Génération A, la nouvelle génération africaine à Paris-Villette
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Théâtre Paris Villette, Paris. 19-VII-21. Dans le cadre du festival Génération A. MAN REC : Chorégraphie et interprétation : Amala Dianor. Assistant à la chorégraphie : Rinda Rasoavelson. Lumières : Samson Milcent. Musique : Awir Léon. Régie générale : Nicolas Tallec. Direction déléguée : Mélanie Roger. Administration et production : Lucie Jeannenot. Production : Compagnie Amala Dianor / Kaplan. P
ZIGZAG : avec Hardo Ka, Coumba Dem. Chorégraphie Hardo Ka. Assistante chorégraphie : Gnagna Guèye. Lumières Mamadou Dia. Musicien : Michael Wall. Collaboration artistique : Zapo Babilée, Renaud/Farah
Cette deuxième édition de Génération A, festival de la jeune scène artistique africaine, prend une nouvelle résonance en étant intégré dans la saison Africa 2020. Une semaine pour découvrir ou redécouvrir jusqu'à vendredi une douzaine de chorégraphes et d'artistes au théâtre Paris-Villette.
Quatre ans après la première édition de Génération A, les deux organisateurs de cet événement ont souhaité inviter 35 artistes venus de 10 pays différents pour présenter la vitalité de la scène contemporaine, non pas de manière isolée, mais comme un mouvement, une génération. Ils ont bénéficié pour cette édition exceptionnelle du soutien de N'Goné Fall, commissaire générale d'Africa 2020 et du parrainage depuis leurs débuts de la chorégraphe Germaine Acogny, fondatrice de l'École des sables, qui fait l'objet d'une exposition de photos d'archives dans le hall du théâtre.
Paradoxalement, ce ne sont pas de jeunes artistes qui ouvrent ce festival généreux et éclectique, mais un chorégraphe déjà bien connu en France, le franco-sénégalais Amala Dianor, et Hardo Ka et Coumba Dem, un duo d'artistes matures, à l'insolite harmonie.
MAN REC est un solo formel et intense créé en 2014 dans lequel Amala Dianor recense toutes les influences qui ont façonné son langage chorégraphique, depuis le hip hop jusqu'à la technique contemporaine, et fait de lui le chorégraphe qu'il est aujourd'hui. Avec une grande maîtrise dans le rythme et l'interprétation, MAN REC est un solo qui ne néglige pas non plus l'humour et la dérision.
Dans leur dernière création, Zigzag, les Sénégalais Hardo Ka et Coumba Dem évoquent la difficulté de dialogue entre leurs corps dissemblables, l'un estropié et l'autre fort, l'un petit et l'autre grand, l'un féminin et l'autre masculin. Avec humour et humanité, le duo s'épanouit dans cette altérité qui devient prétexte à des jeux de domination ou de mises à l'épreuve. Mais l'affection sourd de chaque geste et ce sont les bras tendus que s'achève curieusement ce duo (peut être inachevé) qui clôt une soirée d'ouverture joyeuse et un peu brouillonne.
Crédits photographiques: MAN REC © Jef Rabillon ; Zigzag © Marie Charbonnier
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Théâtre Paris Villette, Paris. 19-VII-21. Dans le cadre du festival Génération A. MAN REC : Chorégraphie et interprétation : Amala Dianor. Assistant à la chorégraphie : Rinda Rasoavelson. Lumières : Samson Milcent. Musique : Awir Léon. Régie générale : Nicolas Tallec. Direction déléguée : Mélanie Roger. Administration et production : Lucie Jeannenot. Production : Compagnie Amala Dianor / Kaplan. P
ZIGZAG : avec Hardo Ka, Coumba Dem. Chorégraphie Hardo Ka. Assistante chorégraphie : Gnagna Guèye. Lumières Mamadou Dia. Musicien : Michael Wall. Collaboration artistique : Zapo Babilée, Renaud/Farah