Concert de clôture du festival Haendel à Halle
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Halle. Galgenbergschlucht. 10-VI-2018. Wolgand Amadeus Mozart (1756-1791) : Ouverture et choeur « Singtndem großen Bassa Lieder (Die Entführung aus dem Serail, KV 384), Air de Zaide « Ruhe sanft, mein holdes Leben (Zaide, KV 344) ; Gioachino Rossini (1792-1868) : Ouverture et chœur « Ho un gran peso sulla testa » (L’italiana in Algeri) ; Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : Chœur « Awake the trumpet’s lofty sound » et air de Philisterin « Ye men of Gaza », chœur « O first created beam » et air « Honour and arm », chœur « To song and dance », chœur « Fix’d in His everlasting seat » (Samson, HWV 57), chœur « Halleluja » (The Messiah HWV 56), La Réjouissance : Allegro, Bourrée, Ouverture (Music for the Royal Fireworks HWV 351) ; Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Bacchanale (Samson et Dalila op. 47) ; Jean-Philippe Rameau (1683-1764) : Danse du Grand Calumet de la Paix, duo Zima/Adorio et chœur « Forêts paisibles » (Les Indes Galantes RCT 44) ; Edward William Elgar (1857-1934) : March of the Mogul Emperors (The Crown of India op. 66). Miriam Sabba, soprano. Dominik Köninger, baryton. Marktkantorei Halle, Robert-Franz-Singakademie Halle, Staatstkapelle Halle, direction musicale : Jan Michael Horstmann
Le festival Haendel à Halle se termine cette année avec un chiffre de fréquentation record : ce ne sont pas moins de 58 000 spectateurs qui ont participé à la centaine de manifestations proposées dans la ville et ses alentours. 5000 spectateurs sont présents pour ce concert de clôture.
Même si à Halle-sur-Saale, Haendel se joue naturellement toute l'année, le festival de Printemps de la ville détient de nombreux attraits pour les amoureux du baroque. À côté d'une programmation ambitieuse, preuve en est dernièrement avec Jephtha, d'autres évènements, comme cette soirée de clôture, se veulent à la portée du plus grand nombre. Organisé chaque année dans le cadre naturel grandiose de la gorge de Galgenberg, ce concert dispose de moyens spectaculaires : une scène extérieure avec sonorisation et lumières de grands shows, plusieurs centaines de choristes, un orchestre symphonique, et un feu d'artifice donné au son de La Réjouissance de la célèbre Musique pour les feux d'artifice royaux de l'enfant du pays.
Mais au-delà de cette panoplie technique, l'ambiance est des plus conviviale avec pique-nique sur l'herbe ou apéritif plus ou moins improvisé sur les nombreux bancs disposés dans ce cadre naturel. Les habitués sont même venus avec leur propre siège. Une atmosphère chaleureuse donc, pour un spectacle qui joue sur les tubes de la musique classique : des extraits des Indes galantes de Rameau, de L'enlèvement au Sérail de Mozart, de L'Italienne à Alger de Rossini, ou encore les saveurs orientales de la Bacchanale de Saint-Saëns alimentent une programmation pleine de fougue qui mêle la langue allemande, l'italien et le français.
La direction de Jan Michael Horstmann, un autre habitué du festival Haendel, est enthousiaste et précise. La sonorisation est minutieusement réglée pour un équilibre parfait entre les pupitres de l'orchestre et les nombreux choristes de différentes institutions locales (Marktkantorei Halle, Robert-Franz-Singakademie Halle, Staatstkapelle Halle), mais aussi pour que la musique soit tout autant appréciable au premier comme au dernier rang du site.
Deux solistes font également parties de la fête : la soprano lyrique Miriam Sabba ne manque ni de puissance, ni de legato, ni de cantabile dans son interprétation de l'air de Zaide « Ruhe sanft, mein holdes Leben » comme dans l'air de Haendel « Ye men of Gaza » (Samson, HWV 57) même si la jeune artiste reste un peu trop enfermée dans sa partition ; le baryton Dominik Köninger que l'on a pu rencontrer à Berlin et Paris en Papageno, obtient les faveurs du public par sa théâtralité exacerbée dès son premier air « Ho un gran peso sulla testa » (L'Italienne à Alger), jouant autant avec l'orchestre, le chœur que les spectateurs, et cela malgré quelques vocalises un brin hachées dans son air « Honour and arm » (Samson, HWV 57).
Pour finir cette édition 2018, l'Halleluja suscite les plus grandes réactions du public, alors que La Réjouissance sonne au son des traditionnels feux d'artifice pour un effet des plus lumineux.
Crédits photographiques : © Thomas Ziegler
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Halle. Galgenbergschlucht. 10-VI-2018. Wolgand Amadeus Mozart (1756-1791) : Ouverture et choeur « Singtndem großen Bassa Lieder (Die Entführung aus dem Serail, KV 384), Air de Zaide « Ruhe sanft, mein holdes Leben (Zaide, KV 344) ; Gioachino Rossini (1792-1868) : Ouverture et chœur « Ho un gran peso sulla testa » (L’italiana in Algeri) ; Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : Chœur « Awake the trumpet’s lofty sound » et air de Philisterin « Ye men of Gaza », chœur « O first created beam » et air « Honour and arm », chœur « To song and dance », chœur « Fix’d in His everlasting seat » (Samson, HWV 57), chœur « Halleluja » (The Messiah HWV 56), La Réjouissance : Allegro, Bourrée, Ouverture (Music for the Royal Fireworks HWV 351) ; Camille Saint-Saëns (1835-1921) : Bacchanale (Samson et Dalila op. 47) ; Jean-Philippe Rameau (1683-1764) : Danse du Grand Calumet de la Paix, duo Zima/Adorio et chœur « Forêts paisibles » (Les Indes Galantes RCT 44) ; Edward William Elgar (1857-1934) : March of the Mogul Emperors (The Crown of India op. 66). Miriam Sabba, soprano. Dominik Köninger, baryton. Marktkantorei Halle, Robert-Franz-Singakademie Halle, Staatstkapelle Halle, direction musicale : Jan Michael Horstmann