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Kathleen Ferrier, un miracle toujours renouvelé

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Kathleen Ferrier. Documentaire. Réalisation : Diane Perelsztejn. Narration : Charlotte Rampling et Marthe Keller. Production : Les films de la mémoire, Idéale Audience, Diane Perelsztejn & Company, ARTE France, CPC, Création et mémoire et Sophimages. Bonus (enregistrements audio de 1950) : Johann Sebastian Bach (1685-1750) : Vergiss mein nicht BWV 505 ; Ach, dass nicht die letzte Stunde BWV 439 ; Bist du bei mir BWV 508 (extrait du Second Clavierbüchlein pour Anna-Magdalena Bach, attribué à Gottfried Stölzel) ; Johannes Brahms (1833-1897) : 4 Chants sérieux Op. 121 (traduction en anglais) ; Christoph Willibald Gluck (1714-1787) : Extraits d’Orphée et Eurydice (version Ricordi). Kathleen Ferrier, contralto et Orphée ; Ann Ayars, Eurydice ; Ethel Barrymore Colt, L’Amour ; John Newmark, piano ; The Westminster Choir (chef de chœur : John F. Williamson) ; Little Orchestra Society, direction : Thomas Scherman. 1 DVD et 1 CD Decca 074 3471. Code barre : 044007434710. Langue : anglais, français. Sous-titres en anglais, français, allemand. Toutes zones. Format son : stéréo et mono. Format image : 16/9, NTSC. Durée : 119’.

 
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Cent ans après sa naissance, on commémore à nouveau . Un coffret (de 15 disques) reprend l'intégrale de ses enregistrements pour Decca, c'est-à-dire l'essentiel de son héritage, a enrichi par le documentaire « An ordinary diva », réalisé pour la BBC en 2003. La firme a la politesse de ne pas noyer les nouveautés au milieu de ce qui est déjà bien connu, et publie donc séparément ce nouveau documentaire, dû à Diane Perelsztejn, et des enregistrements privés de performances radiodiffusées, restés inédits jusqu'à aujourd'hui.

La chanteuse demeure l'une des artistes les plus universellement aimées, et le documentaire réussit à évoquer son souvenir avec sobriété. On n'apprend évidemment pas grand-chose de nouveau, on peut regretter des simplifications ou des suppositions d'intérêt discutable, mais le sujet est affectueusement traité. Le style, sans surprise, illustre la biographie par de belles photographies de l'artiste. La propension à meubler par des images d'époque tirées d'actualités, voire de films de fiction, est plus irritante. L'équilibre est bien trouvé entre une carrière musicale extrêmement riche et une vie privée plutôt solitaire. Au fond, ce sont les extraits sonores qui émeuvent le plus, avec des choix particulièrement heureux (Blow the wind southerly, le récital d'Édimbourg avec Bruno Walter, les Lieder avec alto opus 91 de Brahms et des bribes d'une fête où elle entonne Annie Laurie).

Les enregistrements audio proviennent de concerts donnés à New York en janvier et mars 1950. De ces œuvres, on possède d'autres témoignages dans une meilleure prise de son. L'entourage bien modeste dans Gluck et la traduction anglaise des Quatre chants sérieux pourront rebuter les auditeurs. Mais la présence miraculeuse de la chanteuse rattrape tout, ne laissant pas apparaître le trac dont elle témoigne dans son journal. Et ces soirées depuis longtemps oubliées deviennent des moments de grâce, dont on ne voudra plus se passer.

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