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Calleja Verdi. Giuseppe Verdi (1813-1901) : « Celeste Aida » extrait de Aida ; « Ah ! si ben mio » et « Di quella pira » extraits de Il Trovatore ; « Oh, tu che in seno agli angeli » et « Invano, Alvaro » extraits de La Forza del destino ; « Dio, che nell’ alma infondere », extrait de Don Carlo ; « Già nella note densa », « Oh’ mostruosa colpa ! Si, per ciel marmoreo giuro ! « , « Dio ! mi potevi scagliar » et « Nium mi tema » extraits d’Otello. Joseph Calleja, ténor ; Angela Gheorghiu, soprano ; Vittorio Vitelli, baryton. Orquestra de la Comunitat Valenciana, direction : Ramón Tebar. 1 CD Decca 4831539. Durée : 63’17.
DeccaCela fait des années que l'on suit la trajectoire de Joseph Calleja, ténor d'essence lyrique, un peu pataud sur scène, mais à la voix si séduisante, qui s'est mué à force de travail et de patience en un véritable spinto capable d'interpréter les rôles les plus lourds. Et voici qu'à l'âge de quarante ans tout rond, il nous offre l'enregistrement de la maturité.
Cela fait longtemps, oui, longtemps vraiment, que l'on suit avec attention la carrière de ce ténor, au point d'aller lui rendre visite dans sa Malte natale. Et enfin, ce bel artiste explose, et après des années de construction précautionneuse de sa voix, montre ce dont il est capable, en choisissant justement les Verdi de la maturité, face à la sienne propre. Et voici qu'on entend les Radames, Manrico, Alvaro Carlo ou Otello dont nous rêvions, sur notre platine hélas, car inexplicablement, ce ténor magnifique est rare sur les scènes hexagonales.
Tout dans cette captation n'est pas parfait, bien sûr : le timbre, en particulier, sonne moins glorieux que sur les planches, un peu plus prosaïque, avec toujours ce léger vibratello caractéristique. Mais quelle hauteur d'émission, quelle maîtrise du souffle, quelle énergie dans l'accent, et quelle palette de couleurs ! Chacun des personnages est dessiné tout en finesse, bien loin des braillards hurlants dont certaines scènes nous abreuvent dès qu'il s'agit de faire preuve d'un peu de puissance vocale.
Pour couronner le tout, Joseph Calleja ne propose pas que des airs en solo, mais aussi des duos, avec Angela Gheorghiu (excusez du peu !), ou le plus confidentiel Vittorio Vitelli. On ne peut rien dire enfin du chef Ramón Tebar, sinon qu'il suit le mouvement impulsé par les ambitions du ténor.
Cet enregistrement plus que convaincant serait-il une déclaration d'intention ? On attend maintenant, avec grande impatience, que Joseph Calleja nous montre sur scène ce dont il est capable dans ce répertoire.
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Calleja Verdi. Giuseppe Verdi (1813-1901) : « Celeste Aida » extrait de Aida ; « Ah ! si ben mio » et « Di quella pira » extraits de Il Trovatore ; « Oh, tu che in seno agli angeli » et « Invano, Alvaro » extraits de La Forza del destino ; « Dio, che nell’ alma infondere », extrait de Don Carlo ; « Già nella note densa », « Oh’ mostruosa colpa ! Si, per ciel marmoreo giuro ! « , « Dio ! mi potevi scagliar » et « Nium mi tema » extraits d’Otello. Joseph Calleja, ténor ; Angela Gheorghiu, soprano ; Vittorio Vitelli, baryton. Orquestra de la Comunitat Valenciana, direction : Ramón Tebar. 1 CD Decca 4831539. Durée : 63’17.
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