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Paris. Théâtre de la Bastille. 9/III/11. Olga Mesa : Solo a ciegas (con lágrimas azules). Conception et interprétation : Olga Mesa. Montage sonore : Jonathan Merlin. Directeur technique : Ludovic Rivière. Montage vidéo : Matthieu Holler. Collaboration lumières : Isabelle Fuchs.
Solo a ciegas (con lágrimas azules)
Autoportrait intime et décousu, Solo a ciegas signe le retour en France de l'espagnole Olga Mesa et son univers étrange et daté.
Un univers mental éclaté dans lequel on pénètre comme par effraction, tel est le monde d'Olga Mesa, Espagnole à éclipses. Eclats de voix, bribes de films, mouvements interrompus, rien dans Solo a ciegas n'est achevé. Entre tango argentin et cinéma réaliste italien, les influences de la chorégraphe sont nombreuses et clairsemées, mais son rapport au temps est insuffisamment maîtrisé dans le spectacle. Mixant directement sur scène les éléments lumineux et scéniques de son spectacle, la danseuse et chorégraphe nous fait souvent languir, malgré sa présence corporelle forte, parfois intense. Les quelques jolies trouvailles scénographiques (un projecteur dont les images sont reflétées par un miroir, un espace décloisonné, des rideaux relevés) ne permettent pas au solo de décoller. En tant qu'interprète, Olga Mesa se complaît un peu trop dans une féminité hystérique stérile et décevante. Au final, si le procédé dégage un certain charme, il est pour le moins daté !
Crédit photographique : © Bénédicte Zanon
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Paris. Théâtre de la Bastille. 9/III/11. Olga Mesa : Solo a ciegas (con lágrimas azules). Conception et interprétation : Olga Mesa. Montage sonore : Jonathan Merlin. Directeur technique : Ludovic Rivière. Montage vidéo : Matthieu Holler. Collaboration lumières : Isabelle Fuchs.