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Décès du compositeur Paavo Heininen

 

Considéré comme l'un des compositeurs modernes finlandais les plus saillants de sa génération, (né en 1938), s'est éteint le 18 janvier 2022 à l'âge de 84 ans. Élève de l'Académie Sibelius d'Helsinki où il a pour maîtres Rautavaara, Kokkonen, Merikanto et Englund, il parfait sa formation à Cologne auprès de Zimmermann et Petzold puis à la Juilliard School de New York avec Vincent Persicchetti. Parmi ses élèves figurent les renommés et . Sa musique souvent qualifiée d'ardue s'éloigne nettement de la tradition sans pour autant adhérer pleinement aux avant-gardes radicales. Ses œuvres symphoniques au nombre de quatre, composées entre 1958 et 1971, suivent une approche sérielle franche qu'il simplifie avec le temps. Il adoptera dans ce registre un néoclassicisme tonique. Ses deux concertos pour piano, œuvres de jeunesses (1964, 1966) affichent des solos brillants et des associations instrumentales inventives. Il rencontre un certain succès avec des partitions comme Poesia squillanta ed incandescente pour piano (1974) et plusieurs concertos à partir des années 1980. On citera essentiellement son lyrique Concerto pour saxophone (1983), son Concerto pour violoncelle (1986) inspiré par un papillon exotique sans oublier une pièce chorale intitulée Cantico delle creature de 1968. De ses compositions plus récentes on retiendra Music for Strings (1995), Lamentation and Praise (1995), sans oublier deux opéras. Seule une modeste partie de son catalogue a eu les honneurs de l'enregistrement grâce aux labels Finlandia et Alba. (JLC)

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1 commentaire sur “Décès du compositeur Paavo Heininen”

  • Fabius jean dit :

    Comment expliquer qu’aucun label ne se soit encore intéressé à l’enregistrement des œuvres
    (musique symphonique ou de chambre) du compositeur finlandais Paavo Heininen ?
    Voila presque 3 ans que ce grand musicien nous a quitté et il semble que les firmes préfèrent
    par frilosité refaire les enregistrements des grands classiques que de s’aventurer vers de nouveaux
    registres. C’est bien dommage !
    le peu d’enregistrements que j’ai pu me procurer sur disque furent à chaque fois d’heureuses découvertes.
    je presse les maisons de disques pour que justice soit rendu à l’un des plus important compositeur de la
    seconde moitié du 20e siècle.

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