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Johann Strauss (1825-1899), Alfred Grünfeld (1852-1924) : Soirée de Vienne, op. 56. Franz Liszt (1811-1886) : Liebesbotschaft, S. 560/10 ; Aufenthalt, S. 560/3 ; Am Meer, S. 560/6 ; Erlkönig, 558/4 ; Die Lorelei, S.532. Franz Schubert (1797-1828) : Sonate D.6645, op. 120 en la majeur. Ottorino Respighi (1879-1936) : Nocturne en sol bémol majeur, P 011. Frédéric Chopin (1810-1849) : Mazurkas op. 41, do dièse mineur n°1, mi mineur n°2, si majeur n°3 et la bémol majeur n°4. Grigory Ginzburg (1904-1961), Edvard Grieg (1843-1907) : Peer Gynt Suite, Dans l’antre du roi de la montagne. Sergei Rachmaninov (1873-1943) : Humoresque, Morceaux de salon op. 10 n°5 ; Mélodie op. 3 n°3. Gleb Ivanov, piano. 1 CD Delos. Enregistré en février 2011 et en septembre 2014. Notice unilingue (anglais). Durée : 70’55.
DelosPour son premier disque chez Delos, le pianiste russe Gleb Ivanov choisit le répertoire romantique, particulièrement celui des transcriptions pour piano. Celles-ci sont autant de démonstrations de virtuosité, mais aussi des occasions de lyrisme.
Ivanov commence avec brio par une « Soirée de Vienne », variations pianistiques sur la Chauve-souris de Strauss inventées par le pianiste viennois Alfred Grünfeld (staccatos, attaques efficaces, effets de rubatos à l'appui) et se clôt sur une transcription, par le pianiste russe Ginzburg, d'un extrait de Peer Gynt. Il se place ainsi dans une tradition de figures romantiques et virtuoses du piano (Liszt, Rachmaninov, Ginzburg…), avec talent, mais parfois avec le risque de glisser vers une musique efficace et sans grande profondeur. Son jeu énergique et vivant est très convaincant et convient aussi tout à fait aux Mazurkas de Chopin et aux pièces de Rachmaninov, en particulier l'Humoresque, dont il transmet très bien le caractère fantasque et dynamique.
Le pianiste aime faire ressortir la ligne claire d'une mélodie, avec un lyrisme propice aux transcriptions de Liszt. Ces dernières, loin d'être des réductions, sont plutôt des développements de la partie d'accompagnement pour piano. Die Lorelei est, à cet égard, réussie : Ivanov y fait preuve d'une belle variété de toucher et des intentions (douceur du thème principal, légèreté des passages vifs…). Cependant, dans les lieder de Schubert, il valorise le chant d'une façon qui peut sembler presque démonstrative (Lieberbotschaft), et distingue les plans sonores et les thèmes mélodiques de manière un peu trop dramatique et lourde dans Erlkönig. En revanche, la mélodie sait se faire rêveuse et délicate, comme dans ce très beau nocturne de Respighi, ou dans Mélodie de Rachmaninov, deux pièces relativement rares que nous sommes heureux de trouver ici. Enfin, Ivanov intercale une Sonate de Schubert beaucoup plus limpide que ce qu'un de ses concerts à Paris a pu laisser entendre en 2012.
Remarqué des publics français et américain, Gleb Ivanov a, très jeune, collectionné les prix (Classical Legacy de Moscou, Vladimir Horowitz à Kiev, Yong Concert Artist à New York, notamment). Ce premier disque rassemble le meilleur de lui-même, lyrique, romantique et virtuose.
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Johann Strauss (1825-1899), Alfred Grünfeld (1852-1924) : Soirée de Vienne, op. 56. Franz Liszt (1811-1886) : Liebesbotschaft, S. 560/10 ; Aufenthalt, S. 560/3 ; Am Meer, S. 560/6 ; Erlkönig, 558/4 ; Die Lorelei, S.532. Franz Schubert (1797-1828) : Sonate D.6645, op. 120 en la majeur. Ottorino Respighi (1879-1936) : Nocturne en sol bémol majeur, P 011. Frédéric Chopin (1810-1849) : Mazurkas op. 41, do dièse mineur n°1, mi mineur n°2, si majeur n°3 et la bémol majeur n°4. Grigory Ginzburg (1904-1961), Edvard Grieg (1843-1907) : Peer Gynt Suite, Dans l’antre du roi de la montagne. Sergei Rachmaninov (1873-1943) : Humoresque, Morceaux de salon op. 10 n°5 ; Mélodie op. 3 n°3. Gleb Ivanov, piano. 1 CD Delos. Enregistré en février 2011 et en septembre 2014. Notice unilingue (anglais). Durée : 70’55.
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