Tous Pour la Musique (TPLM), la fédération des associations des professionnels de la musique, s'alarme du flou persistant autour du Centre national de la Musique (CNM), qui doit être lancé en janvier 2020.
Selon TPLM, qui réunit notamment toutes les structures appelées à être intégrées au CNM, rien n'est clarifié que ce soit « la gouvernance de cet établissement, son fonctionnement, l'origine précise de ses financements et leur ventilation pérenne ».
Le vote des crédits par l'Assemblée nationale devrait intervenir dans les semaines qui viennent. Le budget annuel attendu est de 50 millions d'euros, dont 7,5 millions investis par l'État pour sa création, le reste étant la réunion des budgets des cinq organismes qui ont vocation à être réunis sous le CNM.
Le comité de pilotage du CNM avait été confié en mars dernier à Catherine Ruggeri, inspectrice générale des affaires culturelles, et qui fait partie des personnalités pressenties pour présider le Centre.
Entre l'inquiétude des personnels sur les réductions d'effectifs permises en principe par une rationalisation du fonctionnement, et le précédent de la fusion des régions qui a résulté en une nette augmentation des frais de fonctionnement critiquée par la Cour des Comptes, le dossier du CNM s'annonce complexe. (JCLT)