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Zoltán Kodály (1882 – 1967) : Sonate op.8. Osvaldo Golijov (né en 1960) : Omaramor. Gaspar Cassadó (1897 – 1966) : Suite per violoncello. Bright Sheng (né en 1955) : Seven Tunes Heard in China. Alisa Weilerstein, violoncelle. 1 CD DECCA 478 5296. Enregistré à Berlin en octobre 2013. Notice trilingue (français, anglais, allemand). Durée : 78:11
DeccaLe premier album soliste d'Alisa Weilerstein est aussi le plus personnel et celui qui rend le mieux justice à son remarquable talent.
ResMusica suit le parcours d'Alisa Weilerstein depuis 2006, marqué par l'enregistrement du Concerto d'Elgar avec Daniel Barenboim où elle succède à Jacqueline du Pré dans cette oeuvre emblématique (lire notre entretien en 2013).
Dans cet album sobrement intitulé Solo, la violoncelliste est libérée des contraintes liées aux orchestres et aux chefs. Elle livre logiquement son disque le plus personnel, ce qui lui permet d'occuper tout l'espace dont sa forte personnalité a besoin pour pleinement s'épanouir. Qu'il s'agisse du jeu où elle fait montre de tout son engagement et de sa maîtrise technique, que du choix du programme, ce disque est un juste autoportrait de la musicienne et du message musical qu'elle entend porter.
Le programme alterne deux classiques du violoncelle du XXème siècle, la très belle, sombre et redoutable Sonate pour violoncelle seul de Zoltán Kodály de 1915 et la Suite pour violoncelle seul de Gaspar Cassadó de 1926, influencée par son aînée, et deux pièces plus récentes, Omaramor (1991) qui est une « quête » pour violoncelle seul en hommage au chanteur Carlos Gardel d'Osvaldo Golijov, compositeur argentin que Weilerstein connaît bien et qu'elle joue régulièrement, et Bright Sheng, compositeur né en Chine en 1955 mais formé aux USA et qui y est établi. Musique tzigane pour Kodály, ibérique pour Cassadó, tango pour Golijov et diverses influences pour Sheng de la Mongolie au Tibet en passant par Taïwan, toutes ces œuvres ont un commun le goût des sources populaires, contrebalancé par un sens commun pour la concentration, et une puissance évocatrice épurée.
Cet album donne à entendre Alisa Weilerstein sans compromis, enfin, et offre un portrait pertinent du répertoire du violoncelle de notre temps, qui se nourrit de sources populaires et, dans sa recherche d'évolution, s'élargit au niveau planétaire.
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Zoltán Kodály (1882 – 1967) : Sonate op.8. Osvaldo Golijov (né en 1960) : Omaramor. Gaspar Cassadó (1897 – 1966) : Suite per violoncello. Bright Sheng (né en 1955) : Seven Tunes Heard in China. Alisa Weilerstein, violoncelle. 1 CD DECCA 478 5296. Enregistré à Berlin en octobre 2013. Notice trilingue (français, anglais, allemand). Durée : 78:11
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