Dans « La Reppublica » la soprano Angela Gheorghiu est allée de son commentaire sur l'affaire Pereira / Scala de Milan. Ses réflexions ne risquent pas de décevoir :
– « Dans le monde des chanteurs d'opéra il est surtout connu comme un businessman, rien d'autre. Un homme d'affaires qui n'a pas la carrure d'un directeur artistique »
Transmis aux chanteurs d'opéras engagés à Zürich et à Salzbourg.
– « Il faut un italien [à la tête de la Scala]. Comment prenez-vous, dans le berceau du bel canto, de faire toujours appel à un étranger ? »
Vu le nombre de théâtres italiens en banqueroute et de directeurs italiens d'opéra démis de leurs fonctions en Italie…
– « Et qui apprenne aussi aux employés [de la Scala] la politesse : la dernière fois, en sortant de la Scala vêtue d'un sari indien, le portier m'a demandé qui j'étais ! A l'étranger tous les employés ont les photos des grands artistes. Ils savent qui vous êtes et se lèvent pour vous dire bonjour. Comme il faut » (cette dernière phrase en français dans le texte).
Que Mme Gheorghiu se rassure, elle risque fort de ne plus avoir à faire aux grouillots malappris de la Scala.
– « Je suis dans le métier depuis plus de 20 ans et c'est le seul directeur artistique qui ne me salue pas quand il me voit »
L'échelle des valeurs de Mme Gheorghiu est décidément bien particulière.
1 commentaire sur “Angela Gheorghiu sait-elle de quoi elle parle ?”