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Luciano Berio (1925-2003) : “Orchestral realisations” : Rendering pour orchestre d’après Schubert ; sonate n°1 opus 120 d’après la sonate pour clarinette n°1 de Brahms, Sechs frühe lieder d’après Mahler. Michael Collins, clarinette ; Roderick Williams, baryton. Orchestre philharmonique de Bergen, direction : Edward Gardner. 1 SACD Hytbride Chandos. Référence : 5101. Notice de présentation en : anglais, allemand et français. Enregistré en aout 2011. Durée 73’33
ChandosLe jeune chef d'orchestre anglais Edward Gardner, sous contrat avec Chandos, construit, pas à pas, une discographie du plus grand intérêt.
Au lieu de nous rabâcher son Mahler ou son Tchaïkovski, il se consacre à construire des piliers discographiques solides dédiés à Lutoslawski ou Britten ! Enregistré avec l'excellent orchestre philharmonique de Bergen, cet album est intégralement consacré à des orchestrations et arrangements de Luciano Berio. On espère que ce volume sera la base d'une future intégrale consacrée à ce compositeur.
Tout au long de sa carrière, le compositeur italien aura été passionné par le collage et la transcription. Rendering d'après Schubert se base sur les esquisses de la Symphonie n°10. Au lieu de chercher à terminer l'œuvre inachevée par son auteur (à l'image du musicologue Brian Newbould), Berio relie les esquisses par des passages de sa composition. On passe alors, via un saut temporel presque intergalactique, de l'art nostalgique schubertien à la métamorphose épurée de Berio. Ce mix, consensuel, d'ancien et de moderne, est plébiscité par les chefs d'orchestre. Ce nouvel enregistrement est le huitième de cette partition après ceux de : Christoph Eschenbach (par deux fois à Paris-Ondine et à Houston-Koch), Hubert Soudant (Oehms), Jonathan Nott (Tudor), Philippe Bender (Dom), Luciano Berio (RCA) et Riccardo Chailly (Decca). Pour une partition, « composée » en 1989, c'est presque un phénomène de société ! Edward Gardner cerne parfaitement le propos de cette pièce hybride, soignant les passages modernistes par un geste à la fois précis, souple et transparent et faisant sonner avec brio, l'orchestre de Schubert de manière ample mais jamais pesante !
Changement d'ambiance avec les teintes ombragées de la Sonate n°1 de Brahms. Commandée par la société philharmonique de Los Angeles, cette orchestration transpose le chef de Brahms à l'orchestre avec quelques touches du compositeur. Michael Collins, star anglaise de la clarinette, fait ce qu'il faut pour faire ressortir la sève, toute romantique, de cette superbe pièce.
En 1987, Berio orchestra à la demande de l'orchestre de Parme, une sélection de lieder de jeunesse de Mahler, que ce dernier n'avait pas orchestré. La luxuriance et la fraicheur de l'orchestre de Mahler éclate dans ce travail caractéristique de l'amour que le compositeur italien portait à son ancêtre. Cette lecture brille par le timbre juvénile et corsé du baryton Roderick Williams et par le soin apporté au chef à la beauté des textures.
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Luciano Berio (1925-2003) : “Orchestral realisations” : Rendering pour orchestre d’après Schubert ; sonate n°1 opus 120 d’après la sonate pour clarinette n°1 de Brahms, Sechs frühe lieder d’après Mahler. Michael Collins, clarinette ; Roderick Williams, baryton. Orchestre philharmonique de Bergen, direction : Edward Gardner. 1 SACD Hytbride Chandos. Référence : 5101. Notice de présentation en : anglais, allemand et français. Enregistré en aout 2011. Durée 73’33
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