Plus de détails
Paris. 22/XI/11. Théâtre des Bouffes du Nord. Dans le cadre du festival Fragile Danse. Raphaëlle Delaunay : Ginger Jive. Chorégraphie : Raphaëlle Delaunay. Son : Pierre Boscheron. Lumières : Maël Giublin. Avec Raphaëlle Delaunay, Asha Thomas, Mani Assoumani Mungai, Laurent Cabrol
Pour la première soirée de ce nouveau festival aux Bouffes du Nord, baptisé Fragile Danse, concocté sous la houlette de Jacques Blanc (ancien directeur du Quartz de Brest), Raphaëlle Delaunay s'est mis en tête de revisiter la Revue Nègre.
Entourée de trois interprètes remarquables, venus de la danse ou du cirque, la danseuse compose un kaléidoscope sensible de son panthéon personnel : de Michael Jackson à Nijinsky, en passant par James Brown.
Décousu, faute de fil conducteur dramaturgique, le spectacle est plein de bonnes idées parfois abouties, parfois plus faibles. On retiendra tout particulièrement la démonstration de soul d'Asha Thomas, l'étonnant Faune revisité façon samba de Mani Assoumani Mungai ou les numéros de jonglerie de Laurent Cabrol. Quand à Raphaëlle Delaunay, elle ne se réserve pas les rôles les plus seyants, mal fagotée dans une veste trop grande ou un blouson de cuir rouge. Le parcours éclectique de cette danseuse, formée à l'Opéra de Paris, puis passée chez Pina Bausch, Jiri Kylian ou Alain Platel, nous permet pourtant d'en attendre mieux.
Pour rentrer plus concrètement dans l'univers mental de la danseuse, on aurait préféré une lecture peut-être plus didactique, mais en tout cas moins elliptique, de l'apport de la musique noire à la danse du XXème siècle.
Crédit photographique : © Philippe Savoir
Plus de détails
Paris. 22/XI/11. Théâtre des Bouffes du Nord. Dans le cadre du festival Fragile Danse. Raphaëlle Delaunay : Ginger Jive. Chorégraphie : Raphaëlle Delaunay. Son : Pierre Boscheron. Lumières : Maël Giublin. Avec Raphaëlle Delaunay, Asha Thomas, Mani Assoumani Mungai, Laurent Cabrol