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Théâtre de la Ville. 12/II/13. Israel Galván : Le Réel. Chorégraphies et scénario musical : Israel Galván. Direction artistique : Pedro G. Romero. Mise en scène : Txiki Berraondo. Dramaturgie : Txiki Berraondo, Pedro G. Romero et Israel Galván. Documentation musicale : Pedro G. Romero. Assistant à la mise en scène et régie : Balbi Parra. Conception lumières : Ruben Camacho. Son : Pedro León. Costumes : Soledad Molina. Coordination technique : Pablo Pujol. Décors : Pablo Pujol et Pepe Barea. Danse : Israel Galván, Belén Maya et Isabel Bayón. Chant : Tomás de Perrate et David Lagos. Guitare et composition musicale : Juan Gómez « Chicuelo ». Saxophone : Juan Jiménez Alba. Piano : Alejandro Rojas Marcos. Percussions : Antonio Moreno. Violon et danse : Eloisa Cantón. Danse, chant et jaleos : Caracafé, Bobote et Uchi. Bande de Gitans et de Juifs : Sistema Tango. Acteurs : Pablo Pujol et Pepe Barea
Malgré une pléiade d'artistes exceptionnels, difficile d'être entièrement convaincu par le nouveau spectacle d'Israel Galván.
La faute à une mise en scène défaillante qui ne sait ni choisir un point de vue, ni mettre en valeur ces remarquables interprètes. Dès lors, la performance du danseur de « nouveau flamenco » et de ses acolytes est quelque peu éclipsée par les idées discutables du metteur en scène Txiki Berraondo.
Découpé en étapes : Prologue, solo homme, solo femme, puis entracte et enfin le terminus, le spectacle traite en filigrane de la persécution des tziganes par les nazis pendant la seconde guerre mondiale. Un fil conducteur ténu, qui réserve néanmoins de très belles scènes, comme cette femme qui se jette sur des fils tendus évoquant un barbelé ou le final où Israel Galván s'élance à travers deux rangées de traverses de fer.
Car le danseur poursuit dans ce spectacle ses expérimentations formelles entamées dans « El final de este estado de cosas, redux », « La Edad de Oro » et « La curva ». Torse nu au début du spectacle, il gonfle une cage thoracique hypertrophiée et se cabre. Cheval apprivoisé, il n'est jamais meilleur que quand ses talons frottent ou caressent le métal, testent le son mat d'un piano désaccordé ou la résonnance d'une barre de fer.
Pour « Le Réel », il s'est entouré de ses chanteurs et musiciens habituels, dont l'inénarrable Bobote, et a élargi le cercle. Deux acteurs rejoignent la troupe, ainsi que de nouveaux musiciens qui apportent modernité et fraîcheur à un répertoire inédit composé de publicités télévisées, de romances oubliées et de textes graves.
Pour la danse, le chorégraphe fait confiance à deux femmes puissantes, l'une, Belén Maya, qu'il traite physiquement comme son alter ego féminin (même gestuelle, même intranquilité), l'autre, Isabel Bayón, qui crève l'écran dans ce qui se révèle la partie la plus « cabaret » du spectacle, intitulée « Entracte : Carmen, la punaise et le cafard ». Une respiration plus décalée et plus ludique qui pourrait peut-être devenir la source d'inspiration d'un prochain spectacle ?
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Théâtre de la Ville. 12/II/13. Israel Galván : Le Réel. Chorégraphies et scénario musical : Israel Galván. Direction artistique : Pedro G. Romero. Mise en scène : Txiki Berraondo. Dramaturgie : Txiki Berraondo, Pedro G. Romero et Israel Galván. Documentation musicale : Pedro G. Romero. Assistant à la mise en scène et régie : Balbi Parra. Conception lumières : Ruben Camacho. Son : Pedro León. Costumes : Soledad Molina. Coordination technique : Pablo Pujol. Décors : Pablo Pujol et Pepe Barea. Danse : Israel Galván, Belén Maya et Isabel Bayón. Chant : Tomás de Perrate et David Lagos. Guitare et composition musicale : Juan Gómez « Chicuelo ». Saxophone : Juan Jiménez Alba. Piano : Alejandro Rojas Marcos. Percussions : Antonio Moreno. Violon et danse : Eloisa Cantón. Danse, chant et jaleos : Caracafé, Bobote et Uchi. Bande de Gitans et de Juifs : Sistema Tango. Acteurs : Pablo Pujol et Pepe Barea