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Du remous dans les conservatoires franciliens

 
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Si l’État manifeste un certain volontarisme dans son souhait de développer la pratique collective musicale en milieu scolaire (le projet Demos, Orchestre à l’école…), il en va autrement dans l’enseignement spécialisé. En effet, quand une collectivité territoriale cherche à faire des économies, généralement du fait de la baisse des dotations de l’État, c’est malheureusement souvent la culture qui trinque : comme dans d’autres domaines, on demande aux acteurs locaux de faire aussi bien ou mieux avec moins.

Deux exemples récents en sont une parfaite illustration : Le Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison (92) bataille depuis quelques mois (une pétition en ligne a récolté plus de 13 000 signatures) contre la baisse de sa subvention municipale qui serait finalement de l’ordre de 380 000 euros (sur un budget global de 5,5 millions d’euros). C’est également le cas au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aubervilliers-La Courneuve (93) qui dans le cadre de restrictions budgétaires liées à la hausse mécanique de la masse salariale devrait en arriver à ne pas pouvoir reconduire 21 postes (professeurs, intervenants en milieu scolaire) à la rentrée prochaine. Le CRR vient aussi de lancer une pétition en ligne qui a déjà mobilisé près de 3 300 signatures, et s’en remet aux autres tutelles, notamment la Région Île-de-France, pour trouver une solution afin d’éviter la suppression de certaines disciplines. Affaire à suivre.

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1 commentaire sur “Du remous dans les conservatoires franciliens”

  • cuculture dit :

    Fermer les CRR et CRD c’est réduire le nombre de musiciens pouvant arriver sur le marché de l’emploi, donc de l’intermittence et par de nombreux leviers ( lire Pierre Michel Menguer sur le sujet) réduire les coûts de l’assurance chômage des artistes que ne cesse d’attaquer le MEDEF . Au travers de jeux pervers des employeurs pour s’assurer une main d’oeuvre servile, ayant l’épée de Damocles maintenue en permanence sur leur tête, ces employeurs qui profitent de la solidarité collective pour se dédouaner de leur responsabilité de maintient dans l’activité des artistes qu’ils emploient au compte goute, ont créé une situation devenue invivable pour tous. Murer la source est la seule solution qu’ils semblent avoir trouvé au risque d’assécher toute la culture ……..dramatique ……et triste on dirait du Pagnol.

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