Il aurait eu 94 ans le 18 mars prochain, le baryton Jean-Christophe Benoît vient de décéder. Sa mère Léontine Benoît-Granier était compositrice, son père Henri Benoît, altiste membre du Quatuor Capet de 1919 à 1928, sa sœur Denise chanteuse et comédienne. Jean-Christophe Benoît se fait connaitre à partir des années 1950 dans l'opéra comique en particulier, mais aussi la mélodie française. Il apparait souvent dans les distributions à l'Opéra de Paris et à l'Opéra Comique ainsi qu'au Festival d'Aix-en-Provence. Il a également été professeur d'art lyrique au CNSMD de Paris de 1970 à 1990.
De nombreux témoignages au disque demeurent, dans des productions lyriques chez EMI (Carmen, Les Contes d'Hoffmann, Lakmé, Les Mamelles de Tiresias, La Périchole, Ciboulette, Werther…) et chez divers labels dans la mélodie (Maurice Ravel, Reynaldo Hahn, Francis Poulenc). (JBdLT)
Personnellement, je me souviens avec émotion et nostalgie d’avoir, enfant, écouté les enregistrements de Jean-Christophe Benoît et de ses collègues, le ténor Gérard Friedmann, disparu fin 2009, et la basse Marcel Vigneron dans les microsillons de la « Guilde Internationale du Disque » consacré à la Révolution française, Napoléon Bonaparte, la Grande Guerre, la Seconde Guerre mondiale, Louis XIV ou ceux de la Ronde des Enfants dans la collection « Histoire vivante » … Des microsillons à TRES haute valeur pédagogique (c’est par eux que j’ai appris les notions de l’Histoire avant de passer à l’étude sérieuse) et musicale qui mériteraient d’être réédité en CD …