Audio, Musique de chambre et récital, Parutions

L’alto romantique par Lise Berthaud et Adam Laloum

Plus de détails

Robert Schumann (1810-1856) : Märchenbilder pour alto et piano op. 113 ; Franz Schubert (1797-1828) : Sonate « Arpeggione » en la mineur D. 821 ; Johannes Brahms (1833-1897) : Sonate pour alto et piano en mi bémol majeur op. 120 n° 2. Lise Berthaud (alto) ; Adam Laloum (piano).
1 CD Aparté Réf : AP069 ; Enregistré en juillet 2013 à l’Eglise Saint-Pierre (Paris). Code-barre : 3 149028 041125. Livret en anglais et en français. Durée totale : 63’52.

 

Les Clefs ResMusica

Dans ce programme réunissant des œuvres du romantisme allemand, , une chambriste confirmée, s'associe à , qui a acquis une solide réputation pour son interprétation du répertoire germanique. Duo de choc ? Oui, on peut l'affirmer, notamment pour l'ampleur de leur jeu.

Ici, l'Alto est l'instrument roi, et puise tout le potentiel de cet instrument, encore trop discret pour le public. Ses multiples coups d'archet, ici violent (troisième pièce des Märchenbilder), là gracieux (Premier mouvement de la Sonate de Brahms), là encore large (« Adagio » de la Sonate Arpeggione) font sonner les cordes en les parant de toutes les couleurs : vivifiantes, luisantes, mélancoliques, nostalgiques ou espiègles. Une sonorité chaude, d'une teinte ocre-jaune si on peut la qualifier ainsi, ajoute au caractère éminemment romantique de ces pièces. La profondeur du son est particulièrement propice pour la Sonate Arpeggione, que l'on est plus habitué à entendre sur le violoncelle. Quand à la Sonate de Brahms, c'est un exemple d'élégance, même s'il y a des côtés assez bruts et rudes dans la musique de ce compositeur.

semble quant à lui être un partenaire plus qu'idéal pour exprimer toutes ces qualités, sa musicalité et sa sensibilité exceptionnelles dans ce répertoire n'ayant plus rien à prouver. Une grande harmonie règne entre les deux musiciens ; écoutons au hasard « Langsam » de Schumann (quelle sérénité !), le mouvement final de Brahms (quelle grâce !) ou « Lebhaft » de Schumann (quelle jovialité !), chaque morceau en est la preuve d'une manière ou d'une autre. a choisi un piano Yamaha CFX et tire le maximum de ses qualités : sonorité ronde, boisée et chaleureuse, qui s'accorde à merveille avec celle de l'alto.

A ces interprétations s'ajoute une excellente prise de son, qui met en valeur la qualité sonore de chaque instrument. Avec ce disque, les mélomanes pourront vivre un grand moment d'émotion à travers des chefs-d'œuvre de l'alto romantique.

(Visited 981 times, 1 visits today)

Plus de détails

Robert Schumann (1810-1856) : Märchenbilder pour alto et piano op. 113 ; Franz Schubert (1797-1828) : Sonate « Arpeggione » en la mineur D. 821 ; Johannes Brahms (1833-1897) : Sonate pour alto et piano en mi bémol majeur op. 120 n° 2. Lise Berthaud (alto) ; Adam Laloum (piano).
1 CD Aparté Réf : AP069 ; Enregistré en juillet 2013 à l’Eglise Saint-Pierre (Paris). Code-barre : 3 149028 041125. Livret en anglais et en français. Durée totale : 63’52.

 
Mots-clefs de cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Reproduire cet article : Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le faire savoir sur votre site, votre blog, etc. ! Le site de ResMusica est protégé par la propriété intellectuelle, mais vous pouvez reproduire de courtes citations de cet article, à condition de faire un lien vers cette page. Pour toute demande de reproduction du texte, écrivez-nous en citant la source que vous voulez reproduire ainsi que le site sur lequel il sera éventuellement autorisé à être reproduit.