Dans cette torpeur du week-end prolongé de Toussaint, on découvre dans Le Monde, du 1er novembre, un article de Michel Guerrin, intitulé « Culture : la nuit tombe sur Paris ».
Outre une analyse pertinente de la situation de la culture dans la campagne des municipales de 2014, on y a apprend, qu’Anne Hidalgo, candidate désignée de la majorité sortante, souhaite ouvrir la Philharmonie de Paris aux « musiques urbaines ». Quant à sa principale challenger, Nathalie Kosciusko-Morizet, celle-ci ne s’est pas encore exprimée sur le sujet.
Pourtant, longtemps attendue, cette salle risque bien de devenir le Titanic de la culture parisienne tant d’innombrables questions, et non des moindres, restent scandaleusement sans réponses : quelle sera la vraie date d’ouverture ? Quels seront les financements à long terme de la salle ? Comment s’organiseront les saisons entre les différentes formations symphoniques en résidence et celles invitées ? Quelle sera la place de l’orchestre de Paris (il se murmure que l’orchestre devrait abandonner ses concerts traditionnels du mercredi et du jeudi pour migrer vers d’autres jours) ?