Le chef d'orchestre suisse Charles Dutoit est accusé de harcèlement sexuel par quatre femmes, trois chanteuses d'opéra (dont Paula Rasmussen et Sylvia McNair) et une musicienne. Les faits se seraient déroulés aux États-Unis dans cinq villes, entre 1985 et 2010.
Par un communiqué, le San Francisco Symphony a annoncé rompre tous ses liens avec le chef en raison de « la gravité des allégations, des discussions internes et externes, et de l'engagement fort du San Francisco Symphony envers une politique de tolérance zéro à l'encontre du harcèlement sexuel sur le lieu de travail. » Le Boston Symphony en a fait de même.
Selon la mezzo-soprano Paula Rasmussen qui accuse Dutoit, les histoires d'inconduite sexuelle à Hollywood, révélées récemment, rappellent le monde de l'opéra.
Ben voyons … la chasse aux … « sorciers » continuent !!! Bientôt, un homme devra se tenir à au moins DIX mètres de la moindre femme ou REFUSER de collaborer avec elle !!!
On vit une période où la parole se délie enfin. Je crois qu’il serait bien plus décent que nous (les hommes) nous taisions et qu’on essaie de comprendre comment on en est arrivé là. En tout cas, le genre de réaction du monsieur ci-dessus montre qu’il reste encore du chemin à faire.
Denis R.
on vit une période … formidable ! Pensez donc :
– il y a encore quelques mois, certains hommes politiques, certains hommes influents dans le show biz ou le monde des « people » faisaient impunément du chantage sexuel en profitant de leur situation ou de leur influence,
– depuis, il suffit d’une simple allégation non prouvée pour vouer aux gémonies n’importe quel homme et le condamner par avance.
La société a donc incontestablement fait des progrès notables en matière de respect des droits.
Les esprits chagrins pourraient insinuer que l’on est peut-être passé d’un extrême à l’autre, voire qu’un puritanisme exagéré commence à déferler sur les sociétés occidentales.
Mais à l’heure où 23% des jeunes femmes européennes considèrent qu’un compliment sur leur tenue vestimentaire est une agression sexuelle, il devient clair que ces mauvais esprits ne sont plus que des reliques machistes d’une société qui trouve enfin son chemin vers la civilisation.