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Piotr Salajczyk, valeureux pianiste

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Beethoven (1770-1827) : Sonate pour piano n° 32 en do mineur, op. 111 ; Franz Schubert (1797-1828) : Sonate pour piano en si bémol majeur, D 960. Piotr Salajczyk, piano. 1 CD DUX. Réf. : DUX 0838, code barre : 5 902547 008387 . Enregistré à l’Académie de musique Karol Szymanowski, Katowice (Pologne), avril et juillet 2011. Notice bilingue : polonais et anglais. Durée 71’38

 
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Deux des œuvres pianistiques les plus exceptionnelles, et les plus fréquentées au disque comme au concert, du 19e siècle retiennent l’attention de Piotr Salajsczyk, pianiste polonais né en 1982. Son pedigree consistant et ses contributions multiples comme récitaliste, chambriste, soliste avec orchestre devraient augurer d’un sérieux et d’une qualité suffisants pour oser, après tant d’immenses instrumentistes, se confronter à ces deux monuments. L’écoute attentive de son regard le positionne à un niveau interprétatif élevé sans prétendre cependant détrôner ni égaler les plus hauts sommets de la très abondante discographie internationale. La Sonate en ut mineur (1821-1822) que Beethoven dédia à l’archiduc Rodolphe d’Autriche, en deux mouvements seulement, couronne magistralement un cycle unique dans l’histoire de la musique. Œuvre de synthèse et partition visionnaire, riche de ses contrastes et de ses contraires : Maestoso-Allegro initial aux puissants effets dynamiques et Arietta : Adagio aux lenteurs troublantes. La Sonate op. 111 clôt l’aventure d’une vie entière consacrée à la création dans le cadre de l’expression complexe et géniale d’un compositeur fort éloigné des musiques plus ou moins stéréotypées de ses devanciers. Piotr Salajsczyk ne démérite nullement en défendant cette Sonate en do mineur, sans toutefois l’habiter et la transcender avec ce supplément interprétatif évoqué chez les plus grands. Chez Schubert, mort un an seulement après la disparition de son modèle absolu et révéré, il trouve davantage  d’inspiration dans sa lecture de la Sonate en si bémol majeur D 960 (1828), la dernière de son corpus également. Il en souligne les aspects tour à tour radieux et nuageux, naïfs et sentimentaux, modérément optimistes et profondément désespérés.

Au total, une très appréciable et pertinente contribution aux deux mondes précieux et inspirants terminant  le voyage musical exceptionnel de Beethoven et de Schubert.

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Beethoven (1770-1827) : Sonate pour piano n° 32 en do mineur, op. 111 ; Franz Schubert (1797-1828) : Sonate pour piano en si bémol majeur, D 960. Piotr Salajczyk, piano. 1 CD DUX. Réf. : DUX 0838, code barre : 5 902547 008387 . Enregistré à l’Académie de musique Karol Szymanowski, Katowice (Pologne), avril et juillet 2011. Notice bilingue : polonais et anglais. Durée 71’38

 
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