Flagey Piano Days ou les folles journées bruxelloises
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Bruxelles. Flagey (ancienne maison de la radio), studios 1 et 4. 23, 24 et 25-II-2018.
23-II-2018, 12h30. Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Prélude et fugue en ré mineur BuxWV.140 (arrangement : Sergueï Prokofiev) ; Anthony Burgess (1917-1993) : The Bad-Tempered Electronic Keyboard (sélection) ; Dimitri Chostakovitch (1906-1975) : Préludes et fugues op. 87 n° 1, 3, 4, 14, 15. Stéphane Ginsburgh, piano.
23-II-2018, 19h30. György Ligeti (1923-2006) : Musica ricercata ; Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Bagatelles op. 119 ; Fantaisie op. 77 ; Frederic Rzewski (né en 1938) : Winnsboro Cotton Mill Blues, extrait des North American Ballads. Herbert Schuch, piano.
23-II-2018, 21h30. Robert Schumann (1810-1856) : Quintette à clavier en mi bémol majeur, op. 44 ; Mieczysław Weinberg (1919-1996) : Quintette à clavier en fa mineur, op. 18. Alexander Melnikov, piano ; Quatuor Danel.
24-II-2018, 15h30. Ludwig van Beethoven (1770-1827) : 33 variations sur une valse de Diabelli, op. 120. Filippo Gorini, piano.
24-II-2018, 18h. Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Sonate pour piano à quatre mains en ré majeur, op. 6 ; Frédéric Chopin (1810-1849) : Deux nocturnes, op. 62. Fazil Say (né en 1970) : Night. Nikolai Kapustin (né en 1937) : Variations, op. 41. Franz Schubert (1797-1828) : Fantaisie en fa mineur D. 940. Lucas et Arthur Jussen, piano.
24-II-2018, 20h15. Guillaume Connesson (né en 1970) : Les cités de Lovecraft, extraits. Igor Stravinsky (1882-1971) : L’Oiseau de Feu, suite (version de 1919). Sergueï Prokofiev (1891-1953) : Concerto pour piano et orchestre n° 3 en ut majeur, op. 26. Boris Giltburg, piano. Brussels Philharmonic, direction : Stéphane Denève.
25-II-2018, 11h. Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Sonate pour piano n° 30 en mi majeur, op. 109. Alban Berg (1885-1935) : Sonate pour piano, op. 1. Arnold Schönberg (1874-1951) : Sechs kleine Klavierstücke, op. 19. Richard Strauss (1864-1949) : Fünf Klavierstücke, op. 3. Julien Libeer, piano.
25-II-2018, 15h30. Franz Schubert (1797-1828) : Impromptus n° 2, 3 et 4, op. 90 D. 899 ; Sonate pour piano n° 21 en si bémol majeur D. 960. Jean-Claude Vanden Eynden, piano.
25-II-2018, 18h. Franz Schubert (1797-1828) : Sonate pour piano n° 16 en la mineur D. 845. Maurice Ravel (1875-1937) : Gaspard de la Nuit. Hannes Minnaar, piano.
25-II-2018, 20h15. Frédéric Chopin (1810-1849) : Nocturne en ut mineur, op. 48 n° 1 ; Andante spianato et grande polonaise brillante, op. 22. Claude Debussy (1862-1918) : Clair de lune, extrait de la Suite bergamasque ; Images pour piano, premier cahier. Leopold Godowsky (1870-1938) : Des symphonische Metamorphosen Johann Strauss’cher Themen : Künstlerleben. Nelson Goerner, piano.
Pour leur édition 2018, les Flagey Piano Days de Bruxelles proposent un large éventail de répertoires et d'artistes autour du clavier roi, en n'oubliant ni le jazz, ni le répertoire contemporain, la musique de chambre ou concertante ou encore les masterclasses.
Prospections de nouveaux répertoires
Le pianiste belge Stéphane Ginsburgh, grand défricheur de partitions inédites, offre un concert-présentation autour de son nouveau disque : il est consacré, en première mondiale, aux vingt-quatre préludes et fugues dans tous les tons majeurs et mineurs du Bad Tempered electronic keyboard (1985) – ce que, au-delà de l'allusion à Bach, on pourrait traduire par « clavier de mauvaise humeur » – de l'écrivain-compositeur Anthony Burgess (1916-1993). Ce génial touche-à-tout, romancier (il est l'auteur du célèbre Orange Mécanique), essayiste et, un peu à la manière d'un Paul Bowles, compositeur quasi-autodidacte, nous laisse une musique inclassable, qui n'est « électronique » que par sa conception sur un petit clavier d'appartement, mais destinée au classique piano de concert. L'œuvre collectionne les références, du blues à la polyphonie la plus académique, du piano-bar à la musique à douze sons. Une sélection d'un tiers du recueil est donné en quasi-création et bénéficie d'une interprétation fidèle et délurée, soulignant les côtés parodiques, mélancoliques ou déjantés du cycle. La mise en parallèle de cet ovni musical avec un improbable Prélude et fugue de Buxtehude revu par Prokofiev, et surtout avec quelques extraits du très sérieux cycle des Vingt-quatre préludes et fugues op. 87 de Chostakovitch jette d'autant plus le trouble.
Palette de dynamiques et de couleurs
En soirée, le pianiste allemand Herbert Schuch, encore relativement peu connu en France, mais régulièrement fêté en Belgique (où il a été artiste en résidence à Bozar) propose un très habile et heureux entrelacement du cycle de jeunesse de György Ligeti, Musica ricercata, avec les bagatelles op. 119 de Ludwig van Beethoven. L'enchaînement alterné de ces vingt-deux presque rien mène à une gigantesque guirlande de cinquante minutes, un tout supérieur à la somme des parties par la collision des esthétiques, dans une certaine communauté d'esprit par-delà les siècles. Notre interprète, l'un des protégés d'Alfred Brendel, cultive une palette de dynamiques et de couleurs pleinement au service du texte, restitué de manière à la fois cérébrale et fraîchement ludique : il dynamite la fin de sa prestation par la juxtaposition osée de la rare Fantaisie op. 77 du même Beethoven avec les détonants clusters bruitistes du Winnsboro Coton Mill Blues de Frederic Rzewski. En bis, Le paisible choral Ich ruf zu dir, Herr Jesu Christ de Bach/Busoni lui permet de conclure sa prestation dans le calme et la sérénité.
Parcours glaçant avec les Danel dans Weinberg
Pour terminer cette journée, le grand Alexander Melnikov et le Quatuor Danel donnent en nocturne une version aussi poétiquement nuancée que musicalement affirmée dans ses contrastes du splendide Quintette op. 44 de Robert Schumann. Mais le clou de la soirée revient à la révélation essentielle du rarissime Quintette en fa mineur op. 18 (1944) de Mieczysław Weinberg. L'on sait l'attachement presque militant des Danel à la cause du compositeur russe d'origine polonaise, dont ils ont enregistré pour CPO l'intégrale des dix-sept quatuors à cordes (clé ResMusica en 2012). Ils ont trouvé en Alexandre Melnikov le parfait partenaire pour restituer le glaçant et térébrant parcours de cette partition épique (plus de trois quarts d'heure) découpée en cinq mouvements. L'œuvre, confession désespérée d'un Juif ayant fui la Pologne prise sous le feu nazi pour tomber dans la gueule du loup stalinien, relègue presque dans le formalisme anecdotique la partition analogue (et probable modèle de peu antérieur) de Dimitri Chostakovitch (1940), ami et protecteur du compositeur. Le sommet de ce Quintette demeure sans doute le bouleversant Largo où, dans une atmosphère confite et oppressante, le piano et le quatuor, utilisé de manière très éclatée et le piano, semblent jouer un combat stratégique et vital. Les quelques scories d'intonation aux cordes au fil de cet épuisant parcours n'oblitèrent en rien l'impact terrifiant de cette partition et la portée de cette révélation.
Des divers usages du clavier
L'Italien Filippo Gorini, au fil de son récital consacré aux Variations Diabelli de Beethoven, n'offre peut-être pas la même verve ou verdeur d'approche que sur son récent et éblouissant enregistrement paru chez Alpha. Malgré une technique très affirmée, on peut regretter quelques « pailles » minimes, d'infimes distractions ; mais peut-être faut-il y voir aussi les indices d'un certain relâchement dans la tension gênant quelque peu la progression dramatique de l'œuvre. Certes, depuis sa captation studio, le jeune prodige, lui aussi protégé de Brendel, a quelque peu mûri sa conception, mais c'est parfois aux confins du narcissisme (la variation 14, où Beethoven semble parodier l'arietta de son opus 111, se traîne interminablement). Ailleurs règnent en maître tantôt la gouaille (première variation), l'ironie (variation 22, citant le Don Giovanni de Mozart, ou variation 32, une fugue aux allures parodiques), sans oublier le sens du tragique, sans pathos inutile, des trois variations de tonalité mineure. Gorini au terme de ce périple, véritable portrait beethovénien par petites touches, sait aussi retrouver la simplicité dans ce tempo di minuetto conclusif où le thème, comme sublimé, se retire sur la pointe des pieds.
Les frères Jussen : mariage de l'eau et du feu
Le lancement par Deutsche Grammophon du premier disque des frères Jussen, voici quelques années, avait tenu de la grosse opération de marketing. Mais avec le temps, il serait erroné de résumer le parcours du duo néerlandais à un simple produit de consommation. La géométrie du programme est très particulière, les laissant aussi s'exprimer individuellement, chacun à sa manière. Lucas, en sorte d'Eusébius, nous gratifie d'un superbe op. 62 de Chopin, deux sublimes nocturnes pudiquement timbrés, alors qu'en Florestan, Arthur, moteur rythmique du tandem, livre une version libérée de l'opus 41 de Kapustin, une série de variations très jazzy basée sur le thème liminaire du Sacre du printemps de Stravinsky. Mais c'est incontestablement à quatre mains que les artistes s'épanouissent pleinement par le mariage de l'eau et du feu. Détail important : contrairement à l'immense majorité des pianistes duettistes, les frères bataves se passent de manière libératoire de toute partition, ce qui donne un aspect spectaculaire (clusters, jeu dans le coffre, touches bloquées…) à la terrifiante Night – probable allusion au « vrai-faux » coup d'état militaire manqué en 2016 en Turquie – composée pour eux par Fazil Say. Mais le duo est capable, au-delà du show, d'une grande intériorité dans la célébrissime Fantaisie en fa mineur de Schubert : c'est ici une narration fantastique ponctuée par un magistral fugato final, patiemment amené et intelligemment construit. Les bis se partagent entre malice (Jeux d'enfants de Bizet) et intériorité recueillie (transcription de la Sinfonia de la cantate Actus Tragicus de Bach).
Pause orchestrale avec Stéphane Denève
La soirée se termine en mode concertant avec le concours du Brussels Philharmonic dirigé par Stéphane Deneve. Une pause orchestrale bienvenue nous propose les récents derniers volets de la trilogie d'après Lovecraft (Kadath et Le soleil levant) de Guillaume Connesson, catalogue chatoyant, mais creux, d'effets orchestraux plaqués sur un matériau musical assez fruste et convenu, surtout en regard de la fièvre de la suite de 1919 de l'Oiseau de Feu de Stravinsky, classique indémodable du XXe siècle, ici impeccablement donnée. Mais la soirée culmine avec en seconde partie une version très aboutie du troisième concerto opus 26 de Sergueï Prokofiev, où l'on retrouve avec grand plaisir Boris Giltburg, premier lauréat du concours reine Elisabeth 2013 et artiste en résidence à Flagey pour cette saison, dans un jour faste et au sommet de ses moyens : incisivité mordante, sonorité mordorée et puissante sans agressivité inutile, félinité bondissante, maîtrise du discours dans cette œuvre foisonnante où l'égarement est facile, avec en prime une idéale connivence avec le chef (excellent Stéphane Denève), primordiale dans cette partition aux nombreux changements de climats, de tempi et de mesures. Le thème et variations central est particulièrement jubilatoire. À l'issue d'un triomphe mérité, le pianiste nous gratifie de deux subtiles et puissantes Études-tableaux extraites de l'opus 39 de Sergueï Rachmaninov.
Du romantisme noir aux irisations debussystes
En fin de matinée, Julien Libeer opte parmi les instruments à disposition pour un piano de Chris Maene, à cordes parallèles, analogue à celui conçu pour et utilisé par Daniel Barenboim au cours de son projet debussyste. L'instrument ne tient pas toutes ses promesses, notamment par une harmonisation imparfaite des registres médians et une tendance à lâcher un peu l'accord au fil de la prestation. Le jeune pianiste belge, très proche de Maria João Pires, y va d'un singulier itinéraire en terres germaniques. L'interprétation qu'il donne de l'opus 109 nous révèle un beethovénien sincère en devenir, avec sans doute encore une belle marge de progression. En particulier, le thème et variations final semble parfois trop sage : l'on souhaiterait un ton plus affirmé et un envol plus décisif au fil des dernières pages, où les trilles fibrent peu à peu le discours et où les lambeaux du thème sont projetés en pleine lumière par les doigts les plus faibles de la main droite. La Sonate de Berg est, elle, parfaitement assumée dans sa trame polyphonique, au point de rencontre exacte entre perfection formelle et romantisme expressionniste névrotique. Les six petites pièces de l'opus 19 d'Arnold Schönberg sont données avec une rare gourmandise sonore et un sens aphoristique touchant à l'ineffable, loin de tout dessèchement ascétique. Julien Libeer choisit pour conclure en beauté les rares pièces opus 3 de Richard Strauss, jadis gravées sur disque par Glenn Gould, sorte de concentré de romantisme musical allemand, évoquant parfois Mendelssohn, Schumann ou Brahms : il y magnifie le discours par un grand sens de l'éclairage polyphonique dans la conduite des différentes lignes avec çà et là un sens du chant évoquant le futur magistral compositeur de lieder qui déjà sommeille en ce prodigieux adolescent plus qu'apprenti-compositeur.
Itinéraire fascinant et impitoyable
Jean-Claude Vanden Eynden, sans doute le plus respecté des pianistes belges en activité, affiche une carrière de soliste de plus d'un demi-siècle, doublée d'une prodigieuse passion pour la pédagogie héritée de son maître Eduardo del Pueyo. Grand moment musical du week-end, sa version de l'ultime Sonate en si bémol D. 960 de Franz Schubert est un itinéraire fascinant et impitoyable, sans espoir de retour, dont l'auditeur attentif ne sort pas indemne. Les deux premiers temps (avec la reprise de l'exposition du premier mouvement) campent, par la transparence presque immaculée d'un jeu pianistique désarmant d'engagement et de sincérité, une progression inexorable et labyrinthique vers l'inéluctable, où pas la moindre pause ou trêve ne seront consenties. Certes, l'on peut ergoter sur l'un ou l'autre trille grave plus laborieux, sur quelques fléchissements ou emballements très ponctuels des tempi, mais cette conception aussi altière qu'exigeante nous mène sur les cimes du désespoir, tel ce voyageur au-dessus de la mer de nuages du célèbre tableau de Friedrich. Passés ces sommets d'intensité aux résonances abyssales, les deux derniers temps de l'œuvre apportent enfin une joie saine et presque insouciante, comme s'il fallait malgré tout, et pour nous tous, artiste comme muets spectateurs, continuer de vivre ! Les trois Impromptus de l'opus 90 encadrant cette magistrale interprétation sont de la même eau, entre impossible bonheur rêvé et imminente débâcle de l'ici-bas.
A l'inverse, le jeune Néerlandais Hannes Minnaar, troisième prix de concours Reine Elisabeth 2010, formé à Amsterdam par Jan Wijn, et épaulé dans son apprentissage par Alfred Brendel, Menahem Pressler et Ferenc Rados, donne un Schubert en tout point antinomique, mais passionnant, il est vrai dans une œuvre bien différente : la « grande » Sonate en la mineur D. 845, d'une puissance tellurique, désespérée dans les mouvements extrêmes, mais aussi d'une parfaite nostalgie viennoise un peu onctueuse dans les volets centraux. Le pianiste batave, au jeu très physique et nuancé à la fois, prend le clavier à bras le corps avec un sens aigu de la noirceur, dans la gestion dramatique de la grande forme comme dans l'égrenage des variations plus décoratives de l'Andante poco moto. En parfait complément, et toujours avec cette approche viscérale, mais subtilement dominée du clavier, les Gaspard de la Nuit de Ravel nous entraînent vers d'autres sommets. La science accomplie du clair-obscur nimbe la ductile Ondine liminaire, presque vénéneuse sous sa parure quasi-gothique ; le Gibet devient, sous cet éclairage morbide, une évocation cadavérique lors d'un crépuscule rougeoyant ; et au fil du redoutable Scarbo, vraiment acéré et démoniaque, splendidement restitué, l'on songe au mot de Ravel à Vlado Perlemuter : « J'ai voulu faire une caricature du romantisme, mais je m'y suis peut-être laissé prendre ». En bis, et en parfait complément, Auf dem wasser zu singen de Schubert/Liszt concentre en quelques minutes le ton de tout ce magnifique récital.
Nelson Goerner en apothéose
Enfin, en conclusion grandiose de la manifestation, Nelson Goerner nous mène vers de plus hauts sommets encore, dans un programme plusieurs fois modifié, eu égard à son tracé initialement annoncé, et peaufiné dans le sens d'une apothéose pour tout public. Pianiste stratosphérique et musicien purement génial, éminent chopinien, il joue d'ombres et de lumières, en passant de la veillée d'armes quasi-funèbre du Nocturne op. 48 aux ors festifs plus superficiels de l'Andante spianato et grande polonaise brillante op. 22. Mais c'est incontestablement dans la section Debussy de son récital que le pianiste argentin atteint au sublime, surtout dans d'immatérielles Images du Premier livre ; une musicalité presque liquide, et un toucher d'une impalpable richesse réalisent l'idéal du compositeur : faire oublier les marteaux de l'instrument au profit de la pure nuance expressive. En total contraste, la paraphrase de Leopold Godowsky d'après Vie d'artiste de Johann Strauss, nous emmène dans un déluge de notes et d'invraisemblables et torrentielles acrobaties. Mais avouons une nette préférence pour l'essentielle poésie de l'intime dont nous gratifie en bis, après un succès fracassant, ce poète du piano. Nelson Goerner revient ainsi à Chopin pour un sublime Nocturne en ut dièse mineur, avant de laisser tourner, en guise d'au revoir et en ultime conclusion du festival, selon la conjonction Baudelaire-Debussy, les sons et les parfums dans l'air du soir bruxellois.
Crédits photographiques : Stéphane Ginsburgh © Marie-Clémence David ; Herbert Schuch © Felix Broede ; Alexander Melnikov © Marco Borggreve ; Lucas & Arthur Jussen / Dirk Kikstra ; Julien Libeer © Gerrit Schreurs ; Hannes Minnaar © Marco Borggreve
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Bruxelles. Flagey (ancienne maison de la radio), studios 1 et 4. 23, 24 et 25-II-2018.
23-II-2018, 12h30. Dietrich Buxtehude (1637-1707) : Prélude et fugue en ré mineur BuxWV.140 (arrangement : Sergueï Prokofiev) ; Anthony Burgess (1917-1993) : The Bad-Tempered Electronic Keyboard (sélection) ; Dimitri Chostakovitch (1906-1975) : Préludes et fugues op. 87 n° 1, 3, 4, 14, 15. Stéphane Ginsburgh, piano.
23-II-2018, 19h30. György Ligeti (1923-2006) : Musica ricercata ; Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Bagatelles op. 119 ; Fantaisie op. 77 ; Frederic Rzewski (né en 1938) : Winnsboro Cotton Mill Blues, extrait des North American Ballads. Herbert Schuch, piano.
23-II-2018, 21h30. Robert Schumann (1810-1856) : Quintette à clavier en mi bémol majeur, op. 44 ; Mieczysław Weinberg (1919-1996) : Quintette à clavier en fa mineur, op. 18. Alexander Melnikov, piano ; Quatuor Danel.
24-II-2018, 15h30. Ludwig van Beethoven (1770-1827) : 33 variations sur une valse de Diabelli, op. 120. Filippo Gorini, piano.
24-II-2018, 18h. Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Sonate pour piano à quatre mains en ré majeur, op. 6 ; Frédéric Chopin (1810-1849) : Deux nocturnes, op. 62. Fazil Say (né en 1970) : Night. Nikolai Kapustin (né en 1937) : Variations, op. 41. Franz Schubert (1797-1828) : Fantaisie en fa mineur D. 940. Lucas et Arthur Jussen, piano.
24-II-2018, 20h15. Guillaume Connesson (né en 1970) : Les cités de Lovecraft, extraits. Igor Stravinsky (1882-1971) : L’Oiseau de Feu, suite (version de 1919). Sergueï Prokofiev (1891-1953) : Concerto pour piano et orchestre n° 3 en ut majeur, op. 26. Boris Giltburg, piano. Brussels Philharmonic, direction : Stéphane Denève.
25-II-2018, 11h. Ludwig van Beethoven (1770-1827) : Sonate pour piano n° 30 en mi majeur, op. 109. Alban Berg (1885-1935) : Sonate pour piano, op. 1. Arnold Schönberg (1874-1951) : Sechs kleine Klavierstücke, op. 19. Richard Strauss (1864-1949) : Fünf Klavierstücke, op. 3. Julien Libeer, piano.
25-II-2018, 15h30. Franz Schubert (1797-1828) : Impromptus n° 2, 3 et 4, op. 90 D. 899 ; Sonate pour piano n° 21 en si bémol majeur D. 960. Jean-Claude Vanden Eynden, piano.
25-II-2018, 18h. Franz Schubert (1797-1828) : Sonate pour piano n° 16 en la mineur D. 845. Maurice Ravel (1875-1937) : Gaspard de la Nuit. Hannes Minnaar, piano.
25-II-2018, 20h15. Frédéric Chopin (1810-1849) : Nocturne en ut mineur, op. 48 n° 1 ; Andante spianato et grande polonaise brillante, op. 22. Claude Debussy (1862-1918) : Clair de lune, extrait de la Suite bergamasque ; Images pour piano, premier cahier. Leopold Godowsky (1870-1938) : Des symphonische Metamorphosen Johann Strauss’cher Themen : Künstlerleben. Nelson Goerner, piano.