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Du nouveau sur l’orgue Mendelssohnien !

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Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Prélude en mi ; Preludd en la bémol op. 35 n°4 ; Capriccio op. 81 n°3 ; Psaume op. 42 ; Duo d’Antigone op. 55 ; Choral, variation et final sur « Wer nur den lieben Gott lässt walten » ; Prélude et fugue en ré op. 35 n°2 et op. 7 n°3 ; Paulus, ouverture et andante op. 36. Transcriptions pour deux organistes par Euwe de Jong et Sybolt de Jong à l’orgue Bätz-Witte (1857) de la Oude Kerk de Delft (Pays bas). 1 CD WM (Volume 1). Sans référence ni code barre. Enregistré à Delft en juin 2010. Livret trilingue (anglais, allemand, hollandais). Durée totale 53’26’’

 
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Ce disque est un délice. Nous connaissions déjà ce duo de frères organistes hollandais au travers de 4 CDs consacrés à des transcriptions de cantates de Bach. Leur travail d’investigation se poursuit naturellement dans une suite logique, représentée par la musique de Mendelssohn. Encore plus que pour Bach, la transcription s’impose ici comme une évidence : bien malin celui qui pourra déceler là, qu’il ne s’agit pas d’œuvres originales pour l’instrument roi, tant l’illusion est totale. Bien sûr quelques thèmes connus nous rappellent que ces œuvres furent composées dans un autre contexte, mais le résultat est tellement achevé, que l’on se laisse prendre au jeu. L’interprétation à deux organistes rend le discours plus intense, plus souple aussi, dans une perspective étonnement orchestrale, et cela fonctionne complètement.

D’autres transcriptions plus célèbres et populaires comme la fameuse marche nuptiale qui ne figure pas ici, sont devenues des incontournables à l’orgue, démontrant le pouvoir d’adaptation de ces œuvres. Il faut louer le travail de recherche, les choix adoptés par les interprètes qui transcendent ces œuvres au clavier. Le programme est varié : nous retrouvons le choral bien sûr, disséminé dans toute l’œuvre du compositeur, et ces belles mélodies issues des oratorios, évoquant irrésistiblement les Romances sans paroles.

Le choix de l’orgue est judicieux, contemporain de Mendelssohn, d’esthétique préromantique, nous dirions en France»de transition». Le son est clair et limpide, et déjà riche en timbres de flûtes, de gambes, d’anches douces, nécessaires au discours romantique. Le disque porte dans son titre «volume 1» c’est dire qu’une suite viendra, et c’est heureux car le sujet est vaste et risque bien d’être passionnant. Encore un mot pour évoquer cette belle mélodie tirée de l’andante de l’oratorio Paulus, charmeuse, rêveuse, lyrique à souhait que l’on verrait bien illustrer les images apaisantes d’un film sur la nature ou sur quelques merveilles de l’art.

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Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Prélude en mi ; Preludd en la bémol op. 35 n°4 ; Capriccio op. 81 n°3 ; Psaume op. 42 ; Duo d’Antigone op. 55 ; Choral, variation et final sur « Wer nur den lieben Gott lässt walten » ; Prélude et fugue en ré op. 35 n°2 et op. 7 n°3 ; Paulus, ouverture et andante op. 36. Transcriptions pour deux organistes par Euwe de Jong et Sybolt de Jong à l’orgue Bätz-Witte (1857) de la Oude Kerk de Delft (Pays bas). 1 CD WM (Volume 1). Sans référence ni code barre. Enregistré à Delft en juin 2010. Livret trilingue (anglais, allemand, hollandais). Durée totale 53’26’’

 
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