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Lyon, opéra de Lyon le 31–XII-2014. Johann STRAUSS fils : ouverture du « Baron tzigane », Gondellied d’ « une nuit à Venise », duo de la montre de « la chauve-souris » ; Oscar STRAUS : air des « trois valses » : « je t’aime quand même » ; Jacques OFFDENBACH : ouverture de « la belle Hélène », air du jugement de Pâris, duo « ce n’est qu’un rêve » ; ouverture de « la grande duchesse de Gerolstein », air « ah ! que j’aime les militaires » ;
Franz LEHAR : valse « l’or et l’argent », airs de « Giuditta », « le pays du sourire », duo de « la veuve joyeuse ».
Felicity Lott (soprano), Lothar Odinius (ténor), orchestre de l’opéra de Lyon, Konstantin Chudovsky,
La tradition est désormais bien établie à l'opéra de Lyon de fêter le passage d'une année à l'autre avec un concert de musique sinon légère du moins pétillante et joyeuse, avec pour ce concert du Nouvel An la présence d'une invitée star : Dame Felicity Lott.
Après les vœux offerts par Serge Dorny, la soirée a alterné ouvertures et airs et duos du répertoire de l'opérette. Si l'on passera pudiquement sur la prestation d'un orchestre de l'opéra de Lyon en petite forme dirigé avec jovialité mais sans réelle personnalité par le jeune chef russe Konstantin Chudovsky, souriant colosse plus préoccupé de rajuster sa longue chevelure blonde de la main gauche que d'indiquer les phrasés à son orchestre, on saluera en revanche les prestations des deux solistes invités.
Dans un joli décor rappelant les ruelles du vieux Lyon, le ténor allemand Lothar Odinius a été la belle surprise de la soirée ; élégant dans son frac impeccablement coupé, il s'est surtout révélé un styliste parfait, alternant allemand et français châtié avec humour, finesse et un charme digne d'un répertoire plus subtil qu'il n'y paraît. Son jugement de Pâris comme son air du « pays du sourire » ont soulevé la salle à juste titre.
Mais évidemment la star de la soirée était Dame Felicity Lott ; la plus française des sopranos anglaises a comme à l'accoutumée déployé des trésors de charme et d'humour avec une gaieté et un entrain de tous les instants, jouant de ses costumes de scène variés, esquissant quelques pas de valse avec le chef comme avec le ténor, mais touchant aussi les cœurs dans le duo de la « belle Hélène ». Magnifique démonstration de maîtrise d'un art consommé de la scène et du chant sur qui les ans n'ont pas prise, qui fut salué par un triomphe mérité, alors que confettis et rubans tombaient des cintres sur les spectateurs ravis.
Crédit photographique: Felicity Lott © Christina Raphaëlle
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Lyon, opéra de Lyon le 31–XII-2014. Johann STRAUSS fils : ouverture du « Baron tzigane », Gondellied d’ « une nuit à Venise », duo de la montre de « la chauve-souris » ; Oscar STRAUS : air des « trois valses » : « je t’aime quand même » ; Jacques OFFDENBACH : ouverture de « la belle Hélène », air du jugement de Pâris, duo « ce n’est qu’un rêve » ; ouverture de « la grande duchesse de Gerolstein », air « ah ! que j’aime les militaires » ;
Franz LEHAR : valse « l’or et l’argent », airs de « Giuditta », « le pays du sourire », duo de « la veuve joyeuse ».
Felicity Lott (soprano), Lothar Odinius (ténor), orchestre de l’opéra de Lyon, Konstantin Chudovsky,