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Mel Bonis (1858-1937) : Suite en forme de valses op. 35 à 39 ; Le songe de Cléopâtre, op. 180 (posthume) ; Six Valses-Caprice op. 87 ; Pavane op. 81 ; Echo op. 89 ; Narcisse op. 90 ; Ariel op. 129 ; Agitato op. 120 ; Pensées d’Automne op. 19 ; Clair de Lune ; Etude en sol bémol op. 136 ; Berceuse p. 23-1 ; Suite dans le style ancien op. 127 ; Les Gitanos, valse espagnole op. 15-2. Laurent Martin, Claudine Simon, pianos. 1 CD Ligia. Réf : Lidi1013241-12 ; Enregistré en septembre 2011 au Couvent des Minimes de Mirabeau, France. Code barre : 3 487549 902410. Livret en français et anglais. Durée totale : 63’35
Ligia DigitalNée dans une famille d'ouvriers-artisans parisienne, Mélanie Bonis montra précocement une passion pour la musique. A l'âge de 18 ans, elle fut présentée à César Franck, puis admise au Conservatoire de Paris en décembre 1876 où elle suivit des cours de Guiraud. Parmi ses condisciples se trouvaient Debussy et Pierné. Son professeur aurait voulu la présenter au concours du Prix de Rome, ce qui n'eut jamais lieu car elle fut contrainte d'arrêter ses études. Au début du 20e siècle, elle remporta deux concours de la Société des Compositeurs de musique dont elle devint secrétaire. Ses œuvres furent jouées aux concerts de la Société Nationale de Musique, aux Concerts du Conservatoire, au Châtelet, et bien sûr, dans des salons. Elle laissa quelque trois cents compositions réparties entre tous les genres, musiques vocales, instrumentales, de chambre et orchestrales. Le piano, son instrument de prédilection, occupe naturellement une place privilégiée dans ce corpus.
Dans ce 3e volume de la série « compositrices » chez Ligia, les pièces rassemblées ici sont écrites pour deux mains (de Pavane à Etude en sol bémol) et pour quatre mains. Teintées plus ou moins d'orientalisme, ces morceaux ne sortent guère, pour les oreilles d'aujourd'hui, des musiques de salon. Mais son « savoir-faire », d'inspiration éclectique, est éloquent : grande virtuosité dans l'Etude en sol bémol, fugato dans la Suite dans le style ancien, touche espagnole joyeuse dans Gitanos, ou encore sobriété et dépouillement dans la transcription de la mélodie de Fauré, Clair de Lune… Bien que très court, dépassant à peine une minute de jeu, nous apprécions la tonalité ambiguë de l'Agitato, ou l'épanouissement ornemental de Narcisse. Notons qu'Ariel est resté inédit jusqu'en 2010, année où les Editions Furore l'ont publié, comme certaines autres œuvres de la compositrice. Les pièces sont interprétées avec beaucoup de sensibilité, avec une attention portée jusqu'au détail, ce qu'une prise de son claire rend net et évident. Pour ces belles redécouvertes, l'on ne peut que se réjouir de voir se poursuive l'enregistrement d'autres compositions de cette musicienne.
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Mel Bonis (1858-1937) : Suite en forme de valses op. 35 à 39 ; Le songe de Cléopâtre, op. 180 (posthume) ; Six Valses-Caprice op. 87 ; Pavane op. 81 ; Echo op. 89 ; Narcisse op. 90 ; Ariel op. 129 ; Agitato op. 120 ; Pensées d’Automne op. 19 ; Clair de Lune ; Etude en sol bémol op. 136 ; Berceuse p. 23-1 ; Suite dans le style ancien op. 127 ; Les Gitanos, valse espagnole op. 15-2. Laurent Martin, Claudine Simon, pianos. 1 CD Ligia. Réf : Lidi1013241-12 ; Enregistré en septembre 2011 au Couvent des Minimes de Mirabeau, France. Code barre : 3 487549 902410. Livret en français et anglais. Durée totale : 63’35
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