Blanca Li réussit sa Fête de la Danse

Blanca Li a réussi son pari ! Transformer le temps d'un week-end le gigantesque Grand Palais en temple de la danse.

Du vendredi soir, où un dance-mob réunissait de nombreux danseurs pour une chorégraphie collective au dimanche après-midi, familles, bandes de filles et professionnels en mal de nouvelles sensations se sont succédés devant les écrans vidéo distillant les conseils de professeurs virtuels.

En pénétrant sous la verrière du Grand Palais, il fallait d'abord s'habituer au bourdonnement des enceintes, crachant des musiques disparates qui résonnaient dans l'espace aucunement insonorisé. Passé le premier moment d'effarement devant l'effervescence de cette ruche, il suffisait de déambuler d'un atelier à un autre pour prendre du plaisir à danser. Tous les dix mètres, un mur d'écrans diffusait un cours express de danse indienne, de hip-hop, de danse classique ou de danse irlandaise. Tout sourire, un professeur recommençait inlassablement sa démonstration devant des « élèves » prêts se lâcher et à tout expérimenter. Un dispositif tout à fait désinhibant !

De place en place, sur quatre scènes de couleurs vives, des mini-spectacles ou démonstrations en live essayaient d'attirer l'attention. Dans la surenchère de musiques de toutes origines, cela se révélait pour le moins difficile ! Sans contrainte, le public bon enfant choisissait la scène ou l'atelier qui lui plaisait le plus, en toute liberté.

Pour la prochaine édition, s'il y en a une, peut-être serait-il plus judicieux de prévoir une meilleure insonorisation des espaces, afin que les musiques et les styles ne se cannibalisent pas. Difficile, en effet, de se concentrer sur les ports de bras de la danse baroque quand on entend en fond sonore une salsa cubaine !

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