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Antonín Dvořák (1841-1904) : Capriccio : Rondo di concerto B. 81, Sonate op. 57, Sonatine op. 100. Josef Suk (1874-1935) : Quatre pièces op. 17, Balade op. 3b. Antje Weithaas (violon), Silke Avenhaus (piano). 1 CD AVI. Référence LC 15080. Code Barre : 420085 532018. Enregistré à la Deutschlandfunk Kammermusiksaal (Cologne) en février 2010. DDD. Notice bilingue (anglais, allemand). Durée 78’10’’
CAvi-musicRiches d'une collaboration de plusieurs années et d'une discographie plutôt axée sur la musique allemande et française (Mendelssohn, Brahms, Fauré, Saint-Saëns, Ravel), c'est un charmant programme tchèque que nous proposent cette fois Antje Weithaas et Silke Avenhaus. Outre des pièces plus ou moins connues, deux raretés intéresseront les curieux et les inconditionnels.
Certes, le Capriccio : Rondo di concerto de Dvořák est loin d'être un chef-d'œuvre (le compositeur ne trouva d'ailleurs aucun éditeur intéressé par ce morceau) mais le duo ne le surestime pas et s'amuse (avec nous) de la virtuosité ludique qui l'imprègne. La Sonate op. 57, d'essence résolument brahmsienne, prouve que Weithaas et Avenhaus sont en parfaite adéquation. Elles évitent toute sévérité, quitte à se montrer un peu trop tendres dans les passages qui exigent plus de poigne. La grâce légère qui caractérise l'Allegro molto final conclut joliment cette interprétation que l'on peut qualifier de «féminine». La célèbre Sonatine op. 100, dédiée aux enfants du compositeur, est interprétée avec une douceur presque maternelle et une infinité de nuances dynamiques -dans la section centrale du Larghetto, Weithaas nous emmène même au confins du silence là où Dvořák note un simple pp. On pourra néanmoins trouver le Scherzo un peu timide.
Josef Suk était encore un adolescent puisant son inspiration au feu nourri du romantisme lorsqu'il composa les Balades op. 3 (Weithaas et Avenhaus ne nous en proposent que la deuxième). La musique est prometteuse -à défaut d'être géniale- et les artistes nous en livrent une interprétation très satisfaisante, quoique parfois trop affectée. Plus abouties, les Quatre Pièces op. 17, rarement enregistrées ensemble, trouvent ici une version de qualité. Loin devant la récente gravure de Piketty/Ciocarlie (Integral), celle-ci nous offre une palette de couleurs plus large, des passages très chantants (Un poco triste) et des moments de bravoure virtuose même si l'on éprouve parfois le sentiment que l'instrument moderne de la violoniste n'est pas à la hauteur de ses possibilités expressives et techniques (Appassionato, entre autres). Quoi qu'il en soit, nous tenons là un joli récital qui, sans s'imposer comme incontournable, nous fait passer un agréable moment en compagnie de deux musiciennes sensibles et intelligentes.
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Antonín Dvořák (1841-1904) : Capriccio : Rondo di concerto B. 81, Sonate op. 57, Sonatine op. 100. Josef Suk (1874-1935) : Quatre pièces op. 17, Balade op. 3b. Antje Weithaas (violon), Silke Avenhaus (piano). 1 CD AVI. Référence LC 15080. Code Barre : 420085 532018. Enregistré à la Deutschlandfunk Kammermusiksaal (Cologne) en février 2010. DDD. Notice bilingue (anglais, allemand). Durée 78’10’’
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