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L’Oratorio de Noël joué et filmé dans la Thomaskirche de Bach

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Jean-Sébastien Bach (1685-7150) : L’Oratorio de Noël BWV 248. Avec : Dorothee Mields, soprano ; Elvira Bill, alto ; Patrick Grahl, ténor (L’Évangéliste) ; Markus Schäfer, ténor (airs) ; Klaus Häger, basse. Thomanerchor Leipzig. Gewandhausorchester Leipzig, direction : Gotthold Schwarz. Enregistré sur le vif en décembre 2018. Sous-titrage en allemand, anglais, français, italien, espagnol, japonais et coréen. Notice de présentation en anglais, allemand et français. Format image : 16.9 NTSC FULL HD. Format son : DTS HD, MASTER AUDIO et PCM stéréo. 1 Blu-Ray. Accentus ACC10479. Durée totale : 150:37.

 
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Accentus propose en Blu-Ray un Oratorio de Noël joué et filmé à l'endroit où Johann Sebastian Bach avait vécu et travaillé, par des musiciens rompus à ce répertoire.

J.S. Bach_Christmas Oratorio_AccentusEst-il méchant d'écrire qu'un des principaux attraits de cette interprétation des six cantates de Noël de Bach réside d'avoir été captée à l'endroit même où officiait le cantor de Leipzig ? Sans doute, car personne ne démérite vraiment dans ce qu'il convient d'appeler de cet oratorio une lecture appliquée et routinière, ancrée dans une solide tradition sans doute en place dans la Thomaskirche depuis des décennies.

L'orchestre est composé d'instruments modernes, ce qui jure quelque peu avec le cadre du lieu dont l'austérité architecturale aurait appelé des sonorités moins riches et moins fournies. Le chœur, en revanche, est constitué de très jeunes chanteurs qui semblent connaître leur Bach sur le bout des doigts, autant pour les jeunes garçons chez les voix hautes que pour les ténors et les basses. Les solistes oscillent entre le moyen et le bon, les voix qui se détachent étant celles de la soprano et des deux ténors. Le premier, Patrick Grahl, est un jeune Évangéliste à la voix claire et légère dans les aigus, le vétéran montrant encore beaucoup d'aplomb dans les parties vocalisées de ses airs. L'alto d' se montre en revanche assez ordinaire pour ne pas dire terne, et la basse de Klaus Häger affiche quelques fâcheries avec la justesse. Rien d'infamant, en somme, dans cette captation dont on mesure tout l'intérêt historique qu'elle peut revêtir. Des chefs plus audacieux que le routinier ont heureusement réussi à renouveler l'approche de l'œuvre de Bach.

Interprétation quelque peu routinière pour un ouvrage filmé dans un lieu emblématique de l'œuvre de Jean-Sébastien Bach. Dommage !

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Jean-Sébastien Bach (1685-7150) : L’Oratorio de Noël BWV 248. Avec : Dorothee Mields, soprano ; Elvira Bill, alto ; Patrick Grahl, ténor (L’Évangéliste) ; Markus Schäfer, ténor (airs) ; Klaus Häger, basse. Thomanerchor Leipzig. Gewandhausorchester Leipzig, direction : Gotthold Schwarz. Enregistré sur le vif en décembre 2018. Sous-titrage en allemand, anglais, français, italien, espagnol, japonais et coréen. Notice de présentation en anglais, allemand et français. Format image : 16.9 NTSC FULL HD. Format son : DTS HD, MASTER AUDIO et PCM stéréo. 1 Blu-Ray. Accentus ACC10479. Durée totale : 150:37.

 
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1 commentaire sur “L’Oratorio de Noël joué et filmé dans la Thomaskirche de Bach”

  • JCBLYON dit :

    Une lecture « routinière » qui nous donnerait une interprétation « routinière » dirigée par un chef « routinier » ? Je n’ai pas l’impression d’avoir vu et entendu le même concert ! Chacun pourra juger, puisque la chaîne « ARTE » le propose encore en replay, jusqu’en mars je crois. Je me permets d’aller à contrario de votre critique : c’est magnifique de clarté, de virtuosité, de musicalité, avec des tempis parfaits. Le Gewandhaus joue sur instruments modernes*, certe, mais de quelle manière ! Le choeur, engagé, offre cette couleur de voix qui lui est très particulière, d’une parfaite plasticité, entre douceur et rugosité, sans aucune affréterie, et l’on sent les solistes portés par cette ambiance. C’est vraiment très beau, et comme l’a dit un chroniqueur de France-Musique, « ce disque met la barre très haut », loin de la routine, donc.

    *Le Thomanerchor chante aussi avec des orchestres sur instruments anciens, en témoignent leurs interprétations en 2011 de la messe en si, avec les Freiburger (DVD chez ACCENTUS), et en 2018 de 3 cantates, avec les Sächsischer (CD chez ACCENTUS toujours).

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