Plus de détails

Instagram

Le Mans, abbaye de l’Epau. 21-V-2011. Antonín Dvořák (1841-1904) : Quintette à deux altos en mi bémol majeur op. 97. Leoš Janáček (1854-1928) : Quatuor à cordes n°1 « Sonate à Kreutzer ». Johannes Brahms (1833-1897) : Quatuor à cordes n°1 en do mineur op. 51 ; Sextuor à cordes n°2 en sol majeur op. 36. Quatuor Ysaÿe : Guillaume Sutre, violon I ; Luc-Marie Aguera, violon II ; Miguel Da Silva, alto ; Yovan Markovitch, violoncelle. Quatuor Talich : Jan Talich junior, violon I ; Petr Macecek, violon II ; Vladimir Bucac, alto ; Petr Prause, violoncelle

Instagram

Festival de l'Epau

Quand deux quatuors jouent l'un après l'autre en un même concert, immanquablement les comparaisons sont inévitables, surtout dans des répertoires très voisins. Quand un des ensembles est le , l'autre formation, autant professionnelle soit-elle, ne peut faire face… C'est la cruelle expérience que vient de vivre le .

Les Ysaÿe ouvraient le bal avec le Quatuor n°1 de Brahms. Un jeu engagé certes, mais neutre. De la belle ouvrage, monté au cordeau, mais dans lequel il manque un je-ne-sais-quoi qui rend cette musique encore plus vivante. Du coup les aléas du concert, avec ses imperfections, n'en paraissent que plus flagrants. Le rare Quintette à deux altos de Dvořák par les Talich et le renfort de Miguel Da Silva donne raison à ce premier sentiment mitigé : du son, du très beau son, un engagement physique réel, une homogénéité de l'ensemble à couper le souffle, bref un orchestre à cordes en miniature. Le Quatuor «Sonate à Kreutzer» de Janáček (qui fait référence à Tolstoï et non à Beethoven) par les mêmes confirme cette excellence. Les Talich sont ici de plus au cœur de leur répertoire. Et la comparaison, inévitable, est encore plus cruelle pour les Ysaÿe dans le Sextuor n°2 de Brahms, renforcés par Vladimir Bucac et Petr Prause. Le déséquilibre sonore est flagrant entre les deux «invités» et le quatuor en place. Peut-être un véritable octuor – celui de Mendelssohn pour ne pas le citer – aurait pu permettre d'effacer les différences.

Crédit photographique : © Eric Manas

(Visited 95 times, 1 visits today)

Plus de détails

Instagram

Le Mans, abbaye de l’Epau. 21-V-2011. Antonín Dvořák (1841-1904) : Quintette à deux altos en mi bémol majeur op. 97. Leoš Janáček (1854-1928) : Quatuor à cordes n°1 « Sonate à Kreutzer ». Johannes Brahms (1833-1897) : Quatuor à cordes n°1 en do mineur op. 51 ; Sextuor à cordes n°2 en sol majeur op. 36. Quatuor Ysaÿe : Guillaume Sutre, violon I ; Luc-Marie Aguera, violon II ; Miguel Da Silva, alto ; Yovan Markovitch, violoncelle. Quatuor Talich : Jan Talich junior, violon I ; Petr Macecek, violon II ; Vladimir Bucac, alto ; Petr Prause, violoncelle

Mots-clefs de cet article
Instagram

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Reproduire cet article : Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas à le faire savoir sur votre site, votre blog, etc. ! Le site de ResMusica est protégé par la propriété intellectuelle, mais vous pouvez reproduire de courtes citations de cet article, à condition de faire un lien vers cette page. Pour toute demande de reproduction du texte, écrivez-nous en citant la source que vous voulez reproduire ainsi que le site sur lequel il sera éventuellement autorisé à être reproduit.