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Danse. 31/V/17. Paris, Grande Halle de La Villette. Sidi Larbi Cherkaoui : Icon. Chorégraphie : Sidi Larbi Cherkaoui. Scénographie : Antony Gormley. Costumes : Jan-Jan van Essche. Conception lumière : David Stokholm. Dramaturgie : Antonio Cuenca Ruiz. Assistant chorégraphe : Jason Kittelberger. Claymasters : Matilda Haggärde, Joel Stuart-Beck. Musiciens : Chant Anna Sato Chant et harpe Patrizia Bovi- Guitare, Percussion et Piano Gabrielle Miracle Flute traditionnelle japonaise (Shinobue) et percussions (Taiko) Kazunari Abe Instruments à cordes coréens (Geomungo et Yanggeum) et harpe d’Amami Woojae Park. Danseurs du GöteborgsOperans Danskompani : Jim De Block, Takuya Fujisawa, Mai-Lisa Guinoo, Toby Kassell, Janine Koertge, Maxime Lachaume, Micol Mantini, Pascal Marty, Michael Munoz, Ekaterina Shushakova, Frida Dam Seidel, Ján Špoták, Satoko Takahashi. Eastman : Georgios Kotsifakis, Kazutomi “Tsuki” Kozuki, Elias Lazaridis, Nicola Leahey, Patrick Williams Seebacher (TwoFace).
Dans une scénographie de glaise signée du sculpteur Anthony Gormley, Sidi Larbi Cherkaoui propose Icon, une nouvelle création panthéiste pour les danseurs de l'Operans Danskompani de Göteborg et sa propre compagnie.
Au commencement était la terre. L'impressionnante scénographie proposée par Anthony Gormley est composée de 3,5 tonnes d'argile sur laquelle évoluent les danseurs de l'Opéra de Göteborg et les interprètes d'Eastman, la compagnie de Sidi Larbi Cherkaoui. Après Noetic en 2014, Icon est la deuxième création du chorégraphe pour l'Opéra de Göteborg. Les danseurs suédois sont très reconnaissables, avec leurs coiffures tressées dignes de la série Vikings. Ils se fondent avec agilité dans l'univers plastique imaginé par Anthony Gormley, qui offre une infinie variété de figures et de possibilités.
Avec Icon, Sidi Larbi Cherkaoui poursuit l'exploration des rapports entre religions et société. Il donne à son spectacle une tournure panthéiste et universelle, en s'appuyant visuellement sur tous les symboles que nous sommes capables de créer et de faire vivre. La terre argileuse qui recouvre à moitié le plateau est un merveilleux terrain de jeu pour cet imaginaire : on en fait des couronnes, des masques, des armes, mais aussi des organes sexuels ou des bébés, incarnant l'humanité toute entière. Les danseurs se font tour à tour sculpteurs ou orants, endossant les différentes figures de l'homme : dirigeants, guerriers, parents ou simples mortels.
La chorégraphie est ample, fluide et généreuse, liant chaque danseur l'un à l'autre dans un mouvement ininterrompu. La dimension religieuse, voire new age du spectacle, est renforcée par l'accompagnement musical composé de chant, de percussions et d'instruments traditionnels japonais et coréens. Juchées sur un podium à l'arrière-scène, Anna Sato et Patrizia Bovi sont deux merveilleuses chanteuses dont la voix enveloppe et habite les danseurs présents sur le plateau. Une belle ode au multiculturalisme…
Photos : © Mats Bäcker
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Danse. 31/V/17. Paris, Grande Halle de La Villette. Sidi Larbi Cherkaoui : Icon. Chorégraphie : Sidi Larbi Cherkaoui. Scénographie : Antony Gormley. Costumes : Jan-Jan van Essche. Conception lumière : David Stokholm. Dramaturgie : Antonio Cuenca Ruiz. Assistant chorégraphe : Jason Kittelberger. Claymasters : Matilda Haggärde, Joel Stuart-Beck. Musiciens : Chant Anna Sato Chant et harpe Patrizia Bovi- Guitare, Percussion et Piano Gabrielle Miracle Flute traditionnelle japonaise (Shinobue) et percussions (Taiko) Kazunari Abe Instruments à cordes coréens (Geomungo et Yanggeum) et harpe d’Amami Woojae Park. Danseurs du GöteborgsOperans Danskompani : Jim De Block, Takuya Fujisawa, Mai-Lisa Guinoo, Toby Kassell, Janine Koertge, Maxime Lachaume, Micol Mantini, Pascal Marty, Michael Munoz, Ekaterina Shushakova, Frida Dam Seidel, Ján Špoták, Satoko Takahashi. Eastman : Georgios Kotsifakis, Kazutomi “Tsuki” Kozuki, Elias Lazaridis, Nicola Leahey, Patrick Williams Seebacher (TwoFace).