (Mélodies du cœur, op. 5) ; Pièces lyriques (Folkevise, Elegie, Halling, Alfedans, Halling, Sommerfugl, Notturno) ; Bouton de rose (Rosenknoppen extraits de Neuf Chants op. 18). Eva-Maria Rusche, orgue ; Marco Ambrosini, nyckelharpa. 1 CD Deutsche Harmonia Mundi. Enregistré à l’église de Saint-Gebhard de Constance-Petershausen (Allemagne), du 19 au 21 mars 2020. Notice trilingue (anglais, allemand, italien). Durée : 55:19

 

Deux musiciens inspirés se réapproprient les mélodies d' au travers d'arrangements pour nyckelharpa et orgue symphonique dans une sélection baptisée Danse des Elfes.

Le nyckelharpa, instrument à cordes frottées d'origine suédoise, date du Moyen-Age mais connaît un regain d'intérêt à partir des années 1970 dans l'ensemble des pays nordiques. Il appartient à la même famille que la vielle à roue et peut se traduire par vièle à clavier. Son association avec l'orgue produit une sonorité spécifique que (pianiste et organiste allemande) et (compositeur et arrangeur italien installé en Allemagne) réussissent à rendre attrayante et presque agréable malgré un timbre général parfois rustique.

Les fameuses Pièces lyriques pour piano apparaissent ici à l'orgue seul. Leur interprétation fidèle à leur forme originale convient et respecte le langage du compositeur décédé en 1907. Les Deux Mélodies op. 53, la Mélodie du cœur et la Ballade op. 24 pâtissent quelque peu de l'épaisseur sonore de l'orgue comparée à la ductilité et à la souplesse du jeu pianistique. La plus grande réussite de ces interprétations revient aux populaires Danses norvégiennes (trois pièces de l'opus 35 pour piano) où l'on retrouve les caractères dansants, populaires et festifs de l'orchestration originelle ici remplacée par l'orgue et le nyckelharpa.

Une interprétation attachante certes, un effectif peu usité et intéressant assurément, mais l'ensemble manque parfois d'un peu de mordant et de laisser-aller si l'on excepte l'enthousiasme communicatif des Trois Danses norvégiennes composées en 1880, d'abord conçues pour deux pianistes, puis pour un seul, avant d'être confiées à l'orchestre grâce à l'arrangement très réussi du Danois Robert Henriques qui plaisait beaucoup à Grieg, puis ultérieurement à celui, très populaire, de Hans Sitt, bohémien d'origine.

Une opportunité finalement attractive, en dépit des réserves mineures formulées, pour la musique d'.

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Edvard Grieg (1843-1907) : Danses norvégiennes, op. 35 n° 1, n° 2 et n° 3 ; Première rencontre (Deux Mélodies op. 53) ; Ballade, op. 24 ; Je t’aime (Mélodies du cœur, op. 5) ; Pièces lyriques (Folkevise, Elegie, Halling, Alfedans, Halling, Sommerfugl, Notturno) ; Bouton de rose (Rosenknoppen extraits de Neuf Chants op. 18). Eva-Maria Rusche, orgue ; Marco Ambrosini, nyckelharpa. 1 CD Deutsche Harmonia Mundi. Enregistré à l’église de Saint-Gebhard de Constance-Petershausen (Allemagne), du 19 au 21 mars 2020. Notice trilingue (anglais, allemand, italien). Durée : 55:19

 
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