Les cas de harcèlement à l’Opéra national de Paris ne sont ni une nouveauté, ni un scoop, quelle que soit l’équipe de direction. Toutefois la « lettre d’observation » de l’Inspection du travail envoyée au DRH de l’établissement suite à deux visites en novembre et décembre est d’une rare sévérité : « La violence inhérente [aux] convocations irrégulières [de la DRH] parce qu’informelles et intempestives constitue une atteinte manifeste à la dignité et au droit des personnes, et est susceptible d’affecter gravement la santé mentale des salariés concernés ». L’Inspection du travail accuse directement le DRH Dominique Legrand de « détournement du pouvoir de direction caractéristique du délit de harcèlement moral, dès lors que cette pratique a pour but et/ou effet de porter atteinte à la santé mentale des salariés ».
Si Christophe Tardieu, directeur général adjoint, s’est déclaré « très surpris » du contenu de cette lettre, il n’invoque pas moins en termes diplomatiques que ces cas restent isolés : » on ne rencontre pas des divas que sur scène ».
Source : L’Express